Selon une étude réalisée par la Croix-Rouge américaine et intitulée Social Media in Disasters and Emergencies (en PDF ici), 74% des personnes qui appellent à l'aide sur les réseaux sociaux s'attendraient à recevoir de l'aide dans l'heure qui suit.
Le sondage a donné la parole à un échantillon de 1058 américains de plus de 18 ans, pour déterminer leur comportement en cas d'urgence ou dans une situation de crise. Si l'appel au 911 (le numéro d'appel d'urgence aux USA) reste le moyen le plus usité pour appeler à l'aide, les réseaux sociaux apparaissent comme une façon privilégiée de rassurer son entourage sur son état durant une situation de crise : 28% des personnes interrogées indiquent qu'elles se serviraient clairement de Facebook et consorts pour donner des nouvelles à leurs proches, 21% le feraient certainement, 22% hésiteraient et 29% ne s'en serviraient pas. Pour la quasi-moitié du panel qui juge les réseaux sociaux fiables pour informer son entourage, 86% citent Facebook, 28 % Twitter et 11% les blogs en général.
Et si les sites de réseautages semblent fiables pour beaucoup concernant la prise de nouvelles, ils apparaissent également à la population comme un moyen utile de s'informer sur l'état d'alerte de ses utilisateurs. Ainsi, plus des deux tiers des personnes interrogées (69%) considèrent que les services d'urgences devraient réaliser une veille sur les réseaux sociaux pour surveiller les éventuels appels à l'aide lancés par les utilisateurs.
Dans le même ordre d'idée, en postant un appel à l'aide sur un réseau social, 28% des personnes interrogées s'attendent à être secourues dans le quart d'heure qui suit, 27% entre 15 et 30 minutes après, 19% entre 30 minutes et une heure et 26% plus d'une heure après.
En somme, les réseaux sociaux apparaissent comme un lieu privilégié sur la toile pour les appels au secours : « Le premier et le meilleur choix pour n'importe qui dans une situation d'urgence est d'appeler le 911 » commente Gail McGovern, le président de la Croix-Rouge américaine. « Mais lorsque les lignes téléphoniques sont coupées ou que 911 est débordé, nous savons que les gens vont persister pour appeler à l'aide et vont finir par utiliser les réseaux sociaux. »
Si rien n'est dit concernant l'éventuelle veille de proximité effectuée par les secours sur les sites de réseautage, l'organisation reconnaît cependant que ces derniers se sont avérés particulièrement efficaces pour récolter des informations en temps réel au sujet des catastrophes survenues ces dernières années.
L'étude devrait apporter de l'eau au moulin de l'Emergency Social Data Summit qui aura lieu jeudi prochain à La Réunion, et dont l'un des objectifs s'avère justement de déterminer avec précision et d'exploiter « la puissance de communication des nouveaux médias. »
Le sondage a donné la parole à un échantillon de 1058 américains de plus de 18 ans, pour déterminer leur comportement en cas d'urgence ou dans une situation de crise. Si l'appel au 911 (le numéro d'appel d'urgence aux USA) reste le moyen le plus usité pour appeler à l'aide, les réseaux sociaux apparaissent comme une façon privilégiée de rassurer son entourage sur son état durant une situation de crise : 28% des personnes interrogées indiquent qu'elles se serviraient clairement de Facebook et consorts pour donner des nouvelles à leurs proches, 21% le feraient certainement, 22% hésiteraient et 29% ne s'en serviraient pas. Pour la quasi-moitié du panel qui juge les réseaux sociaux fiables pour informer son entourage, 86% citent Facebook, 28 % Twitter et 11% les blogs en général.
Et si les sites de réseautages semblent fiables pour beaucoup concernant la prise de nouvelles, ils apparaissent également à la population comme un moyen utile de s'informer sur l'état d'alerte de ses utilisateurs. Ainsi, plus des deux tiers des personnes interrogées (69%) considèrent que les services d'urgences devraient réaliser une veille sur les réseaux sociaux pour surveiller les éventuels appels à l'aide lancés par les utilisateurs.
Dans le même ordre d'idée, en postant un appel à l'aide sur un réseau social, 28% des personnes interrogées s'attendent à être secourues dans le quart d'heure qui suit, 27% entre 15 et 30 minutes après, 19% entre 30 minutes et une heure et 26% plus d'une heure après.
En somme, les réseaux sociaux apparaissent comme un lieu privilégié sur la toile pour les appels au secours : « Le premier et le meilleur choix pour n'importe qui dans une situation d'urgence est d'appeler le 911 » commente Gail McGovern, le président de la Croix-Rouge américaine. « Mais lorsque les lignes téléphoniques sont coupées ou que 911 est débordé, nous savons que les gens vont persister pour appeler à l'aide et vont finir par utiliser les réseaux sociaux. »
Si rien n'est dit concernant l'éventuelle veille de proximité effectuée par les secours sur les sites de réseautage, l'organisation reconnaît cependant que ces derniers se sont avérés particulièrement efficaces pour récolter des informations en temps réel au sujet des catastrophes survenues ces dernières années.
L'étude devrait apporter de l'eau au moulin de l'Emergency Social Data Summit qui aura lieu jeudi prochain à La Réunion, et dont l'un des objectifs s'avère justement de déterminer avec précision et d'exploiter « la puissance de communication des nouveaux médias. »
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