Las des lazzis sur ce « ratage à la française », deux hébergeurs privés viennent d'annoncer qu'ils se feraient un plaisir de contribuer à la remise sur pied du site France.fr, indisponible depuis les heures qui ont suivi sa mise en ligne, le 14 juillet dernier. Octave Klaba, patron d'OVH, propose ainsi d'assurer gratuitement pendant un an les frais d'hébergement du site, en y consacrant tous les moyens nécessaires. Frédéric Montagnon, patron de la plateforme de blogs Overblog, a quant à lui interpellé directement la secrétaire d'Etat au numérique, Nathalie Kosciusko-Morizet, par l'intermédiaire de Twitter, pour lui proposer son aide histoire de « stopper le massacre ».Opéré par le Service d'information du gouvernement (SIG) avec l'aide d'un hébergeur tiers, Cyberscope, France.fr se voulait pour mémoire la vitrine de l'Hexagone sur le Web et doit rassembler moult informations pratiques et historiques à destination des internautes étrangers désireux de venir séjourner dans le pays. Mis en ligne dans la nuit du 13 au 14 juillet, le site a très rapidement cessé de répondre. Différents messages d'avertissement se sont alors succédés, indiquant notamment qu'il allait être nécessaire de procéder à un audit de l'architecture utilisée pour héberger le site.
Un laps de temps qui n'a pas manqué de susciter moqueries et quolibets chez certains médias étrangers. Aux Etats-Unis, en Allemagne ou en Angleterre, on s'est ainsi complu à souligner l'ironie du sort qui veut que la France ait raté le lancement de sa vitrine le jour de l'anniversaire de la prise de la Bastille. La palme revient sans doute à Michael Arrington, du fameux blog Techcrunch, qui dans un billet sans une once de tendresse, pronostique une réouverture du site aux alentours de 2013. En France, l'internaute rit aussi, mais jaune.
« Nous sommes prêt à donner un coup de main pour France.fr, par citoyenneté... Un contact à nous donner pour stopper le massacre ? », a lancé jeudi soir Frédéric Montagnon, d'Overblog, à NKM, qui l'a pour l'instant renvoyé vers le SIG. « Ovh se propose d'apporter son aide et d'héberger ce projet gratuitement durant 1 an avec autant de serveurs, de la bande passante et d'homme qui seront nécessaire pour maintenir le projet en fonctionnement et encaisser toutes les montée en charge qui se présenteront », a quant à lui proposé, via la lettre d'information d'OVH, son patron Octave Klaba.
Un petit coup de pub à peu de frais, histoire de souligner qu'héberger des sites à fort trafic, certains en France savent faire ? Sans doute, puisque le gouvernement ne pourra vraisemblablement pas accepter l'aide gracieuse de sociétés privées, tenu qu'il est de sélectionner ses prestataires par le biais d'appels d'offres. « Nous nous fixons pour objectif une relance opérationnelle dans la deuxième quinzaine d'août et confirmons la sortie, pour novembre prochain, d'une version dotée d'une dimension participative », promet maintenant le site.
Un laps de temps qui n'a pas manqué de susciter moqueries et quolibets chez certains médias étrangers. Aux Etats-Unis, en Allemagne ou en Angleterre, on s'est ainsi complu à souligner l'ironie du sort qui veut que la France ait raté le lancement de sa vitrine le jour de l'anniversaire de la prise de la Bastille. La palme revient sans doute à Michael Arrington, du fameux blog Techcrunch, qui dans un billet sans une once de tendresse, pronostique une réouverture du site aux alentours de 2013. En France, l'internaute rit aussi, mais jaune.
« Nous sommes prêt à donner un coup de main pour France.fr, par citoyenneté... Un contact à nous donner pour stopper le massacre ? », a lancé jeudi soir Frédéric Montagnon, d'Overblog, à NKM, qui l'a pour l'instant renvoyé vers le SIG. « Ovh se propose d'apporter son aide et d'héberger ce projet gratuitement durant 1 an avec autant de serveurs, de la bande passante et d'homme qui seront nécessaire pour maintenir le projet en fonctionnement et encaisser toutes les montée en charge qui se présenteront », a quant à lui proposé, via la lettre d'information d'OVH, son patron Octave Klaba.
Un petit coup de pub à peu de frais, histoire de souligner qu'héberger des sites à fort trafic, certains en France savent faire ? Sans doute, puisque le gouvernement ne pourra vraisemblablement pas accepter l'aide gracieuse de sociétés privées, tenu qu'il est de sélectionner ses prestataires par le biais d'appels d'offres. « Nous nous fixons pour objectif une relance opérationnelle dans la deuxième quinzaine d'août et confirmons la sortie, pour novembre prochain, d'une version dotée d'une dimension participative », promet maintenant le site.
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