L'éditeur français des solutions Mandriva Linux annonce aujourd'hui la disponibilité de Mandriva Linux 2009 Spring en version finale. Initialement développée en juillet 1998 sous le nom de Mandrake Linux, la distribution compterait à ce jour 4 à 5 millions d'utilisateurs à travers le monde.
Pour cette nouvelle mouture, la société a misé sur l'ergonomie de l'interface tout en axant sur un usage multimédia. L'interface choisie par défaut est KDE en version 4.2.2 mais il est toujours possible d'installer GNOME (v 2.26) ou un autre gestionnaire de fenêtres. Nous retrouvons toujours l'intégration de Compiz qui permet d'obtenir des effets 3D. Selon Anne Nicolas-Velu, vice-président Engineering de Mandriva, ce serait d'ailleurs un élément crucial pour populariser le système.
La société Mandriva s'investit dans plusieurs projets, notamment ceux concernant la sémantique tel que Nepomuk et Scribo. A ce sujet, Hervé Yahi, PDG de la société, explique : « pour avoir plus d'utilisateurs, il nous faut une rupture technologique (...) c'est par exemple ce qu'a fait Apple avec l'iPhone ». Alors qu'aujourd'hui c'est à l'utilisateur de faire le lien entre l'ensemble des informations relatives à la réalisation d'une tâche (emails, événements, lieux géographiques, contacts...), la technologie de Nepomuk - un peu plus intégrée au sein de cette version - permet de déléguer ce travail au système lui-même.
Mandriva Linux 2009 Spring embarque également plusieurs outils de sécurité comme un contrôle parental afin de gérer les plages d'horaires autorisant les connexions à Internet ainsi qu'un pare-feu interactif. « Le pare-feu est basé sur des briques open source et présenté en mode graphique pour que l'utilisateur n'ait pas à ouvrir le terminal », explique Anne Nicolas-Velu.
L'un des autres points de sécurité que l'on trouve rarement au sein des distributions de Linux concerne la sauvegarde des données. Si Canonical LTD, éditeur d'Ubuntu, prévoit d'intégrer des services web au sein de son système, la semaine prochaine Mandriva dévoilera une solution de sauvegarde en ligne directement embarquée et baptisée Mandriva Click and Backup. « Cette solution se divise en deux parties », affirme Mme Nicolas-Velu, « d'un côté nous avons un utilitaire pour choisir les fichiers devant être sauvegardés de manière chiffrée, puis de l'autre nous avons un espace de stockage en ligne ». Pour ce service - que l'on pourrait comparer à l'iDisk d'Apple - Mandriva a signé un partenariat avec la société Rackspace, spécialisée dans les solutions d'hébergement à destination des entreprises. Cet espace de stockage sera accessible à la manière d'un disque réseau, disposera de fonctionnalités de partage, de restauration et garantira une disponibilité d'accès, de confidentialité et de bande passante. Si aucun tarif n'a été communiqué à ce sujet, les offres débuteront à partir de 20 Go « à des prix très compétitifs », nous assure-t-on.
Parallèlement à la distribution principale, Mandriva développe une version optimisée pour les netbooks baptisée Mandriva Mini. Afin d'obtenir un démarrage rapide du système (une dizaine de secondes), l'équipe s'est jointe aux développeurs de Moblin pour travailler sur un noyau de Linux optimisé. Le gestionnaire de batterie est plus efficace avec notamment des composants développés par Intel. Aussi, les données du disque sont pré-chargées (prefetch) pour un accès plus rapide au fichiers. Le serveur graphique X.Org a également été revu et selon Olivier Blin, Ingénieur Linux de Mandriva, ces modifications devraient prochainement être distribuées à la communauté entière. Le gestionnaire de fenêtres sur Mandriva Mini est LXDE, plus léger que KDE.
A l'avenir, l'équipe de Mandriva - composée de 45 personnes dans l'Hexagone - souhaite se pencher sur l'idée d'un Web OS, à l'image de la distribution gOS. Mandriva planche également sur la technologie de démarrage instantané (Instant On), non seulement pour Linux mais aussi pour Windows. Instant On sera commercialisé aux OEM pour 1 euro par machine à partir du mois de juin. Enfin, la firme pourrait aussi s'aventurer du côté du BIOS libre.
Si le PDG Hervé Yahi fait mention des netbooks et des MID, il précise cependant : « je ne vise pas le marché du téléphone mobile ». Face à la montée d'Android, il reste sur une position défensive : « je n'ai pas d'avis sur Android. On cite toujours Google comme concurrent d'un peu tout. Ca va sûrement inquiéter des acteurs. Pour l'instant on s'occupe du court terme et du moyen terme. Il faut voir ce qu'Android va donner. Mais c'est intéressant à suivre ».
