Le projet de Facebook libre et décentralisé n'a plus besoin d'argent. Qu'on se le tienne pour dit, même si sa page sur la plate-forme Kickstarter permet toujours de faire des dons jusqu'au 1er juin, le site Diaspora prévient qu'ils ont atteint leur objectif deux semaines avant la fin. Et ce sont donc plus de 175 000 euros qui ont été récoltés auprès de presque 4 800 internautes.
A l'origine, quatre étudiants de l'institut de mathématiques de l'université de New-York, aux Etats-Unis. Et un constat : avec les nouveautés comme Open Graph, présenté à la conférence F8, le leader du genre, Facebook, ne se dirige pas vraiment vers plus d'ouverture et de liberté. Contrôle de plus en plus difficile des informations publiées et partagées aux partenaires du site, implémentation un peu partout sur le web... Dan Grippi, Max Salzberg, Raphael Sofaer et Ilya Zhitomirsky ont décidé de proposer une alternative. Plus ouverte car distribuée sous licence aGPL (en anglais), des échanges sécurisés, et un contrôle total de l'internaute sur ses informations personnelles.
En somme, Diaspora se veut l'équivalent d'Identi.ca, un Twitter-like ouvert, pour Facebook. Et les donateurs ont l'air d'y croire, puisque la page Kickstarter de Diaspora précise qu'il leur faut 10 000 dollars avant le 1er juin pour se lancer. Avec 165 000 dollars de plus - le chiffre continue sa progression, nul doute que la petite équipe pourra se lancer en septembre, comme prévu. Un prototype existe déjà, mais peu d'informations ont encore filtré, à part les déclarations sur les licences libres utilisées.
Ainsi, on ne sait quelles solutions seront offertes aux internautes pour leur faciliter l'installation de Diaspora. Car en voulant décentraliser leur réseau, les quatre étudiants attendent que les utilisateurs installent leur propre serveur personnel. Une manipulation un brin plus compliquée que la saisie d'une adresse email, qui pourrait rebuter une partie de 400 millions d'utilisateurs du réseau Facebook.
A l'origine, quatre étudiants de l'institut de mathématiques de l'université de New-York, aux Etats-Unis. Et un constat : avec les nouveautés comme Open Graph, présenté à la conférence F8, le leader du genre, Facebook, ne se dirige pas vraiment vers plus d'ouverture et de liberté. Contrôle de plus en plus difficile des informations publiées et partagées aux partenaires du site, implémentation un peu partout sur le web... Dan Grippi, Max Salzberg, Raphael Sofaer et Ilya Zhitomirsky ont décidé de proposer une alternative. Plus ouverte car distribuée sous licence aGPL (en anglais), des échanges sécurisés, et un contrôle total de l'internaute sur ses informations personnelles.
En somme, Diaspora se veut l'équivalent d'Identi.ca, un Twitter-like ouvert, pour Facebook. Et les donateurs ont l'air d'y croire, puisque la page Kickstarter de Diaspora précise qu'il leur faut 10 000 dollars avant le 1er juin pour se lancer. Avec 165 000 dollars de plus - le chiffre continue sa progression, nul doute que la petite équipe pourra se lancer en septembre, comme prévu. Un prototype existe déjà, mais peu d'informations ont encore filtré, à part les déclarations sur les licences libres utilisées.
Ainsi, on ne sait quelles solutions seront offertes aux internautes pour leur faciliter l'installation de Diaspora. Car en voulant décentraliser leur réseau, les quatre étudiants attendent que les utilisateurs installent leur propre serveur personnel. Une manipulation un brin plus compliquée que la saisie d'une adresse email, qui pourrait rebuter une partie de 400 millions d'utilisateurs du réseau Facebook.
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