Vidéo, mobile, nouveaux terminaux connectés et relance économique devraient contribuer à redonner des couleurs au secteur de la publicité en ligne français. Pour le syndicat des régies Internet (SRi), qui présentait vendredi matin son « observatoire » des six premiers mois de 2010, l'heure est à un « optimisme prudent ». Après une année 2009 sinistrée, la publicité en ligne a renoué avec la croissance sur le premier semestre, avec un chiffre d'affaires global estimé à 1,14 milliard d'euros net qui signe le retour en grâce du branding.
Search (+ 8%), Display (+ 8%), annuaires et services locaux (+ 3%), affiliation (+ 14%), comparateurs de prix (+ 15%), e-mailing (+ 5%), tous les secteurs traditionnels de la publicité en ligne repartent à la hausse. La publicité mobile, qui mixe ses différents usages, a quant à elle connu une progression de 30% mais reste encore anecdotique, avec 13 millions d'euros sur le semestre. Parmi les facteurs ayant participé à la reprise, une conjoncture plus favorable qu'en 2009, avec quelques événements fédérateurs, mais aussi, selon le SRI, un changement de perception du média Internet aux yeux des annonceurs.
Avec 430 millions d'euros de CA, le search et son lien sponsorisé ont profité de la croissance naturelle des usages, mais aussi de la présence de plus en plus soutenue des acteurs du FMCG (produits de consommation courante) et de la récente libéralisation des jeux d'argent et de hasard.
Le display, qui avait reculé sur 2009, profite quant à lui de l'impact de la Coupe du Monde, mais aussi du retour des marques à une logique de construction de notoriété (branding), qui trouve tout naturellement sa place sur le terrain de la publicité vidéo, laquelle aurait à elle seule réalisé sur les six premiers mois de 2010 un CA équivalent à celui de 2009. Séduisante pour des annonceurs venus de l'univers de la télévision, la réclame vidéo se voit toutefois pénalisée par quelques incertitudes quant aux modes de commercialisation (faut-il privilégier le modèle de la TV et le sacro-saint GRP ou basculer sur des facturations Internet de type CPM ?) et par la pénurie en inventaires premium, qui seuls intéressent les grands annonceurs.
« On constate une vraie tendance à l'investissement durable et à la construction d'expériences par les marques sur Internet », s'est félicité Olivier Marcheteau (Microsoft Advertising), vice président du SRI.
Pour la fin de l'année, l'heure est donc à un optimisme raisonné. Le SRI table sur le maintien des tendances perçues sur le premier semestre, avec une progression continue des investissements dans l'univers du rich media et de la vidéo. S'ajouteront de nouveaux chantiers prometteurs : les réseaux sociaux d'une part, très attractifs mais difficiles à manipuler si l'on souhaite dépasser la simple dimension média, le jeu vidéo et le mobile bien sûr, où la publicité devrait logiquement profiter du développement de nouveaux usages : applications, m-commerce, etc.
Search (+ 8%), Display (+ 8%), annuaires et services locaux (+ 3%), affiliation (+ 14%), comparateurs de prix (+ 15%), e-mailing (+ 5%), tous les secteurs traditionnels de la publicité en ligne repartent à la hausse. La publicité mobile, qui mixe ses différents usages, a quant à elle connu une progression de 30% mais reste encore anecdotique, avec 13 millions d'euros sur le semestre. Parmi les facteurs ayant participé à la reprise, une conjoncture plus favorable qu'en 2009, avec quelques événements fédérateurs, mais aussi, selon le SRI, un changement de perception du média Internet aux yeux des annonceurs.
Avec 430 millions d'euros de CA, le search et son lien sponsorisé ont profité de la croissance naturelle des usages, mais aussi de la présence de plus en plus soutenue des acteurs du FMCG (produits de consommation courante) et de la récente libéralisation des jeux d'argent et de hasard.
Le display, qui avait reculé sur 2009, profite quant à lui de l'impact de la Coupe du Monde, mais aussi du retour des marques à une logique de construction de notoriété (branding), qui trouve tout naturellement sa place sur le terrain de la publicité vidéo, laquelle aurait à elle seule réalisé sur les six premiers mois de 2010 un CA équivalent à celui de 2009. Séduisante pour des annonceurs venus de l'univers de la télévision, la réclame vidéo se voit toutefois pénalisée par quelques incertitudes quant aux modes de commercialisation (faut-il privilégier le modèle de la TV et le sacro-saint GRP ou basculer sur des facturations Internet de type CPM ?) et par la pénurie en inventaires premium, qui seuls intéressent les grands annonceurs.
« On constate une vraie tendance à l'investissement durable et à la construction d'expériences par les marques sur Internet », s'est félicité Olivier Marcheteau (Microsoft Advertising), vice président du SRI.
Pour la fin de l'année, l'heure est donc à un optimisme raisonné. Le SRI table sur le maintien des tendances perçues sur le premier semestre, avec une progression continue des investissements dans l'univers du rich media et de la vidéo. S'ajouteront de nouveaux chantiers prometteurs : les réseaux sociaux d'une part, très attractifs mais difficiles à manipuler si l'on souhaite dépasser la simple dimension média, le jeu vidéo et le mobile bien sûr, où la publicité devrait logiquement profiter du développement de nouveaux usages : applications, m-commerce, etc.
-
Auteur
-
Origine