En ce premier jour de PDC (Professional Developers Conference), la grand-messe réunissant les développeurs du monde entier, Microsoft a levé le voile sur Windows Azure. C'est Ray Ozzie, Chief Software Architect de la firme de Redmond, qui s'est chargé de l'annonce lors du premier keynote. Il s'agit pour Microsoft de concrétiser sa stratégie Software + Services, enfin diront les mauvaises langues, en offrant aux développeurs une plate-forme capable d'héberger en ligne tout ou partie de leurs applications avec un haut niveau de disponibilité et un haut degré d'adaptabilité. Windows Azure, c'est la possibilité pour tout un chacun de créer ses propres services en ligne, ou ses propres extensions d'application en ligne, sans se soucier de l'infrastructure réseau qui se cache derrière.
Microsoft se propose avec Windows Azure de simplifier qui plus est la gestion de données dans les datacenters : en effet, le système, qui intègre une couche de virtualisation, gère tout ce qui concerne la répartition de charge et la distribution des applications et données entre les centres de données. Au départ, ce sont deux datacenters aux Etats-Unis qui seront mis à disposition des applications Windows Azure avec à terme 11 datacenters dans le monde. Allant chasser sur les terres d'Amazon et d'IBM notamment, Microsoft entend s'appuyer sur l'une de ses plus grandes forces en proposant aux développeurs des outils classiques, comme la suite Visual Studio, pour créer des applications hébergées sur la plate-forme de services Azure. Ceux-ci auront même la possibilité de créer et de débugguer leurs applications sur leur propre poste de travail avant de les déployer dans les nuages, "in the clouds", sur les serveurs de Microsoft. Nécessairement, Microsoft envisage une utilisation d'Azure sur plusieurs périphériques, du PC, au Smartphone en passant bien sûr par le web.
Il convient de distinguer Windows Azure, qui regroupe l'ensemble des technologies de bas niveau pour le stockage, le calcul et la mise en réseau, des autres technologies utilisées dans la plate-forme de services Azure avec les services SQL pour la gestion des données, les services .NET ou encore les services Live et les services SharePoint et Microsoft Dynamics CRM. Les développeurs présents à la PDC 2008 se verront remettre une CTP ou version d'essai communautaire de Windows Azure.
Clairement destiné aux entreprises, Windows Azure n'est pas appelé à être connu, ni même peut être reconnu par le grand public. En effet, la stratégie de Microsoft se base sur des tiers : le premier tiers définissant les clients (Windows Vista, Windows Mobile, etc), le second tiers étant le serveur alors que le troisième tiers n'est autre que la brique Azure, une brique dont la vocation est de rester invisible. Il est à noter que Microsoft envisage de faire migrer peu à peu l'ensemble de ses services Live sur la plate-forme Azure qu'il s'agisse de Windows Live Hotmail, de MSN ou même du Xbox Live !. Si Ray Ozzie a évoqué la chose, aucun autre détail n'a été communiqué quant à un éventuel planning de migration.
Pour rendre Azure plus concret, Microsoft a présenté un service développé sur la plate-forme Azure et baptisé Bluehoo. Il s'agit ici d'une nouvelle génération de réseaux sociaux où l'on voit les gens à proximité disposant d'un périphérique Bluetooth. Il est alors possible de communiquer avec eux et de voir leurs centres d'intérêt. Une version de démonstration de Bluehoo est disponible ici.
Reste quelques inconnues... Les entreprises sont-elles prêtes à confier à Microsoft la gestion et le stockage de leurs données confidentielles ? Quant à la tarification, celle-ci a été brièvement évoquée en fin de présentation sans toutefois plus de précisions concrètes. Quant à l'avenir, Windows Azure est bien sûr appelé à évoluer et Microsoft évoque à terme le support de standards tiers comme PHP, Ruby, Eclipse ou Python.
Microsoft se propose avec Windows Azure de simplifier qui plus est la gestion de données dans les datacenters : en effet, le système, qui intègre une couche de virtualisation, gère tout ce qui concerne la répartition de charge et la distribution des applications et données entre les centres de données. Au départ, ce sont deux datacenters aux Etats-Unis qui seront mis à disposition des applications Windows Azure avec à terme 11 datacenters dans le monde. Allant chasser sur les terres d'Amazon et d'IBM notamment, Microsoft entend s'appuyer sur l'une de ses plus grandes forces en proposant aux développeurs des outils classiques, comme la suite Visual Studio, pour créer des applications hébergées sur la plate-forme de services Azure. Ceux-ci auront même la possibilité de créer et de débugguer leurs applications sur leur propre poste de travail avant de les déployer dans les nuages, "in the clouds", sur les serveurs de Microsoft. Nécessairement, Microsoft envisage une utilisation d'Azure sur plusieurs périphériques, du PC, au Smartphone en passant bien sûr par le web.
Il convient de distinguer Windows Azure, qui regroupe l'ensemble des technologies de bas niveau pour le stockage, le calcul et la mise en réseau, des autres technologies utilisées dans la plate-forme de services Azure avec les services SQL pour la gestion des données, les services .NET ou encore les services Live et les services SharePoint et Microsoft Dynamics CRM. Les développeurs présents à la PDC 2008 se verront remettre une CTP ou version d'essai communautaire de Windows Azure.
Clairement destiné aux entreprises, Windows Azure n'est pas appelé à être connu, ni même peut être reconnu par le grand public. En effet, la stratégie de Microsoft se base sur des tiers : le premier tiers définissant les clients (Windows Vista, Windows Mobile, etc), le second tiers étant le serveur alors que le troisième tiers n'est autre que la brique Azure, une brique dont la vocation est de rester invisible. Il est à noter que Microsoft envisage de faire migrer peu à peu l'ensemble de ses services Live sur la plate-forme Azure qu'il s'agisse de Windows Live Hotmail, de MSN ou même du Xbox Live !. Si Ray Ozzie a évoqué la chose, aucun autre détail n'a été communiqué quant à un éventuel planning de migration.
Pour rendre Azure plus concret, Microsoft a présenté un service développé sur la plate-forme Azure et baptisé Bluehoo. Il s'agit ici d'une nouvelle génération de réseaux sociaux où l'on voit les gens à proximité disposant d'un périphérique Bluetooth. Il est alors possible de communiquer avec eux et de voir leurs centres d'intérêt. Une version de démonstration de Bluehoo est disponible ici.
Reste quelques inconnues... Les entreprises sont-elles prêtes à confier à Microsoft la gestion et le stockage de leurs données confidentielles ? Quant à la tarification, celle-ci a été brièvement évoquée en fin de présentation sans toutefois plus de précisions concrètes. Quant à l'avenir, Windows Azure est bien sûr appelé à évoluer et Microsoft évoque à terme le support de standards tiers comme PHP, Ruby, Eclipse ou Python.
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