Suite à un discours donné par John Curran, président et PDG de l'American Registry for Internet Numbers (ARIN), une nouvelle alerte vient d'être sonnée sur la saturation prochaine du protocole IPv4. L'homme chargé de diriger le registre Internet pour les Etats-Unis, le Canada et les Caraïbes annonce qu'il ne reste plus qu'un an avant l'échéance fatidique.
Théoriquement limité à 4 294 967 296 adresses IP, l'IPv4 peut cependant être étendu par des techniques de traduction d'adresses NAT ou par l'usage d'adresses IP dynamiques. Cependant ce type de procédures ne fait pas l'unanimité. En 2008 Google expliquait par exemple que cela "compliquait l'architecture de l'Internet, posait des barrières pour le développement de nouvelles applications et allait à l'encontre des principes d'un réseau ouvert ». Pour cette raison la migration vers l'IPv6, qui permettrait d'accueillir 2128 d'adresses IP, est perçue comme la réelle solution face à cette pénurie.
Selon le site ipv6.he.net, spécialisé dans les certifications d'infrastructures IPv6, il resterait à ce jour 233 335 600 d'adresses IP de version 4. A ce rythme-là la migration deviendrait obligatoire dans 342 jours précisément. Depuis 2002, et afin de préparer cette migration, l'Union Européenne a investi 90 millions d'euros et prévoyait qu'un quart du trafic Internet européen soit en IPv6 cette année. Dans l'Hexagone, en 2005 le FAI Orange Internet s'est lancé dans l'expérience suivi par Free.fr en septembre 2007. Au mois de juin Facebook a également annoncé avoir commencé la migration.
Pour reprendre les propos de Nerim, qui fut le premier fournisseur français à y avoir basculé son réseau en mars 2003 : "avec une population humaine de 50 milliards d'habitants, où chaque personne disposerait d'une centaine d'accès Internet il y aurait assez d'adresses pour que chaque ordinateur, imprimante, téléphone mobile, console de jeu, système d'alarme, réfrigérateur, cafetière ... ait un accès Internet complet avec une adresse IP unique pour chaque appareil.".
Reste que comme le souligne Ars Technica, tout le monde ne s'accorde pas sur la date de cette échéance. En 2003, l'Internet Engineering Task Force, un groupe participant à l'élaboration des standards l'Internet, avait prédit une pénurie d'adresse IP en 2005. A contrario Geoff Huston, chercheur à l'APNIC - le registre Internet pour la zone Asie-Pacifique - évaluait de son côté qu'une migration vers l'IPv6 deviendrait inévitable entre 2038 et 2045.
Théoriquement limité à 4 294 967 296 adresses IP, l'IPv4 peut cependant être étendu par des techniques de traduction d'adresses NAT ou par l'usage d'adresses IP dynamiques. Cependant ce type de procédures ne fait pas l'unanimité. En 2008 Google expliquait par exemple que cela "compliquait l'architecture de l'Internet, posait des barrières pour le développement de nouvelles applications et allait à l'encontre des principes d'un réseau ouvert ». Pour cette raison la migration vers l'IPv6, qui permettrait d'accueillir 2128 d'adresses IP, est perçue comme la réelle solution face à cette pénurie.
Selon le site ipv6.he.net, spécialisé dans les certifications d'infrastructures IPv6, il resterait à ce jour 233 335 600 d'adresses IP de version 4. A ce rythme-là la migration deviendrait obligatoire dans 342 jours précisément. Depuis 2002, et afin de préparer cette migration, l'Union Européenne a investi 90 millions d'euros et prévoyait qu'un quart du trafic Internet européen soit en IPv6 cette année. Dans l'Hexagone, en 2005 le FAI Orange Internet s'est lancé dans l'expérience suivi par Free.fr en septembre 2007. Au mois de juin Facebook a également annoncé avoir commencé la migration.
Pour reprendre les propos de Nerim, qui fut le premier fournisseur français à y avoir basculé son réseau en mars 2003 : "avec une population humaine de 50 milliards d'habitants, où chaque personne disposerait d'une centaine d'accès Internet il y aurait assez d'adresses pour que chaque ordinateur, imprimante, téléphone mobile, console de jeu, système d'alarme, réfrigérateur, cafetière ... ait un accès Internet complet avec une adresse IP unique pour chaque appareil.".
Reste que comme le souligne Ars Technica, tout le monde ne s'accorde pas sur la date de cette échéance. En 2003, l'Internet Engineering Task Force, un groupe participant à l'élaboration des standards l'Internet, avait prédit une pénurie d'adresse IP en 2005. A contrario Geoff Huston, chercheur à l'APNIC - le registre Internet pour la zone Asie-Pacifique - évaluait de son côté qu'une migration vers l'IPv6 deviendrait inévitable entre 2038 et 2045.
-
Auteur
-
Origine