Google est en bonne place pour devenir l'entreprise à avoir acquis le plus de startups financées par l'investissement pour l'année 2010. Depuis des années, c'étaient pourtant des entreprises comme Cisco, IBM ou Microsoft qui dominaient le marché des fusions et acquisitions.
Alors que nous sommes à la moitié de l'année 2010, Google vient d'annoncer son intention d'acquérir ITA software, un éditeur de technologie d'information sur les voyages en avion. Larry Page et Sergey Brin ont ainsi fait l'acquisition de 20 entreprises au cours des 12 derniers mois. La nouvelle stratégie de Google semble donc se confirmer : acheter des technologies et des professionnels brillants dans des startups extérieures, plutôt que de tout développer en interne. Et Google utilise de plus en plus ces acquisitions dans le cadre de sa rivalité avec Microsoft et Apple.
Le géant de Moutain View avait pourtant passé près de six mois sans annoncer le moindre rachat à la fin de l'année 2008 et au début 2009. Il faut dire qu'à ce moment l'époque n'était favorable pour personne, toutes les autres grandes entreprises technologiques réduisant leurs dépenses en raison de la crise. Au mois d'octobre dernier, le PDG Eric Schmidt a annoncé que Google était « ouvert pour des acquisitions d'entreprises stratégiques, à la fois petites et grandes. » Google n'est pas revenu sur son annonce, qui a depuis pris la tête du marché en terme de nombre d'acquisitions, selon les données publiées par Dow Jones VentureSource.
Google, qui n'avait jamais vraiment arrêté les acquisitions, se focalisait traditionnellement sur des entreprises plus petites, à part pour les deux exceptions notables de DoubleClick, acheté 3,1 milliard de dollars, et de Youtube, pour 1,65 milliard. Il est intéressant de noter que Google n'a réalisé aucune acquisition atteingnant le milliard de dollars au premier semestre de l'année 2010. Son achat le plus important concerne AdMob, acquis pour 750 millions de dollars en mai.
« Je pense que nous nous attendions à ce qu'ils achètent beaucoup de startups financées par l'investissement, mais pas autant, et pas aussi vite, » explique un analyste de Dow Jones VentureWire. « Ils ont toujours essayé de développer des choses en interne. Mais maintenant ils s'étendent dans énormément de nouveaux secteurs, comme le mobile ou même l'énergie. Ils ont beaucoup plus de concurrents, et ils ont besoin de faire des acquisitions pour être compétitifs. » Depuis le début de l'année, Google a acheté l'inventeur de la technologie de bureau en 3D BumpTop, le vendeur d'outils de recherche sociale Aardvark, l'application iPhone de recherche dans les comptes IMAP et Gmail reMail, l'éditeur de photos en ligne Picnik, l'add-on de collaboration pour Microsoft Office DocVerse, la startup d'applications iPhone Plink, le fabricant de processeurs ARM Agnilux (fondée par des anciens d'Apple et PA Semi), et Episodic, qui a développé une technologie de vidéo streaming en live qui pourrait s'intégrer dans Youtube.
Cela fait huit acquisitions de startups, soit le double d'IBM, son plus proche concurrent. Même si ces chiffres ne prennent pas en compte les acquisitions de startups qui n'ont pas été financées par des investissements, cela donne une bonne idée de la force de Google sur le marché des fusions et acquisitions. En 2009, c'était Oracle qui était en tête, alors que Google n'avait réalisé que trois acquisitions.
En comparaison, sur la décennie allant de 2000 à 2009, Cisco a été leader sur le marché, avec 48 acquisitions, suivi d'IBM et ses 35 achats, de Microsoft avec 30 acquisitions, d'EMC (25) et d'Oracle (23). Google arrivait à la neuvième place, avec 17 acquisitions, ce que beaucoup de commentateurs comme Dow Jones VentureWire estiment impressionnant, pour une entreprise créée deux ans avant le tournant du millénaire. Pour autant, Google ne devrait pas être le plus gros acheteur en terme de sommes dépensées. Ces données sont plus difficiles à obtenir, Google n'ayant pas dévoilé les chiffres de la majorité de ses rachats, mais les entreprises dans lesquelles le géant a investi sont généralement très petites. Et l'acquisition de Sun par Oracle, qui a été finalisée en janvier 2010, est chiffrée à 7,4 milliards de dollars... Ca semble jouer du côté des sommes dépensées, mais sur le nombre d'acquisitions, Google est en bonne voie pour terminer l'année en tête. D'autant que ça ne ralentit visiblement pas : « Je m'attends à beaucoup d'autres acquisitions d'ici la fin de l'année, » explique un analyste de Dow Jones VentureSource.
