Alors que la Chine vient de franchir la barre des 400 millions d'internautes, le gouvernement du pays a annoncé hier son désir de renforcer sa surveillance du Net.
Le chef du Bureau d'information du Conseil d'Etat Wang Chen a ainsi déclaré que la sanction des crimes en ligne allait s'intensifier, notamment à travers la poursuite d'une campagne de répression qui avait entraîné l'arrestation de plus de 5500 suspects l'année dernière. Selon l'agence Xinhua, il s'agirait principalement d'affaires de « trafics en ligne », en particulier en matière de pédophilie.
Mais ce n'est pas tout : Wang a également expliqué que la Chine désirait renforcer la surveillance des « informations dangereuses » véhiculées par les « forces hostiles d'outre-mer qui s'infiltrent via Internet ». En d'autres termes, le pays compte accentuer le blocage de l'information issue de sites étrangers : une situation qui n'est pas sans rappeler les tensions entre Google et le gouvernement chinois, qui s'étaient soldées par une redirection de l'adresse chinoise du moteur sur sa version hongkongaise. Mais ce n'est pas le seul site concerné, puisque depuis l'année dernière, Facebook, Twitter et Youtube se sont également attirés les foudres du pays.
Cette annonce fait écho à la modification par le gouvernement chinois, le 29 avril dernier, d'une loi portant sur les secrets d'Etat, renforçant le pouvoir des autorités du pays sur les sociétés de téléphonie et d'Internet. La nouvelle mouture de cette loi définie comme secrets d'Etat « les affaires militaires, la politique étrangère, l'économie, les projets de développement social, la technologie et "d'autres secrets définis par les autorités" » a détaillé Reuters. Une définition des plus ouvertes...
La loi exige également des fournisseurs de téléphonie et d'accès à Internet une coopération totale avec les autorités, dans les enquêtes menées sur la diffusion de secrets d'Etat. Une pratique qui était déjà effective sur le territoire avant la modification de la loi, mais qui est désormais officielle.
Des modifications et des déclarations qui ne plaisent bien évidemment pas aux associations de défense des droits de l'Homme, qui accusent le gouvernement chinois de vouloir étouffer tout débat pouvant porter atteinte à la domination du parti communiste : les sites évoquant les minorités ethniques telles que les Tibétains, les Ouïghours ou encore les Mongols sont à ce titre particulièrement surveillés et censurés dès que les discussions s'échauffent un peu trop au goût des autorités.
Le problème Google semble aujourd'hui n'avoir été qu'une goutte d'eau dans la mer de l'Internet chinois, qui n'en a clairement pas terminé avec le filtrage de contenu...
Le chef du Bureau d'information du Conseil d'Etat Wang Chen a ainsi déclaré que la sanction des crimes en ligne allait s'intensifier, notamment à travers la poursuite d'une campagne de répression qui avait entraîné l'arrestation de plus de 5500 suspects l'année dernière. Selon l'agence Xinhua, il s'agirait principalement d'affaires de « trafics en ligne », en particulier en matière de pédophilie.
Mais ce n'est pas tout : Wang a également expliqué que la Chine désirait renforcer la surveillance des « informations dangereuses » véhiculées par les « forces hostiles d'outre-mer qui s'infiltrent via Internet ». En d'autres termes, le pays compte accentuer le blocage de l'information issue de sites étrangers : une situation qui n'est pas sans rappeler les tensions entre Google et le gouvernement chinois, qui s'étaient soldées par une redirection de l'adresse chinoise du moteur sur sa version hongkongaise. Mais ce n'est pas le seul site concerné, puisque depuis l'année dernière, Facebook, Twitter et Youtube se sont également attirés les foudres du pays.
Cette annonce fait écho à la modification par le gouvernement chinois, le 29 avril dernier, d'une loi portant sur les secrets d'Etat, renforçant le pouvoir des autorités du pays sur les sociétés de téléphonie et d'Internet. La nouvelle mouture de cette loi définie comme secrets d'Etat « les affaires militaires, la politique étrangère, l'économie, les projets de développement social, la technologie et "d'autres secrets définis par les autorités" » a détaillé Reuters. Une définition des plus ouvertes...
La loi exige également des fournisseurs de téléphonie et d'accès à Internet une coopération totale avec les autorités, dans les enquêtes menées sur la diffusion de secrets d'Etat. Une pratique qui était déjà effective sur le territoire avant la modification de la loi, mais qui est désormais officielle.
Des modifications et des déclarations qui ne plaisent bien évidemment pas aux associations de défense des droits de l'Homme, qui accusent le gouvernement chinois de vouloir étouffer tout débat pouvant porter atteinte à la domination du parti communiste : les sites évoquant les minorités ethniques telles que les Tibétains, les Ouïghours ou encore les Mongols sont à ce titre particulièrement surveillés et censurés dès que les discussions s'échauffent un peu trop au goût des autorités.
Le problème Google semble aujourd'hui n'avoir été qu'une goutte d'eau dans la mer de l'Internet chinois, qui n'en a clairement pas terminé avec le filtrage de contenu...
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