Mandriva n'aura pas raté l'automne, période à laquelle fleurissent généralement les nouvelles distributions Linux. L'éditeur a en effet mis en ligne dans la nuit les différentes variantes de son nouveau produit phare, Mandriva Linux 2010. Toujours déclinée en plusieurs éditions, allant du 100% open source à l'édition PowerPack destinée aux professionnels, la distribution poste de travail de Mandriva s'ouvre pour cette version 2010 à diverses nouveautés, allant des derniers environnements de bureau en date à Moblin, en passant par un dispositif prometteur, surnommé « bureau intelligent ».
Si par défaut, Mandriva Linux adopte KDE, ici en version 4.3.2, il est également possible d'opter pour Gnome (2.2.28), voire LXDE pour les machines les plus anciennes. A l'installation, la 2010 se charge d'ailleurs d'analyser la configuration de votre machine pour vous proposer par défaut le choix adapté au niveau de performances dont vous disposez. « Aujourd'hui, environ 45% des machines équipées de Mandriva sont sous Gnome, contre 55% pour KDE. Plus ça va, et plus nous pensons qu'il faut conserver cette diversité », explique Anne Nicolas-Velu, VP Engineering de Mandriva.
En complément, Mandriva 2010 s'ouvre cette année aux paquets issus du projet Moblin (codéveloppé par Intel), qui vise à dispenser une interface utilisateur légère et adaptée aux écrans de petite dimension tels que ceux des netbooks. Du côté matériel cette fois, l'éditeur se félicite d'être parmi les premiers à avoir intégré les pilotes nécessaires au fonctionnement de la plateforme Poulsbo, de plus en plus souvent associée aux processeurs Atom d'Intel. Mandriva 2010 avec KDE
Également disponible en option : l'environnement Sugar, issu du programme OLPC et destiné à des enfants en phase de découverte de l'univers informatique. On notera par ailleurs l'apparition systématique d'un compte "invité", idéal pour laisser un ami surfer quelques minutes depuis son ordinateur, sans compromettre ni sa propre session, ni sa vie privée puisque les données générées sont stockées dans un dossier TMP et nettoyées à chaque fermeture. Sur le plan technique, Mandriva 2010 inaugure Plymouth, pour un démarrage plus animé qu'avec Splashy, ainsi qu'un nouvel outil de partitionnement, plus visuel. On notera également l'intégration du media center Moovida, ainsi que de nouveaux outils dédiés à la virtualisation (VirtualBox 3 notamment).
Parmi d'autres nouveautés, Mandriva met un accent tout particulier sur une nouvelle fonctionnalité, le "bureau intelligent" ou smart desktop. Issu du projet de recherche Nepomuk, il part du principe que trop souvent en informatique, les fichiers et informations sont rangés en fonction de l'application qui les stocke ou les a générés, alors que l'utilisateur a finalement besoin d'un classement centré sur ses tâches et projets. A l'aide des logiciels associés à ce smart desktop, on pourra donc rattacher ses mails, documents et dossiers à une tâche en cours. Par la suite, un moteur d'analyse sémantique, relativement simple pour l'instant, se chargera de suggérer pour chaque nouveau contenu reçu ou produit l'association à un projet. Un gestionnaire, Task Desktop, regroupe ces différentes données et permet de les administrer.
Mandriva 2010 est déclinée en différentes éditions : Mandriva Free, la version 100% open source, Mandriva One, destinée au grand public et munie de certains pilotes et logiciels propriétaires (outils Adobe par exemple) et Mandriva Powerpack, la version payante, facturée 49 euros, qui vient accompagnée d'un logiciel lecteur de DVD et comprend trois mois de support technique ou d'assistance.
Si par défaut, Mandriva Linux adopte KDE, ici en version 4.3.2, il est également possible d'opter pour Gnome (2.2.28), voire LXDE pour les machines les plus anciennes. A l'installation, la 2010 se charge d'ailleurs d'analyser la configuration de votre machine pour vous proposer par défaut le choix adapté au niveau de performances dont vous disposez. « Aujourd'hui, environ 45% des machines équipées de Mandriva sont sous Gnome, contre 55% pour KDE. Plus ça va, et plus nous pensons qu'il faut conserver cette diversité », explique Anne Nicolas-Velu, VP Engineering de Mandriva.
En complément, Mandriva 2010 s'ouvre cette année aux paquets issus du projet Moblin (codéveloppé par Intel), qui vise à dispenser une interface utilisateur légère et adaptée aux écrans de petite dimension tels que ceux des netbooks. Du côté matériel cette fois, l'éditeur se félicite d'être parmi les premiers à avoir intégré les pilotes nécessaires au fonctionnement de la plateforme Poulsbo, de plus en plus souvent associée aux processeurs Atom d'Intel. Mandriva 2010 avec KDE
Également disponible en option : l'environnement Sugar, issu du programme OLPC et destiné à des enfants en phase de découverte de l'univers informatique. On notera par ailleurs l'apparition systématique d'un compte "invité", idéal pour laisser un ami surfer quelques minutes depuis son ordinateur, sans compromettre ni sa propre session, ni sa vie privée puisque les données générées sont stockées dans un dossier TMP et nettoyées à chaque fermeture. Sur le plan technique, Mandriva 2010 inaugure Plymouth, pour un démarrage plus animé qu'avec Splashy, ainsi qu'un nouvel outil de partitionnement, plus visuel. On notera également l'intégration du media center Moovida, ainsi que de nouveaux outils dédiés à la virtualisation (VirtualBox 3 notamment).
Parmi d'autres nouveautés, Mandriva met un accent tout particulier sur une nouvelle fonctionnalité, le "bureau intelligent" ou smart desktop. Issu du projet de recherche Nepomuk, il part du principe que trop souvent en informatique, les fichiers et informations sont rangés en fonction de l'application qui les stocke ou les a générés, alors que l'utilisateur a finalement besoin d'un classement centré sur ses tâches et projets. A l'aide des logiciels associés à ce smart desktop, on pourra donc rattacher ses mails, documents et dossiers à une tâche en cours. Par la suite, un moteur d'analyse sémantique, relativement simple pour l'instant, se chargera de suggérer pour chaque nouveau contenu reçu ou produit l'association à un projet. Un gestionnaire, Task Desktop, regroupe ces différentes données et permet de les administrer.
Mandriva 2010 est déclinée en différentes éditions : Mandriva Free, la version 100% open source, Mandriva One, destinée au grand public et munie de certains pilotes et logiciels propriétaires (outils Adobe par exemple) et Mandriva Powerpack, la version payante, facturée 49 euros, qui vient accompagnée d'un logiciel lecteur de DVD et comprend trois mois de support technique ou d'assistance.
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