La firme semble apprendre lentement comment générer des ressources sur ses smartphones. Sa plateforme de publicité intégrée aux services mobiles lancée le 1er juillet et appelée iAd ne connaît pas encore de franc succès. Sur les 17 partenaires annoncés, seuls 2 ont une campagne de publicité effective.
Même si, pour l'instant, et ce n'est qu'un début seuls Nissan et Unilever ont lancé leur campagne via iAd, les autres clients d'Apple invoquent un retard du fait de la nouveauté des supports. De même, selon le Wall Street Journal, les équipes du marketing ne seraient pas habituées au contrôle strict exercé par Apple sur le contenu publicitaire.
Autre critique formulée par le site, les délais de réalisation seraient ainsi plus importants que pour des publicités classiques. L'écart serait de 10 semaines par rapport à une campagne traditionnelle. De même, Apple ne proposerait aucun kit de développement, ni guide d'usage montrant les possibilités et/ou limitations du HTML5. Un kit a été annoncé mais n'a pas encore été proposé.
Annoncée en avril dernier, la plateforme iAd se présente sous la forme de mini-sites interactifs spécialement conçus pour l'iPhone, c'est-à-dire avec une ergonomie proche de celle d'une application standard. Si ces débuts poussifs ne sont pas inquiétants, les critiques avaient déjà été soulignées par Lars Bastholm, directeur artistique d'Ogilvy du groupe WPP. Il estimait qu' : « en tant que directeur artistique je comprends tout à fait qu'ils aient créé un nouveau bébé et souhaitent le mener à terme de manière époustouflante. Cependant, je ne me sens pas totalement rassuré de laisser Apple s'occuper du côté créatif ».
Reste à connaître les revenus que seront générés par la plateforme iAd. Apple estimait début juin attendre 60 millions de dollars de la part des publicitaires. Une promesse qu'il faudra tenir.
Même si, pour l'instant, et ce n'est qu'un début seuls Nissan et Unilever ont lancé leur campagne via iAd, les autres clients d'Apple invoquent un retard du fait de la nouveauté des supports. De même, selon le Wall Street Journal, les équipes du marketing ne seraient pas habituées au contrôle strict exercé par Apple sur le contenu publicitaire.
Autre critique formulée par le site, les délais de réalisation seraient ainsi plus importants que pour des publicités classiques. L'écart serait de 10 semaines par rapport à une campagne traditionnelle. De même, Apple ne proposerait aucun kit de développement, ni guide d'usage montrant les possibilités et/ou limitations du HTML5. Un kit a été annoncé mais n'a pas encore été proposé.
Annoncée en avril dernier, la plateforme iAd se présente sous la forme de mini-sites interactifs spécialement conçus pour l'iPhone, c'est-à-dire avec une ergonomie proche de celle d'une application standard. Si ces débuts poussifs ne sont pas inquiétants, les critiques avaient déjà été soulignées par Lars Bastholm, directeur artistique d'Ogilvy du groupe WPP. Il estimait qu' : « en tant que directeur artistique je comprends tout à fait qu'ils aient créé un nouveau bébé et souhaitent le mener à terme de manière époustouflante. Cependant, je ne me sens pas totalement rassuré de laisser Apple s'occuper du côté créatif ».
Reste à connaître les revenus que seront générés par la plateforme iAd. Apple estimait début juin attendre 60 millions de dollars de la part des publicitaires. Une promesse qu'il faudra tenir.
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