Google a confirmé en fin de semaine dernière son intention d'investir le créneau de la publicité ciblée au sein des jeux vidéo. Comme Microsoft avec Massive, la firme de Mountain View a commencé par s'offrir une société spécialiste de ce domaine, AdScape, en février dernier, pour 23 millions de dollars. Google n'a pour le moment pas précisé ses plans en la matière mais certains affirment que le numéro un mondial de la recherche pourrait lancer une plateforme dédiée d'ici la fin de l'année.
Leader incontesté de la recherche en ligne, Google est à la recherche de nouveaux marchés sur lesquels étendre son emprise publicitaire comme en témoigne le récent lancement du projet Android, adressé à l'univers de la téléphonie mobile. Particulièrement lucratif, et touchant un très large bassin d'audience, le marché du jeu vidéo ne pouvait décemment être ignoré.
"Nous pensons que cet environnement riche est le parfait support pour délivrer des publicités pertinentes et ciblées qui en fin de compte profiteront aussi bien à l'utilisateur qu'à l'annonceur ou à l'éditeur de jeux vidéo", écrit un représentant de Google dans un communiqué adressé à l'AFP. "Nous sommes actuellement en train de conduire des tests pour déterminer la meilleure approche possible", ajoute-t-il.
Suite à l'acquisition d'AdScape, Google a déposé en avril dernier une demande de brevets relative à la la mise au point d'un dispositif qui permettrait d'établir le profil psychologique d'un internaute en fonction des actions qu'il accomplit dans un jeu ou univers en ligne tel que World of Warcraft ou Second Life. En analysant ses échanges avec les autres protagonistes de l'aventure, ses actions ou son attitude, il serait possible d'établir le profil psychologique d'un joueur sans interférer avec l'expérience de ce dernier, l'objectif étant d'exploiter ces informations pour faire correspondre les publicités affichées en jeu à sa personnalité. En mai dernier, Google précisait toutefois afin de faire taire les critiques naissantes qu'une telle demande ne signifiait pas qu'il avait forcément l'intention d'exploiter ce type de technologie.
Alors qu'aux Etats-Unis enfle une polémique relative à l'utilisation de "publicité comportementale" sur le réseau social Facebook, la publicité ciblée in game risque de provoquer l'ire des défenseurs de la vie privée. Du côté des joueurs, l'accueil est mitigé : certains s'indignent que les éditeurs trouvent le moyen de monétiser encore par la publicité des productions qui sont déjà vendues plusieurs dizaines d'euros pièce, tandis que d'autres estiment que ces réclames ajoutent encore au réalisme des jeux, en rappelant que les simulations sportives ont longtemps été ornées de fausses publicités...
Leader incontesté de la recherche en ligne, Google est à la recherche de nouveaux marchés sur lesquels étendre son emprise publicitaire comme en témoigne le récent lancement du projet Android, adressé à l'univers de la téléphonie mobile. Particulièrement lucratif, et touchant un très large bassin d'audience, le marché du jeu vidéo ne pouvait décemment être ignoré.
"Nous pensons que cet environnement riche est le parfait support pour délivrer des publicités pertinentes et ciblées qui en fin de compte profiteront aussi bien à l'utilisateur qu'à l'annonceur ou à l'éditeur de jeux vidéo", écrit un représentant de Google dans un communiqué adressé à l'AFP. "Nous sommes actuellement en train de conduire des tests pour déterminer la meilleure approche possible", ajoute-t-il.
Suite à l'acquisition d'AdScape, Google a déposé en avril dernier une demande de brevets relative à la la mise au point d'un dispositif qui permettrait d'établir le profil psychologique d'un internaute en fonction des actions qu'il accomplit dans un jeu ou univers en ligne tel que World of Warcraft ou Second Life. En analysant ses échanges avec les autres protagonistes de l'aventure, ses actions ou son attitude, il serait possible d'établir le profil psychologique d'un joueur sans interférer avec l'expérience de ce dernier, l'objectif étant d'exploiter ces informations pour faire correspondre les publicités affichées en jeu à sa personnalité. En mai dernier, Google précisait toutefois afin de faire taire les critiques naissantes qu'une telle demande ne signifiait pas qu'il avait forcément l'intention d'exploiter ce type de technologie.
Alors qu'aux Etats-Unis enfle une polémique relative à l'utilisation de "publicité comportementale" sur le réseau social Facebook, la publicité ciblée in game risque de provoquer l'ire des défenseurs de la vie privée. Du côté des joueurs, l'accueil est mitigé : certains s'indignent que les éditeurs trouvent le moyen de monétiser encore par la publicité des productions qui sont déjà vendues plusieurs dizaines d'euros pièce, tandis que d'autres estiment que ces réclames ajoutent encore au réalisme des jeux, en rappelant que les simulations sportives ont longtemps été ornées de fausses publicités...
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