Au pays du Spam, les URL raccourcies ont le vent en poupe : c'est ce qu'a déclaré MessageLabs dans son dernier rapport de juillet.
Si les URL raccourcies sont très utilisées sur des réseaux sociaux comme Twitter, où le nombre de caractères par message est limité, ce n'est malheureusement pas le seul usage qui en est fait, et de plus en plus d'expéditeurs de pourriels se servent de ce genre de service pour masquer des adresses Web douteuses : durant le second trimestre de 2009, l'utilisation d'URL raccourcies dans des emails de Spam était de l'ordre de 1 pour 200 mails. Durant le second trimestre de 2010, MessageLabs rapporte que 5% des Spams envoyés intégraient des URL raccourcies, soit environ 10 sur 200.
Selon Paul Wood, analyste chez MessageLabs, la démocratisation des URL raccourcies dans les pourriels vient du fait qu'elles sont encore assez ignorées par les systèmes de filtrage, et aident donc les Spams concernés à éviter de se trouver dans les messages indésirables. La multiplication des services qui permettent de réduire les adresses Web aident également à propager le phénomène.
La totalité du rapport est disponible en PDF sur le site de MessageLabs.
Si les URL raccourcies sont très utilisées sur des réseaux sociaux comme Twitter, où le nombre de caractères par message est limité, ce n'est malheureusement pas le seul usage qui en est fait, et de plus en plus d'expéditeurs de pourriels se servent de ce genre de service pour masquer des adresses Web douteuses : durant le second trimestre de 2009, l'utilisation d'URL raccourcies dans des emails de Spam était de l'ordre de 1 pour 200 mails. Durant le second trimestre de 2010, MessageLabs rapporte que 5% des Spams envoyés intégraient des URL raccourcies, soit environ 10 sur 200.
Selon Paul Wood, analyste chez MessageLabs, la démocratisation des URL raccourcies dans les pourriels vient du fait qu'elles sont encore assez ignorées par les systèmes de filtrage, et aident donc les Spams concernés à éviter de se trouver dans les messages indésirables. La multiplication des services qui permettent de réduire les adresses Web aident également à propager le phénomène.
La totalité du rapport est disponible en PDF sur le site de MessageLabs.
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