Orange, qui développait par l'intermédiaire de sa structure dédiée à l'innovation un service de musique en ligne, Wormee, annonce l'intégration prochaine de ce dernier à Deezer. Dans le même temps, l'opérateur indique que les services de Deezer seront intégrés, à la rentrée, à ses offres fixes et mobiles. Il confirme en outre une hypothèse avancée début juillet par Stéphane Richard : la possibilité d'une prise de participation minoritaire au capital d'Orange.
Bousculant, peut-être, les plans de communication des deux partenaires du jour, un journaliste de l'Express expliquait mercredi matin que cette nouvelle alliance conduirait à la disparition de Wormee, service de streaming concurrent direct de Deezer. Orange explique les choses de façon plus diplomate, préférant parler du « rapprochement de leurs services », a« vec pour objectif d'accélérer le développement de Deezer en capitalisant sur la croissance rapide de Wormee ».
« Dès la rentrée, Orange et Deezer proposeront le service Deezer Premium intégré aux offres mobiles et ADSL d'Orange, une première sur le marché français », se félicitent les deux sociétés. Deezer Premium, rappelons-le, est une formule à l'abonnement qui permet de profiter d'un son de meilleur qualité, d'une absence totale de publicité et de fonctionnalités telles que la mise en cache de ses listes de lecture favorites afin que ces dernières soient disponibles hors connexion (sur PC et mobile).
Un chemin identique à celui que Wormee avait prévu d'emprunter. Julien Hodara, son directeur chez Orange Vallée, nous expliquait ainsi en mars dernier que Wormee aurait bien, à terme, une ou plusieurs formules premium, seul moyen selon lui de compléter les revenus générés par la publicité.
Pour ces services, Deezer, Wormee, mais aussi Jiwa ou Spotify, c'est bien là que le bât blesse : les réclames, qu'elles soient visuelles (Deezer) ou audio (Spotify) ne permettent pas à l'heure actuelle de monétiser dans de bonnes conditions les copieux inventaires fournis par les maisons de disques partenaires. D'où l'intérêt d'amener l'internaute aux formules payantes, seules vraiment lucratives, ce qui sera certainement plus aisé avec la puissance de feu d'un Orange.
L'opérateur signale enfin que l'opération « pourrait se traduire par la prise de participation minoritaire d'Orange dans le capital de Deezer », ce qui collerait avec les nouvelles ambitions affichées par Stéphane Richard. Début juillet, il expliquait qu'Orange allait cesser la course aux exclusivités sur les contenus, extrêmement onéreuse, pour plutôt tisser des partenariats avec des acteurs déjà établis.
Bousculant, peut-être, les plans de communication des deux partenaires du jour, un journaliste de l'Express expliquait mercredi matin que cette nouvelle alliance conduirait à la disparition de Wormee, service de streaming concurrent direct de Deezer. Orange explique les choses de façon plus diplomate, préférant parler du « rapprochement de leurs services », a« vec pour objectif d'accélérer le développement de Deezer en capitalisant sur la croissance rapide de Wormee ».
« Dès la rentrée, Orange et Deezer proposeront le service Deezer Premium intégré aux offres mobiles et ADSL d'Orange, une première sur le marché français », se félicitent les deux sociétés. Deezer Premium, rappelons-le, est une formule à l'abonnement qui permet de profiter d'un son de meilleur qualité, d'une absence totale de publicité et de fonctionnalités telles que la mise en cache de ses listes de lecture favorites afin que ces dernières soient disponibles hors connexion (sur PC et mobile).
Un chemin identique à celui que Wormee avait prévu d'emprunter. Julien Hodara, son directeur chez Orange Vallée, nous expliquait ainsi en mars dernier que Wormee aurait bien, à terme, une ou plusieurs formules premium, seul moyen selon lui de compléter les revenus générés par la publicité.
Pour ces services, Deezer, Wormee, mais aussi Jiwa ou Spotify, c'est bien là que le bât blesse : les réclames, qu'elles soient visuelles (Deezer) ou audio (Spotify) ne permettent pas à l'heure actuelle de monétiser dans de bonnes conditions les copieux inventaires fournis par les maisons de disques partenaires. D'où l'intérêt d'amener l'internaute aux formules payantes, seules vraiment lucratives, ce qui sera certainement plus aisé avec la puissance de feu d'un Orange.
L'opérateur signale enfin que l'opération « pourrait se traduire par la prise de participation minoritaire d'Orange dans le capital de Deezer », ce qui collerait avec les nouvelles ambitions affichées par Stéphane Richard. Début juillet, il expliquait qu'Orange allait cesser la course aux exclusivités sur les contenus, extrêmement onéreuse, pour plutôt tisser des partenariats avec des acteurs déjà établis.
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