Suite à la polémique provoquée par les Google Cars et l'enregistrement des réseaux WiFi présents dans les rues, la firme vient d'éditer un rapport expliquant sa position. Google avait avancé le fait qu'elle avait collecté « par accident » ces données. Difficile à croire lorsque l'on sait que les données ont bien été enregistrées via un logiciel et qu'en principe rien ne s'enregistre par erreur.
Google donne donc sa vision dans un rapport d'expertise consacré au logiciel de captage utilisé par les Google Cars. L'expertise commandée par Google explique bien qu'aucune donnée bancaire n'a été prélevée. Pour autant, le rapport montre que le logiciel utilisé a bien pour finalité l'enregistrement de données. Pour sa défense, Google estime que les informations collectées sont « fragmentaires » et n'ont jamais été utilisées
Ce qui ressemble à un aveu est bien loin de la position initiale de Google. Le géant de la recherche estimait au début de cette affaire qu'un bout de code informatique expérimental avait été embarqué de manière accidentelle dans le logiciel équipant ses voitures. Cette fois, Stroz Friedberg, l'expert chargé d'auditer les services de Google explique que : « Le programme appelé gslite opère avec un programme baptisé Kismet qui détecte et capture le trafic des réseaux sans fil ».
Du coup, les défenseurs des libertés individuelles saisissent les arguments de Google pour évoquer une véritable intention de collecter des données. C'est le cas de l'ONG =x-347-566346]Privacy International qui estime que la méthode de la firme équivaut à « placer un téléphone sur écoute sans autorisation ».
Google fait désormais preuve de transparence face au tollé provoqué par la collecte de ces données. Les Cnil européennes ont demandé à faire supprimer ces informations des disques durs. Google s'est même déjà exécuté, notamment en Irlande.
Google donne donc sa vision dans un rapport d'expertise consacré au logiciel de captage utilisé par les Google Cars. L'expertise commandée par Google explique bien qu'aucune donnée bancaire n'a été prélevée. Pour autant, le rapport montre que le logiciel utilisé a bien pour finalité l'enregistrement de données. Pour sa défense, Google estime que les informations collectées sont « fragmentaires » et n'ont jamais été utilisées
Ce qui ressemble à un aveu est bien loin de la position initiale de Google. Le géant de la recherche estimait au début de cette affaire qu'un bout de code informatique expérimental avait été embarqué de manière accidentelle dans le logiciel équipant ses voitures. Cette fois, Stroz Friedberg, l'expert chargé d'auditer les services de Google explique que : « Le programme appelé gslite opère avec un programme baptisé Kismet qui détecte et capture le trafic des réseaux sans fil ».
Du coup, les défenseurs des libertés individuelles saisissent les arguments de Google pour évoquer une véritable intention de collecter des données. C'est le cas de l'ONG =x-347-566346]Privacy International qui estime que la méthode de la firme équivaut à « placer un téléphone sur écoute sans autorisation ».
Google fait désormais preuve de transparence face au tollé provoqué par la collecte de ces données. Les Cnil européennes ont demandé à faire supprimer ces informations des disques durs. Google s'est même déjà exécuté, notamment en Irlande.
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