L'entrepreneur sud-africain Mark Shuttleworth, fondateur du projet Ubuntu et de la société qui le soutient, Canonical, déclare ne pas avoir engagé de discussions avec Microsoft sur un éventuel accord de partenariat. Ubuntu ne sera donc pas la prochaine distribution GNU/Linux, système d'exploitation libre, à signer avec le numéro un mondial du logiciel (propriétaire) un accord autour de l'interopérabilité.
"Nous refusons de discuter n'importe quel type d'accord avec Microsoft sous la menace", a souligné Shuttleworth sur son blog, dans un billet daté du 16 juin 2007. Avant d'insister : "La promesse de Microsoft de ne pas poursuivre (ses partenaires) pour violation de brevets non spécifiés n'a aucune valeur. Elle ne protège pas les utilisateurs contre le vrai risque d'une poursuite en justice autour des brevets par un pur détenteur d'IP (propriété intellectuelle)".
Mark Shuttleworth a néanmoins conclu : "Je salue l'engagement de Microsoft en faveur d'une interopérabilité entre Linux et le monde Windows - et je crois qu'Ubuntu bénéficiera de n'importe quel investissement réalisé en ce sens, considérant que le code sera sans aucun doute libre [...] Nous pensons que c'est la liberté du logiciel libre qui fait sa puissance, pas (uniquement) le fait que le code soit ouvert. Notre rôle n'est pas d'être des idéologues en chef du mouvement, notre rôle est de fournir les avantages de cette liberté à l'audience la plus large possible".
"Nous refusons de discuter n'importe quel type d'accord avec Microsoft sous la menace", a souligné Shuttleworth sur son blog, dans un billet daté du 16 juin 2007. Avant d'insister : "La promesse de Microsoft de ne pas poursuivre (ses partenaires) pour violation de brevets non spécifiés n'a aucune valeur. Elle ne protège pas les utilisateurs contre le vrai risque d'une poursuite en justice autour des brevets par un pur détenteur d'IP (propriété intellectuelle)".
Mark Shuttleworth a néanmoins conclu : "Je salue l'engagement de Microsoft en faveur d'une interopérabilité entre Linux et le monde Windows - et je crois qu'Ubuntu bénéficiera de n'importe quel investissement réalisé en ce sens, considérant que le code sera sans aucun doute libre [...] Nous pensons que c'est la liberté du logiciel libre qui fait sa puissance, pas (uniquement) le fait que le code soit ouvert. Notre rôle n'est pas d'être des idéologues en chef du mouvement, notre rôle est de fournir les avantages de cette liberté à l'audience la plus large possible".
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