Deux géants de l'Internet seraient en passe de signer un accord portant sur la mise en avant de contenus payants. Google et Verizon souhaiteraient « accélérer certains contenus en ligne à destination des internautes si les créateurs de contenus acceptent de payer ». De quoi créer deux catégories d'internautes et mettre un gros coup de couteau dans le principe de neutralité du Net.
A en croire l'agence AP, cet accord serait en cours de finalisation et pourrait même être signé la semaine prochaine. Selon une source proche du dossier, certains contenus seront donc traités en priorité et ne devraient pas souffrir de problèmes de connexion. Des services Premium comme le téléchargement légal de films devraient ainsi être plus rapides, si l'internaute y souscrit.
Plus précisément, certains contenus seraient favorisés si leur éditeur, YouTube par exemple, paie pour une meilleure qualité de service.
En échange de cet accord, une entente pourrait être formée sur le terrain des nombreux mobiles de la marque Verizon fonctionnant sous Android. Google accepterait alors « de ne pas s'opposer à la possibilité pour Verizon de gérer comme il l'entend son réseau Internet haut-débit ».
Si cet accord est validé, on peut donc douter de l'avenir de la neutralité du Net. Plus près de nous, Benjamin Bayart, créateur de l'association/FAI, French data network, estime que les limites sont en train d'être atteintes. Le responsable, très engagé dans les débats sur la Net Neutrality, précise sur Twitter : « Voilà ce qu'on cherchait à éviter ». Trop tard...
A en croire l'agence AP, cet accord serait en cours de finalisation et pourrait même être signé la semaine prochaine. Selon une source proche du dossier, certains contenus seront donc traités en priorité et ne devraient pas souffrir de problèmes de connexion. Des services Premium comme le téléchargement légal de films devraient ainsi être plus rapides, si l'internaute y souscrit.
Plus précisément, certains contenus seraient favorisés si leur éditeur, YouTube par exemple, paie pour une meilleure qualité de service.
En échange de cet accord, une entente pourrait être formée sur le terrain des nombreux mobiles de la marque Verizon fonctionnant sous Android. Google accepterait alors « de ne pas s'opposer à la possibilité pour Verizon de gérer comme il l'entend son réseau Internet haut-débit ».
Si cet accord est validé, on peut donc douter de l'avenir de la neutralité du Net. Plus près de nous, Benjamin Bayart, créateur de l'association/FAI, French data network, estime que les limites sont en train d'être atteintes. Le responsable, très engagé dans les débats sur la Net Neutrality, précise sur Twitter : « Voilà ce qu'on cherchait à éviter ». Trop tard...
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