Alors que nous sommes à la moitié de l'année 2010, Google vient d'annoncer son intention d'acquérir ITA software, un éditeur de technologie d'information sur les voyages en avion. Larry Page et Sergey Brin ont ainsi fait l'acquisition de 20 entreprises au cours des 12 derniers mois. La nouvelle stratégie de Google semble donc se confirmer : acheter des technologies et des professionnels brillants dans des startups extérieures, plutôt que de tout développer en interne. Et Google utilise de plus en plus ces acquisitions dans le cadre de sa rivalité avec Microsoft et Apple.
Le géant de Moutain View avait pourtant passé près de six mois sans annoncer le moindre rachat à la fin de l'année 2008 et au début 2009. Il faut dire qu'à ce moment l'époque n'était favorable pour personne, toutes les autres grandes entreprises technologiques réduisant leurs dépenses en raison de la crise. Au mois d'octobre dernier, le PDG Eric Schmidt a annoncé que Google était « ouvert pour des acquisitions d'entreprises stratégiques, à la fois petites et grandes. » Google n'est pas revenu sur son annonce, qui a depuis pris la tête du marché en terme de nombre d'acquisitions, selon les données publiées par Dow Jones VentureSource.
Google, qui n'avait jamais vraiment arrêté les acquisitions, se focalisait traditionnellement sur des entreprises plus petites, à part pour les deux exceptions notables de DoubleClick, acheté 3,1 milliard de dollars, et de Youtube, pour 1,65 milliard. Il est intéressant de noter que Google n'a réalisé aucune acquisition atteingnant le milliard de dollars au premier semestre de l'année 2010. Son achat le plus important concerne AdMob, acquis pour 750 millions de dollars en mai.
« Je pense que nous nous attendions à ce qu'ils achètent beaucoup de startups financées par l'investissement, mais pas autant, et pas aussi vite, » explique un analyste de Dow Jones VentureWire. « Ils ont toujours essayé de développer des choses en interne. Mais maintenant ils s'étendent dans énormément de nouveaux secteurs, comme le mobile ou même l'énergie. Ils ont beaucoup plus de concurrents, et ils ont besoin de faire des acquisitions pour être compétitifs. » Depuis le début de l'année, Google a acheté l'inventeur de la technologie de bureau en 3D BumpTop, le vendeur d'outils de recherche sociale Aardvark, l'application iPhone de recherche dans les comptes IMAP et Gmail reMail, l'éditeur de photos en ligne Picnik, l'add-on de collaboration pour Microsoft Office DocVerse, la startup d'applications iPhone Plink, le fabricant de processeurs ARM Agnilux (fondée par des anciens d'Apple et PA Semi), et Episodic, qui a développé une technologie de vidéo streaming en live qui pourrait s'intégrer dans Youtube.
Cela fait huit acquisitions de startups, soit le double d'IBM, son plus proche concurrent. Même si ces chiffres ne prennent pas en compte les acquisitions de startups qui n'ont pas été financées par des investissements, cela donne une bonne idée de la force de Google sur le marché des fusions et acquisitions. En 2009, c'était Oracle qui était en tête, alors que Google n'avait réalisé que trois acquisitions.
En comparaison, sur la décennie allant de 2000 à 2009, Cisco a été leader sur le marché, avec 48 acquisitions, suivi d'IBM et ses 35 achats, de Microsoft avec 30 acquisitions, d'EMC (25) et d'Oracle (23). Google arrivait à la neuvième place, avec 17 acquisitions, ce que beaucoup de commentateurs comme Dow Jones VentureWire estiment impressionnant, pour une entreprise créée deux ans avant le tournant du millénaire. Pour autant, Google ne devrait pas être le plus gros acheteur en terme de sommes dépensées. Ces données sont plus difficiles à obtenir, Google n'ayant pas dévoilé les chiffres de la majorité de ses rachats, mais les entreprises dans lesquelles le géant a investi sont généralement très petites. Et l'acquisition de Sun par Oracle, qui a été finalisée en janvier 2010, est chiffrée à 7,4 milliards de dollars... Ca semble jouer du côté des sommes dépensées, mais sur le nombre d'acquisitions, Google est en bonne voie pour terminer l'année en tête. D'autant que ça ne ralentit visiblement pas : « Je m'attends à beaucoup d'autres acquisitions d'ici la fin de l'année, » explique un analyste de Dow Jones VentureSource.
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