La polémique et les interrogations enflent au sujet des Google cars et des informations qu'elles recueillent. Aussi bien en Europe mais également aux Etats-Unis des recours se multiplient afin que la firme désindexe ou efface certaines des données collectées. C'est notamment le cas d'une class-action (action collective) qui pourrait rassembler plusieurs millions de plaignants chez l'Oncle Sam.
Les données « sniffées » par Google semblent apporter nombre de déboires. Selon Computerworld, une action collective serait menée pour éviter que Google ne prélève des informations portant sur les réseaux WiFi. L'action en justice viserait à condamner la firme à « payer la somme de 10.000 dollars à chaque donnée illégalement enregistrée », estime la Cour. Le motif invoqué est la violation des lois fédérales portant sur la vie privée et le recueil de données.
Si Google a expliqué qu'il avait, depuis, arrêté de collecter ce type de données, le géant doit désormais montrer qu'il souhaite bien supprimer ces informations. Le premier coup de semonce est venu d'Allemagne où des associations ont voulu mettre ce débat sur la place publique.
Quelques jours plus tard, le blog officiel de la firme de Mountain View faisait état de données collectées « par erreur » en Irlande. Suite à des demandes de la part de l'Irish Data Protection Authority (la Cnil irlandaise) portant sur le retrait de données concernant encore une fois les adresses SSID et MAC, Google confiait alors être passé par une entreprise tierce, faisant foi de la suppression des informations.
Contactée par nos soins, la Cnil a, pour sa part, confirmé qu'« une enquête est actuellement en cours. Mais aucune autre information ne pourra être donnée, du fait de la confidentialité de l'enquête ». On peut donc estimer que Google fasse amende honorable en effaçant sur demande toutes les données contestées.
Si la firme n'a pas commenté l'action collective aux Etats-Unis, il faut croire que les conséquences en matière d'image de cet épisode auraient pu virer au désastre. Vaste collecteur de données, Big Brother, toutes ces critiques ont été formulées à l'encontre de celui dont le slogan est « Don't be evil »...
Les données « sniffées » par Google semblent apporter nombre de déboires. Selon Computerworld, une action collective serait menée pour éviter que Google ne prélève des informations portant sur les réseaux WiFi. L'action en justice viserait à condamner la firme à « payer la somme de 10.000 dollars à chaque donnée illégalement enregistrée », estime la Cour. Le motif invoqué est la violation des lois fédérales portant sur la vie privée et le recueil de données.
Si Google a expliqué qu'il avait, depuis, arrêté de collecter ce type de données, le géant doit désormais montrer qu'il souhaite bien supprimer ces informations. Le premier coup de semonce est venu d'Allemagne où des associations ont voulu mettre ce débat sur la place publique.
Quelques jours plus tard, le blog officiel de la firme de Mountain View faisait état de données collectées « par erreur » en Irlande. Suite à des demandes de la part de l'Irish Data Protection Authority (la Cnil irlandaise) portant sur le retrait de données concernant encore une fois les adresses SSID et MAC, Google confiait alors être passé par une entreprise tierce, faisant foi de la suppression des informations.
Contactée par nos soins, la Cnil a, pour sa part, confirmé qu'« une enquête est actuellement en cours. Mais aucune autre information ne pourra être donnée, du fait de la confidentialité de l'enquête ». On peut donc estimer que Google fasse amende honorable en effaçant sur demande toutes les données contestées.
Si la firme n'a pas commenté l'action collective aux Etats-Unis, il faut croire que les conséquences en matière d'image de cet épisode auraient pu virer au désastre. Vaste collecteur de données, Big Brother, toutes ces critiques ont été formulées à l'encontre de celui dont le slogan est « Don't be evil »...
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