Un actionnaire de Sybase vient de déposer une plainte pour bloquer la vente de l'entreprise à l'éditeur logiciel SAP. Selon lui, le prix de vente, de 5,8 milliards de dollars, n'est pas juste. La plainte a été déposée auprès d'un tribunal californien.
Stephen Alberti, actionnaire de Sybase résidant à New-York, vise avec sa plainte la mise en place d'une action de groupe. La fusion entre SAP et Sybase prévoit un nombre de clauses qui « servent de moyens de dissuasion contre d'autres enchérisseurs potentiels, pour assurer la vente de l'entreprise à SAP, » selon les termes de la plainte.
SAP surévalue-t-il le prix de Sybase pour éviter une offre concurrente ? C'est ce qui a été dit par plusieurs observateurs Mais cette thèse est aujourd'hui contrée par Stephen Alberti, qui estime que le prix est trop bas, et que les dirigeants « se sont engagés dans un processus qui leur est favorable au détriment des actionnaires de Sybase. »
Sybase et SAP sont visées en temps que personnes morales, mais la plainte cite également plusieurs dirigeants, y compris le PDG de Sybase, John Chen. Ni SAP ni Sybase n'ont fait de commentaire pour l'instant. D'autres plaintes pourraient cependant être déposées, et obliger les deux entreprises à réagir. Ainsi, le cabinet d'avocats américain Finkelstein Thompson a annoncé qu'il « enquêtait sur d'éventuels griefs » de la part des actionnaires de Sybase.
L'accord entre Sybase et SAP prévoit d'ailleurs que le conseil d'administration du second « ne puisse négocier ou rechercher aucune offre supérieure. » Quoi qu'il en soit, l'accord de rachat reste conditionné à l'acceptation par les autorités de régulation et par l'assemblée générale des actionnaires, avant la finalisation prévue pour le troisième trimestre 2010.
Stephen Alberti, actionnaire de Sybase résidant à New-York, vise avec sa plainte la mise en place d'une action de groupe. La fusion entre SAP et Sybase prévoit un nombre de clauses qui « servent de moyens de dissuasion contre d'autres enchérisseurs potentiels, pour assurer la vente de l'entreprise à SAP, » selon les termes de la plainte.
SAP surévalue-t-il le prix de Sybase pour éviter une offre concurrente ? C'est ce qui a été dit par plusieurs observateurs Mais cette thèse est aujourd'hui contrée par Stephen Alberti, qui estime que le prix est trop bas, et que les dirigeants « se sont engagés dans un processus qui leur est favorable au détriment des actionnaires de Sybase. »
Sybase et SAP sont visées en temps que personnes morales, mais la plainte cite également plusieurs dirigeants, y compris le PDG de Sybase, John Chen. Ni SAP ni Sybase n'ont fait de commentaire pour l'instant. D'autres plaintes pourraient cependant être déposées, et obliger les deux entreprises à réagir. Ainsi, le cabinet d'avocats américain Finkelstein Thompson a annoncé qu'il « enquêtait sur d'éventuels griefs » de la part des actionnaires de Sybase.
L'accord entre Sybase et SAP prévoit d'ailleurs que le conseil d'administration du second « ne puisse négocier ou rechercher aucune offre supérieure. » Quoi qu'il en soit, l'accord de rachat reste conditionné à l'acceptation par les autorités de régulation et par l'assemblée générale des actionnaires, avant la finalisation prévue pour le troisième trimestre 2010.
-
Auteur
-
Origine