Une vaste opération anti-cybercrime menée en France du 9 au 12 octobre 2007 aurait permis « l'interpellation des 310 personnes, dont 132 possédaient des images ou des vidéos pédo-pornographiques », souligne le Sirpa (Service d'informations et de relations publique de l'armée de l'air) dans un communiqué.
Baptisée "Arc en ciel", cette opération fait suite aux investigations menées huit mois durant par les cybergendarmes du STRJD (Service technique de recherches judiciaires et de documentation), après qu'une association de protection de l'enfance italienne ait dénoncé l'existence d'un site proposant le téléchargement de photos aux contenus pédophiles.
Dans le cadre de cette enquête, le logiciel de détection d'images pédo-pornographiques Marina, développé par l'Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRCGN), a été utilisé. Les images localisées sur un serveur français auraient été téléchargées "plus de 21.000 fois par près de 10.000 utilisateurs". Pour une centaine d'internautes français possesseurs et diffuseurs des contenus incriminés, les auditions continuent. Leur matériel informatique, des PC aux clés USB, a été perquisitionné pour analyse par les gendarmes spécialisés en technologie numérique (N'Tech).
A ce jour, 1,4 million de photos et 27.000 vidéos auraient été saisies, dix informations judiciaires ouvertes et une personne écrouée. La détention d'images pédo-pornographiques est passible de 2 ans de prison et de 30.000 euros d'amende, leur diffusion de 5 ans de prison et de 75.000 euros d'amende.
Baptisée "Arc en ciel", cette opération fait suite aux investigations menées huit mois durant par les cybergendarmes du STRJD (Service technique de recherches judiciaires et de documentation), après qu'une association de protection de l'enfance italienne ait dénoncé l'existence d'un site proposant le téléchargement de photos aux contenus pédophiles.
Dans le cadre de cette enquête, le logiciel de détection d'images pédo-pornographiques Marina, développé par l'Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRCGN), a été utilisé. Les images localisées sur un serveur français auraient été téléchargées "plus de 21.000 fois par près de 10.000 utilisateurs". Pour une centaine d'internautes français possesseurs et diffuseurs des contenus incriminés, les auditions continuent. Leur matériel informatique, des PC aux clés USB, a été perquisitionné pour analyse par les gendarmes spécialisés en technologie numérique (N'Tech).
A ce jour, 1,4 million de photos et 27.000 vidéos auraient été saisies, dix informations judiciaires ouvertes et une personne écrouée. La détention d'images pédo-pornographiques est passible de 2 ans de prison et de 30.000 euros d'amende, leur diffusion de 5 ans de prison et de 75.000 euros d'amende.
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