Alors que les débats relatifs à la loi "Création et Internet" battent leur plein à l'Assemblée nationale, la tension monte sur Internet, jusqu'à faire une victime collatérale: le site jaimelesartistes.fr. Lancé fin octobre par le ministère de la Culture et pensé comme un espace de sensibilisation à la question du piratage, le site a été victime "d'attaques incessantes de la part des pirates du net, qui l'ont obligé à fermer temporairement", selon un communiqué émanant de la rue de Valois.
Inoffensif, puisque fermé aux commentaires des internautes, le site a été placé sous les feux de la rampe dès le début des débats relatifs à la Hadopi : plusieurs députés se sont en effet plaints d'avoir reçu des courriers électroniques non sollicités leur enjoignant d'aller consulter jaimelesartistes.fr.
La "mobilisation des groupes de pression qui s'opposent aux droits des artistes et des entreprises culturelles (...) prive ainsi de tribune ceux qui défendent - concrètement, grâce au projet de loi Création et Internet, et non par de simples déclarations d'intention - les créateurs et ceux qui les soutiennent", a déploré le ministère de la Culture. Le nom de domaine n'est pour l'instant plus associé à aucun site, mais la vitrine du projet de loi "Hadopi" devrait signer son retour en ligne dans les prochains jours, le temps sans doute pour ses responsables d'en verrouiller l'hébergement, de façon à résister à d'éventuelles tentatives d'attaque.
L'examen de la loi "Création et Internet" devrait reprendre à l'Assemblée à partir du 31 mars prochain.
Inoffensif, puisque fermé aux commentaires des internautes, le site a été placé sous les feux de la rampe dès le début des débats relatifs à la Hadopi : plusieurs députés se sont en effet plaints d'avoir reçu des courriers électroniques non sollicités leur enjoignant d'aller consulter jaimelesartistes.fr.
La "mobilisation des groupes de pression qui s'opposent aux droits des artistes et des entreprises culturelles (...) prive ainsi de tribune ceux qui défendent - concrètement, grâce au projet de loi Création et Internet, et non par de simples déclarations d'intention - les créateurs et ceux qui les soutiennent", a déploré le ministère de la Culture. Le nom de domaine n'est pour l'instant plus associé à aucun site, mais la vitrine du projet de loi "Hadopi" devrait signer son retour en ligne dans les prochains jours, le temps sans doute pour ses responsables d'en verrouiller l'hébergement, de façon à résister à d'éventuelles tentatives d'attaque.
L'examen de la loi "Création et Internet" devrait reprendre à l'Assemblée à partir du 31 mars prochain.
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