Le site d'informations « secrètes » Wikileaks lâche un flot de données sur le conflit en Afghanistan mais aussi sur les bavures commises notamment par l'armée française. Cette fois, Wikileaks montre comment des armées pourtant bien dotées technologiquement peuvent s'embourber dans des opérations coercitives.
Le site dévoile ainsi 90.000 fichiers militaires, documentant la guerre en Afghanistan sur une période allant de 2004 à 2009. Trois journaux ont eu l'exclusivité (The Guardian, New-York Times et Der Spiegel) mais l'information se répand comme une traînée de poudre.
Le Guardian révèle ainsi comment l'armée française a, en 2008, ouvert le feu sur un bus et ainsi blessé 8 enfants. Des victimes civiles qui ont alors été transférées dans des hôpitaux visiblement militaires.
Le site explique avoir obtenu ces informations par le biais du réseau américain SIPRNet (Secret Internet Protocol Router Network). Un soldat en activité pouvait alors accéder librement à ces informations De même, Wikileaks utilise le réseau Tor pour brouiller les pistes et chiffrer quelques données sensibles.
Pour rappel, le site s'était fait connaître en montrant une vidéo d'une frappe aérienne depuis un hélicoptère se concluant par la mort de journalistes et des simples civils. Mais le site avait aussi récupéré 573.000 messages envoyés depuis des pagers aux Etats-Unis le 11 septembre 2001.
Cette pratique de l'information détonne donc fortement et reste critiquée par certains gouvernements, dont américains. Il faut dire qu'elle met en lumière la réalité des conflits armés et met également des responsables tout comme une opinion publique devant ses erreurs.
Le site dévoile ainsi 90.000 fichiers militaires, documentant la guerre en Afghanistan sur une période allant de 2004 à 2009. Trois journaux ont eu l'exclusivité (The Guardian, New-York Times et Der Spiegel) mais l'information se répand comme une traînée de poudre.
Le Guardian révèle ainsi comment l'armée française a, en 2008, ouvert le feu sur un bus et ainsi blessé 8 enfants. Des victimes civiles qui ont alors été transférées dans des hôpitaux visiblement militaires.
Le site explique avoir obtenu ces informations par le biais du réseau américain SIPRNet (Secret Internet Protocol Router Network). Un soldat en activité pouvait alors accéder librement à ces informations De même, Wikileaks utilise le réseau Tor pour brouiller les pistes et chiffrer quelques données sensibles.
Pour rappel, le site s'était fait connaître en montrant une vidéo d'une frappe aérienne depuis un hélicoptère se concluant par la mort de journalistes et des simples civils. Mais le site avait aussi récupéré 573.000 messages envoyés depuis des pagers aux Etats-Unis le 11 septembre 2001.
Cette pratique de l'information détonne donc fortement et reste critiquée par certains gouvernements, dont américains. Il faut dire qu'elle met en lumière la réalité des conflits armés et met également des responsables tout comme une opinion publique devant ses erreurs.
-
Auteur
-
Origine