Nous apprenions hier que le portail Yahoo! et Google avaient signé un accord au Japon. Ce partenariat vise à utiliser l'infrastructure de Google ainsi que sa plateforme de publicité sur le portail local. En ce sens, l'accord est quasi-similaire à celui signé avec Microsoft en juillet 2009 dans 59 autres pays, sauf que cette fois la firme de Redmond a été laissée au second plan. D'ailleurs Microsoft n'entend pas faciliter les choses et Dave Heiner, vice-président au département des affaires légales de la société, a réagi à cette annonce.
En rappelant que le département de la justice aux Etats-Unis avait condamné la tentative de rapprochement entre Google et Yahoo!, David Heiner déclare que Google souhaite mener à bien la même stratégie de l'autre côté du Pacifique. Pour M. Heiner, il ne fait d'ailleurs aucun doute que Microsoft est dans la ligne de mire directe de Google et notamment d'après une citation de son PDG Eric Schmidt. Interrogé par les autorités américaines, ce dernier expliquait clairement que la tentative de rapprochement avec Yahoo! était un moyen de contrer Microsoft sur le marché de la recherche. Au Japon Google et Yahoo! posséderaient respectivement environ 51% et 47% du marché des liens sponsorisés ainsi que 31% et 56% sur celui de la recherche sur Internet. Dave Heiner déclare alors : « si Google est autorisé à suivre sa stratégie, ils auraient quasiment le contrôle complet sur la recherche et les liens sponsorisés au Japon ». Si la situation peut effectivement paraître anti-compétitive, M. Heiner s'empresse de la dramatiser en expliquant que « Google à lui seul pourrait décider de ce que les consommateurs japonais trouveront ou ne trouveront pas sur Internet » en ajoutant que la société amasserait une quantité d'informations relatives à l'historique de recherche et aux sites Internet les plus visités tant par les particuliers que par les entreprises ou les autorités. La main mise sur ce type de données générées par près de 90% du marché permettrait alors de peaufiner davantage le moteur de recherche.
Dave Heiner s'interroge également sur les propos de Google. En effet, la firme de Moutain View aurait déclaré avoir eu le feu vert de la commission du commerce japonaise pour cet accord "sans même avoir annoncé ce dernier et avant même que la commission n'ait le temps de contacter les annonceurs, éditeurs et concurrents sur les éventuels effets sur la compétitivité du marché ».
En rappelant que le département de la justice aux Etats-Unis avait condamné la tentative de rapprochement entre Google et Yahoo!, David Heiner déclare que Google souhaite mener à bien la même stratégie de l'autre côté du Pacifique. Pour M. Heiner, il ne fait d'ailleurs aucun doute que Microsoft est dans la ligne de mire directe de Google et notamment d'après une citation de son PDG Eric Schmidt. Interrogé par les autorités américaines, ce dernier expliquait clairement que la tentative de rapprochement avec Yahoo! était un moyen de contrer Microsoft sur le marché de la recherche. Au Japon Google et Yahoo! posséderaient respectivement environ 51% et 47% du marché des liens sponsorisés ainsi que 31% et 56% sur celui de la recherche sur Internet. Dave Heiner déclare alors : « si Google est autorisé à suivre sa stratégie, ils auraient quasiment le contrôle complet sur la recherche et les liens sponsorisés au Japon ». Si la situation peut effectivement paraître anti-compétitive, M. Heiner s'empresse de la dramatiser en expliquant que « Google à lui seul pourrait décider de ce que les consommateurs japonais trouveront ou ne trouveront pas sur Internet » en ajoutant que la société amasserait une quantité d'informations relatives à l'historique de recherche et aux sites Internet les plus visités tant par les particuliers que par les entreprises ou les autorités. La main mise sur ce type de données générées par près de 90% du marché permettrait alors de peaufiner davantage le moteur de recherche.
Dave Heiner s'interroge également sur les propos de Google. En effet, la firme de Moutain View aurait déclaré avoir eu le feu vert de la commission du commerce japonaise pour cet accord "sans même avoir annoncé ce dernier et avant même que la commission n'ait le temps de contacter les annonceurs, éditeurs et concurrents sur les éventuels effets sur la compétitivité du marché ».
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