L'annonce éventuelle d'un "Google Phone" ou "gPhone" a sans doute été le second plus important buzz organisé ces derniers mois sur la Toile, juste derrière l'iPhone d'Apple. Mais le géant des moteurs de recherche à fait taire ces rumeurs il y a quelques minutes en dévoilant cette fois bel et bien officiellement sa stratégie pour s'implanter dans le monde des mobiles.
Et sa stratégie se nomme "Open Handset Alliance" et consiste effectivement en une suite applicative nommée "Android" permettant à différents terminaux certifiés de pouvoir accueillir les derniers logiciels mobiles de Google. Car Google ne construira pas lui-même les téléphones mobiles certifiés. Contrairement à Apple, le géant des moteurs de recherche va en effet s'allier à différentes marques qui ont dores et déjà signé pour développer leurs propres terminaux. Motorola, HTC, LG Electronics, ou Samsung vont d'ailleurs proposer prochainement de nouveaux terminaux Google.
Ces derniers terminaux ne seront en revanche pas disponibles avant le second semestre 2008 et le mobinaute ne pourra pas transformer son mobile existant, même dernier cri, en un mobile certifié Google. Seuls les nouveaux mobiles actuellement en cours de développement seront en effet prévus pour faire tourner la suite logicielle mobile de Google.
Cela fait donc maintenant près de trois ans que les ingénieurs de Google travaillent sur l'élaboration de ce projet en matière de mobilité, notamment depuis le rachat de la société Android basée à la Silicon Valley et acquise en 2005. Android sera d'ailleurs le nom de la plateforme mobile de Google. "Nous sommes en train d'amener l'Internet fixe dans le monde des mobiles d'une manière assez cool", précise non sans entrain Andy Rubin, le co-fondateur de Android devenu le directeur de la plateforme mobile de Google.
D'ailleurs, Google précise que cet Android inclut à la fois un système d'exploitation, une interface utilisateur et des applications, le tout de manière entièrement gratuite. De quoi entrer en l'espace de quelques minutes en concurrence frontale avec les géants du secteur, Microsoft et Windows Mobile, RIM avec Blackberry OS ou Nokia avec à la fois des parts dans le système Symbian et dans l'interface S60. Et ceci d'autant plus que l'une des sociétés citée n'est autre que WindRiver, l'une des sociétés les plus actives en matière de système d'exploitation mobile sous Linux.
C'est au passage ce que confirme Sprint Nextel, le troisième opérateur mobile américain et membre de l'alliance, qui parle d'un système basé sur un code open-source Linux accessible auprès des constructeurs de terminaux et ce sans coût de licence. Et ce sera d'ailleurs sans doute le point fort de la plateforme, sa gratuité, et l'alliance "Open Handset Alliance" qui regroupe pas moins d'une trentaine de membres, dont curieusement aucun n'est français.
Des opérateurs comme T-Mobile, NTT DoCoMo ou Telefónica en passant par des géants de l'Internet comme eBay, Nuance (reconnaissance vocale) ou PacketVideo (client mobile multimédia) ou par des semi-conducteurs comme Broadcom, Intel, Qualcomm ou SiRF Technology, tous ont signé avec Google. "Ce partenariat va nous permettre de dévoiler le potentiel des technologies mobiles à des milliards d'utilisateurs de part le monde", a déclaré à ce sujet Eric Schmidt, le PDG de Google.
A noter au passage qu'en lançant Android, Google n'abandonne pas pour autant sa stratégie en matière de logiciels mobiles. "nous reconnaissons que de nombreux utilisateurs de mobiles ne posséderont pas de terminaux compatibles avec notre plateforme mobile. Pour cette raison, Android sera un complément de notre stratégie actuelle mais non un remplaçant." Le premier kit de développement permettant aux développeurs de la planète de créer ses propres applications basées sur la plateforme Android sera disponible à partir du 12 novembre 2007.
Et sa stratégie se nomme "Open Handset Alliance" et consiste effectivement en une suite applicative nommée "Android" permettant à différents terminaux certifiés de pouvoir accueillir les derniers logiciels mobiles de Google. Car Google ne construira pas lui-même les téléphones mobiles certifiés. Contrairement à Apple, le géant des moteurs de recherche va en effet s'allier à différentes marques qui ont dores et déjà signé pour développer leurs propres terminaux. Motorola, HTC, LG Electronics, ou Samsung vont d'ailleurs proposer prochainement de nouveaux terminaux Google.
Ces derniers terminaux ne seront en revanche pas disponibles avant le second semestre 2008 et le mobinaute ne pourra pas transformer son mobile existant, même dernier cri, en un mobile certifié Google. Seuls les nouveaux mobiles actuellement en cours de développement seront en effet prévus pour faire tourner la suite logicielle mobile de Google.
Cela fait donc maintenant près de trois ans que les ingénieurs de Google travaillent sur l'élaboration de ce projet en matière de mobilité, notamment depuis le rachat de la société Android basée à la Silicon Valley et acquise en 2005. Android sera d'ailleurs le nom de la plateforme mobile de Google. "Nous sommes en train d'amener l'Internet fixe dans le monde des mobiles d'une manière assez cool", précise non sans entrain Andy Rubin, le co-fondateur de Android devenu le directeur de la plateforme mobile de Google.
D'ailleurs, Google précise que cet Android inclut à la fois un système d'exploitation, une interface utilisateur et des applications, le tout de manière entièrement gratuite. De quoi entrer en l'espace de quelques minutes en concurrence frontale avec les géants du secteur, Microsoft et Windows Mobile, RIM avec Blackberry OS ou Nokia avec à la fois des parts dans le système Symbian et dans l'interface S60. Et ceci d'autant plus que l'une des sociétés citée n'est autre que WindRiver, l'une des sociétés les plus actives en matière de système d'exploitation mobile sous Linux.
C'est au passage ce que confirme Sprint Nextel, le troisième opérateur mobile américain et membre de l'alliance, qui parle d'un système basé sur un code open-source Linux accessible auprès des constructeurs de terminaux et ce sans coût de licence. Et ce sera d'ailleurs sans doute le point fort de la plateforme, sa gratuité, et l'alliance "Open Handset Alliance" qui regroupe pas moins d'une trentaine de membres, dont curieusement aucun n'est français.
Des opérateurs comme T-Mobile, NTT DoCoMo ou Telefónica en passant par des géants de l'Internet comme eBay, Nuance (reconnaissance vocale) ou PacketVideo (client mobile multimédia) ou par des semi-conducteurs comme Broadcom, Intel, Qualcomm ou SiRF Technology, tous ont signé avec Google. "Ce partenariat va nous permettre de dévoiler le potentiel des technologies mobiles à des milliards d'utilisateurs de part le monde", a déclaré à ce sujet Eric Schmidt, le PDG de Google.
A noter au passage qu'en lançant Android, Google n'abandonne pas pour autant sa stratégie en matière de logiciels mobiles. "nous reconnaissons que de nombreux utilisateurs de mobiles ne posséderont pas de terminaux compatibles avec notre plateforme mobile. Pour cette raison, Android sera un complément de notre stratégie actuelle mais non un remplaçant." Le premier kit de développement permettant aux développeurs de la planète de créer ses propres applications basées sur la plateforme Android sera disponible à partir du 12 novembre 2007.
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