Suite à la réunion de son assemblée générale, lundi, le syndicat de la presse quotidienne nationale (SPQN) a annoncé dans un communiqué son intention de faire créer, avant la fin 2010, un moteur de recherche dédié à l'actualité, qui serait associé à un kiosque de contenus commercialisés sous forme de bouquets payants. L'objectif, plus ou moins avoué, c'est bien sûr de proposer une alternative, lucrative de préférence, au moteur de recherche Google News.
Longtemps considéré comme un mal nécessaire, Google News est devenu la bête noire de certains depuis que le numéro un mondial de la recherche en ligne a annoncé, début 2009, qu'il accolerait des publicités aux résultats issus de l'actualité, sans que soit reversée la moindre compensation aux sites dont émanent les contenus référencés sur ses pages. Google a toutefois accepté de transiger avec les agences de presse, dont il héberge et monétise les contenus avant de leur rétrocéder une partie des recettes.
Or ici, c'est bien de monétisation qu'il est question. « La monétisation des contenus web, menée de concert avec différentes familles de presse, sera au coeur des priorités avec notamment la création qui devrait voir le jour avant fin 2010 d'un moteur de recherche de référence sur l'actualité et l'offre de bouquets payants multi-marques de presse », explique un communiqué du SPQN, cité notamment par l'AFP.
Conscients qu'il est impératif que leurs contenus soient visibles sur des outils de recherche afin que viennent les internautes, les éditeurs de presse semblent donc désireux de court-circuiter l'incontournable Google pour mieux promouvoir une solution développée par leurs soins, dont les bénéfices seraient ensuite équitablement partagés entre les différents fournisseurs de contenus. Le projet est déjà en préparation depuis six mois.
Google estime quant à lui que son moteur de recherche d'actualités ne constitue en rien une utilisation indue, voire parasite, des contenus de presse accessibles en ligne. Poursuivie à plusieurs reprises en Belgique, la firme a toujours fait valoir qu'il était très simple d'interdire à Google d'indexer ses contenus (via le fameux fichier robots.txt) et que son service ne se contentait que de reprendre des accroches, titres et entêtes d'articles, contribuant ainsi à alimenter la curiosité de l'internaute sans risque de la tarir.
Cette position vient d'être formalisée au sein d'une lettre ouverte de vingt pages, adressée à la fédération du commerce américaine, qui planche ces jours-ci sur l'avenir de la presse traditionnelle (par opposition aux pure players du Web). « Les larges profits et marges que les journaux ont tant appréciés par le passé reposaient sur une rareté artificielle : un choix limité aussi bien pour les annonceurs que pour les lecteurs. Cette rareté a disparu, remplacée par l'abondance avec Internet », y affirme le moteur.
A la différence de certaines de ses consoeurs européennes, outrées au point d'aller en justice, la presse quotidienne française semble rejoindre parfaitement Google sur ce point. A ceci près qu'elle préfèrerait récolter elle-même les fruits de l'abondance.
Longtemps considéré comme un mal nécessaire, Google News est devenu la bête noire de certains depuis que le numéro un mondial de la recherche en ligne a annoncé, début 2009, qu'il accolerait des publicités aux résultats issus de l'actualité, sans que soit reversée la moindre compensation aux sites dont émanent les contenus référencés sur ses pages. Google a toutefois accepté de transiger avec les agences de presse, dont il héberge et monétise les contenus avant de leur rétrocéder une partie des recettes.
Or ici, c'est bien de monétisation qu'il est question. « La monétisation des contenus web, menée de concert avec différentes familles de presse, sera au coeur des priorités avec notamment la création qui devrait voir le jour avant fin 2010 d'un moteur de recherche de référence sur l'actualité et l'offre de bouquets payants multi-marques de presse », explique un communiqué du SPQN, cité notamment par l'AFP.
Conscients qu'il est impératif que leurs contenus soient visibles sur des outils de recherche afin que viennent les internautes, les éditeurs de presse semblent donc désireux de court-circuiter l'incontournable Google pour mieux promouvoir une solution développée par leurs soins, dont les bénéfices seraient ensuite équitablement partagés entre les différents fournisseurs de contenus. Le projet est déjà en préparation depuis six mois.
Google estime quant à lui que son moteur de recherche d'actualités ne constitue en rien une utilisation indue, voire parasite, des contenus de presse accessibles en ligne. Poursuivie à plusieurs reprises en Belgique, la firme a toujours fait valoir qu'il était très simple d'interdire à Google d'indexer ses contenus (via le fameux fichier robots.txt) et que son service ne se contentait que de reprendre des accroches, titres et entêtes d'articles, contribuant ainsi à alimenter la curiosité de l'internaute sans risque de la tarir.
Cette position vient d'être formalisée au sein d'une lettre ouverte de vingt pages, adressée à la fédération du commerce américaine, qui planche ces jours-ci sur l'avenir de la presse traditionnelle (par opposition aux pure players du Web). « Les larges profits et marges que les journaux ont tant appréciés par le passé reposaient sur une rareté artificielle : un choix limité aussi bien pour les annonceurs que pour les lecteurs. Cette rareté a disparu, remplacée par l'abondance avec Internet », y affirme le moteur.
A la différence de certaines de ses consoeurs européennes, outrées au point d'aller en justice, la presse quotidienne française semble rejoindre parfaitement Google sur ce point. A ceci près qu'elle préfèrerait récolter elle-même les fruits de l'abondance.
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