Pour de plus amples informations sur Mandriva Linux, rendez-vous ici. Mandriva Linux 2009 Spring sortira officiellement demain sur le site de l'éditeur. Vous pourrez également télécharger le système depuis la logithèque de Clubic dès sa disponibilité.
Pour cette nouvelle mouture, la société a misé sur l'ergonomie de l'interface tout en axant sur un usage multimédia. L'interface choisie par défaut est KDE en version 4.2.2 mais il est toujours possible d'installer GNOME (v 2.26) ou un autre gestionnaire de fenêtres. Nous retrouvons toujours l'intégration de Compiz qui permet d'obtenir des effets 3D. Selon Anne Nicolas-Velu, vice-président Engineering de Mandriva, ce serait d'ailleurs un élément crucial pour populariser le système.
La société Mandriva s'investit dans plusieurs projets, notamment ceux concernant la sémantique tel que Nepomuk et Scribo. A ce sujet, Hervé Yahi, PDG de la société, explique : « pour avoir plus d'utilisateurs, il nous faut une rupture technologique (...) c'est par exemple ce qu'a fait Apple avec l'iPhone ». Alors qu'aujourd'hui c'est à l'utilisateur de faire le lien entre l'ensemble des informations relatives à la réalisation d'une tâche (emails, événements, lieux géographiques, contacts...), la technologie de Nepomuk - un peu plus intégrée au sein de cette version - permet de déléguer ce travail au système lui-même.
Mandriva Linux 2009 Spring embarque également plusieurs outils de sécurité comme un contrôle parental afin de gérer les plages d'horaires autorisant les connexions à Internet ainsi qu'un pare-feu interactif. « Le pare-feu est basé sur des briques open source et présenté en mode graphique pour que l'utilisateur n'ait pas à ouvrir le terminal », explique Anne Nicolas-Velu.
L'un des autres points de sécurité que l'on trouve rarement au sein des distributions de Linux concerne la sauvegarde des données. Si Canonical LTD, éditeur d'Ubuntu, prévoit d'intégrer des services web au sein de son système, la semaine prochaine Mandriva dévoilera une solution de sauvegarde en ligne directement embarquée et baptisée Mandriva Click and Backup. « Cette solution se divise en deux parties », affirme Mme Nicolas-Velu, « d'un côté nous avons un utilitaire pour choisir les fichiers devant être sauvegardés de manière chiffrée, puis de l'autre nous avons un espace de stockage en ligne ». Pour ce service - que l'on pourrait comparer à l'iDisk d'Apple - Mandriva a signé un partenariat avec la société Rackspace, spécialisée dans les solutions d'hébergement à destination des entreprises. Cet espace de stockage sera accessible à la manière d'un disque réseau, disposera de fonctionnalités de partage, de restauration et garantira une disponibilité d'accès, de confidentialité et de bande passante. Si aucun tarif n'a été communiqué à ce sujet, les offres débuteront à partir de 20 Go « à des prix très compétitifs », nous assure-t-on.
Parallèlement à la distribution principale, Mandriva développe une version optimisée pour les netbooks baptisée Mandriva Mini. Afin d'obtenir un démarrage rapide du système (une dizaine de secondes), l'équipe s'est jointe aux développeurs de Moblin pour travailler sur un noyau de Linux optimisé. Le gestionnaire de batterie est plus efficace avec notamment des composants développés par Intel. Aussi, les données du disque sont pré-chargées (prefetch) pour un accès plus rapide au fichiers. Le serveur graphique X.Org a également été revu et selon Olivier Blin, Ingénieur Linux de Mandriva, ces modifications devraient prochainement être distribuées à la communauté entière. Le gestionnaire de fenêtres sur Mandriva Mini est LXDE, plus léger que KDE.
A l'avenir, l'équipe de Mandriva - composée de 45 personnes dans l'Hexagone - souhaite se pencher sur l'idée d'un Web OS, à l'image de la distribution gOS. Mandriva planche également sur la technologie de démarrage instantané (Instant On), non seulement pour Linux mais aussi pour Windows. Instant On sera commercialisé aux OEM pour 1 euro par machine à partir du mois de juin. Enfin, la firme pourrait aussi s'aventurer du côté du BIOS libre.
Si le PDG Hervé Yahi fait mention des netbooks et des MID, il précise cependant : « je ne vise pas le marché du téléphone mobile ». Face à la montée d'Android, il reste sur une position défensive : « je n'ai pas d'avis sur Android. On cite toujours Google comme concurrent d'un peu tout. Ca va sûrement inquiéter des acteurs. Pour l'instant on s'occupe du court terme et du moyen terme. Il faut voir ce qu'Android va donner. Mais c'est intéressant à suivre ».
Pour de plus amples informations sur Mandriva Linux, rendez-vous ici. Mandriva Linux 2009 Spring sortira officiellement demain sur le site de l'éditeur. Vous pourrez également télécharger le système depuis la logithèque de Clubic dès sa disponibilité.
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