Pour Adobe, Oracle a désormais remplacé Microsoft dans le rôle du grand méchant contre la communauté open-source et libre (FOSS). C'est David McAllister, le responsable de l'open-source chez Adobe, qui est l'auteur de cette sortie contre Oracle, dans un billet de blog publié hier.
Après OpenSolaris, qui est « le prochain sur la liste » ?
En cause, évidemment, l'implosion du comité exécutif d'OpenSolaris, la version open-source du système d'exploitation Solaris. Les deux logiciels appartiennent désormais à Oracle, puisqu'ils ont été développés par Sun Microsystems. Pour McAllister, « l'axe du mal s'est déplacé à environ 850 miles au sud. » Ce qui correspond à peu près à la distance entre le siège de Microsoft, à Redmond dans l'Etat de Washington, et celui d'Oracle, à Redwood City en Californie (1353 kilomètres).
Le peu d'amour qu'a montré Oracle pour « la culture open-source de Sun » depuis que l'entreprise de Larry Ellison a racheté l'entreprise créatrice du MySQL a mis sur les nerfs beaucoup de tenants du logiciel libre ou open-source. McAllister n'a pas résisté à la tentation de mettre les pieds dans le plat.
« Je n'ai pas de problème avec l'idée de faire de l'argent à partir d'un code open-source, » explique-t-il. « Je n'ai pas de problème avec le fait que les autres le fassent. J'ai un problème avec le fait de détruire l'implication d'une communauté après qu'elle a démontré sa capacité à créer, gérer et maintenir de tels efforts. Je me demande qui est le prochain sur la liste des attaques qu'Oracle semble mener contre l'open-source. »
« We love open-source »
McAllister rappelle la récente keynote d'Oracle à la LinuxCon 2010 à Boston, au cours de laquelle l'éditeur n'avait pas fait la moindre allusion à OpenSolaris. Depuis, le projet a été mis à terre par Oracle. « Combinez ça à la récente plainte relative aux brevets d'Oracle sur Java contre Google Android... et soudain Oracle a réussi à récupérer le rôle joué auparavant par Microsoft. Et je ne savais même pas qu'il assurait sa doublure. Oracle a des gens intelligents. Ils comprennent l'open-source, et son intérêt pour les développeurs. Et soudain, il semblerait qu'Oracle voit l'open-source comme la nouvelle vache à lait. »
Il est d'ailleurs intéressant de noter que Microsoft a dans le même temps fait volte-face, au moins dans le discours, sinon dans les actes. Alors que tout le monde se souvient de Steve Ballmer dénonçant le cancer Linux menaçant pour ses brevets, le responsable de la stratégie d'interopérabilité de Microsoft, Jean Paoli, vient de déclarer dans une interview : « Nous aimons l'open-source. Nous travaillons avec l'open-source depuis longtemps maintenant. » Sur les déclarations de Ballmer, Paoli est formel, affirmant que « c'était il y a vraiment longtemps. Nous comprenons notre erreur d'alors. »
Après OpenSolaris, qui est « le prochain sur la liste » ?
En cause, évidemment, l'implosion du comité exécutif d'OpenSolaris, la version open-source du système d'exploitation Solaris. Les deux logiciels appartiennent désormais à Oracle, puisqu'ils ont été développés par Sun Microsystems. Pour McAllister, « l'axe du mal s'est déplacé à environ 850 miles au sud. » Ce qui correspond à peu près à la distance entre le siège de Microsoft, à Redmond dans l'Etat de Washington, et celui d'Oracle, à Redwood City en Californie (1353 kilomètres).
Le peu d'amour qu'a montré Oracle pour « la culture open-source de Sun » depuis que l'entreprise de Larry Ellison a racheté l'entreprise créatrice du MySQL a mis sur les nerfs beaucoup de tenants du logiciel libre ou open-source. McAllister n'a pas résisté à la tentation de mettre les pieds dans le plat.
« Je n'ai pas de problème avec l'idée de faire de l'argent à partir d'un code open-source, » explique-t-il. « Je n'ai pas de problème avec le fait que les autres le fassent. J'ai un problème avec le fait de détruire l'implication d'une communauté après qu'elle a démontré sa capacité à créer, gérer et maintenir de tels efforts. Je me demande qui est le prochain sur la liste des attaques qu'Oracle semble mener contre l'open-source. »
« We love open-source »
McAllister rappelle la récente keynote d'Oracle à la LinuxCon 2010 à Boston, au cours de laquelle l'éditeur n'avait pas fait la moindre allusion à OpenSolaris. Depuis, le projet a été mis à terre par Oracle. « Combinez ça à la récente plainte relative aux brevets d'Oracle sur Java contre Google Android... et soudain Oracle a réussi à récupérer le rôle joué auparavant par Microsoft. Et je ne savais même pas qu'il assurait sa doublure. Oracle a des gens intelligents. Ils comprennent l'open-source, et son intérêt pour les développeurs. Et soudain, il semblerait qu'Oracle voit l'open-source comme la nouvelle vache à lait. »
Il est d'ailleurs intéressant de noter que Microsoft a dans le même temps fait volte-face, au moins dans le discours, sinon dans les actes. Alors que tout le monde se souvient de Steve Ballmer dénonçant le cancer Linux menaçant pour ses brevets, le responsable de la stratégie d'interopérabilité de Microsoft, Jean Paoli, vient de déclarer dans une interview : « Nous aimons l'open-source. Nous travaillons avec l'open-source depuis longtemps maintenant. » Sur les déclarations de Ballmer, Paoli est formel, affirmant que « c'était il y a vraiment longtemps. Nous comprenons notre erreur d'alors. »
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