On ne pourra pas dire qu'à l'instar de Google, Apple n'est pas un tenant de l'open-source... Voire, car si la Pomme vient d'offrir au musée de l'histoire de l'informatique le code source de l'un de ses logiciels de création graphique phare, il s'agit en fait de MacPaint, qui date de... 1984.
Le code source de la bibliothèque graphique QuickDraw a été offert dans le même temps au musée, qui a distribué les deux via les réseaux. Ils sont disponibles au téléchargement ici, avec un historique un brin nostalgique du logiciel. MacPaint n'est pas pour autant à ranger sur le rayon des anecdotes de l'histoire informatique. C'est en effet selon le musée le premier logiciel à avoir intégré des palettes d'outils déplaçables, qui ont depuis essaimé dans des softwares aussi célèbres qu'Adobe Photoshop CS5 ou The Gimp.
MacPaint aurait donc sa place au musée, puisqu'il a contribué à la genèse des logiciels de graphisme modernes. L'outil de sélection au lasso, le pot de remplissage ou le crayon sont autant d'outils archi-connus qui n'auraient peut-être pas existé sans MacPaint. Le tout fonctionnait au sein d'une fenêtre fixe de 416 par 240 pixels, sur l'écran du Macintosh de 512 par 342 pixels.
Même les pointillés clignotants qui indiquent toujours le contour d'une sélection proviennent de ce logiciel, distribué avec le Macintosh de janvier 1984. Il permettait notamment de réaliser des copiers-collers d'une image ou d'une portion d'image pour la déplacer, par exemple, dans le traitement de texte MacWrite.
Autant de petites actions qu'on oublierait presque aujourd'hui tant elles sont entrées dans les usages, mais qui à l'époque étaient une révolution pour les utilisateurs d'outils de graphisme. Le tout tient dans 5 804 lignes de code en Pascal, pour la version 1.3 de MacPaint disponible. Selon Andy Hartzfeld, l'un des pionniers du Mac, 2 738 lignes d'assembleur venaient s'ajouter à ce code, pour une version compilée « de moins de 0,05 Mo. »
Le code source de la bibliothèque graphique QuickDraw a été offert dans le même temps au musée, qui a distribué les deux via les réseaux. Ils sont disponibles au téléchargement ici, avec un historique un brin nostalgique du logiciel. MacPaint n'est pas pour autant à ranger sur le rayon des anecdotes de l'histoire informatique. C'est en effet selon le musée le premier logiciel à avoir intégré des palettes d'outils déplaçables, qui ont depuis essaimé dans des softwares aussi célèbres qu'Adobe Photoshop CS5 ou The Gimp.
MacPaint aurait donc sa place au musée, puisqu'il a contribué à la genèse des logiciels de graphisme modernes. L'outil de sélection au lasso, le pot de remplissage ou le crayon sont autant d'outils archi-connus qui n'auraient peut-être pas existé sans MacPaint. Le tout fonctionnait au sein d'une fenêtre fixe de 416 par 240 pixels, sur l'écran du Macintosh de 512 par 342 pixels.
Même les pointillés clignotants qui indiquent toujours le contour d'une sélection proviennent de ce logiciel, distribué avec le Macintosh de janvier 1984. Il permettait notamment de réaliser des copiers-collers d'une image ou d'une portion d'image pour la déplacer, par exemple, dans le traitement de texte MacWrite.
Autant de petites actions qu'on oublierait presque aujourd'hui tant elles sont entrées dans les usages, mais qui à l'époque étaient une révolution pour les utilisateurs d'outils de graphisme. Le tout tient dans 5 804 lignes de code en Pascal, pour la version 1.3 de MacPaint disponible. Selon Andy Hartzfeld, l'un des pionniers du Mac, 2 738 lignes d'assembleur venaient s'ajouter à ce code, pour une version compilée « de moins de 0,05 Mo. »
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