Yahoo a déposé un recours lundi pour mettre un terme au procès qui l'oppose à deux journalistes chinois et à la compagne de l'un d'entre eux, indique CNET News.com. Soutenus par une organisation basée aux Etats-Unis, la World Organization for Human Rights USA, les plaignants accusent Yahoo et sa filiale hongkongaise d'avoir fourni des informations au gouvernement chinois, informations qui auraient mené à l'arrestation, à l'emprisonnement et à la torture de dissidents.
En avril dernier, l'organisation a porté plainte en Californie contre le portail au nom des journalistes Shi Tao et Wang Xiaoning. Ces derniers ont été condamnés en Chine à une peine de 10 ans de prison pour s'être prononcés sur Internet en faveur d'une réforme démocratique du pays. De son côté, Yahoo estime que cette action en justice n'a pas lieu d'être. Pour tenter d'annuler la procédure, la société Internet a remis à la justice californienne un document de 51 pages dans lequel est indiqué :
"C'est un procès initié par des citoyens chinois emprisonnés pour avoir utilisé Internet en Chine afin d'exprimer leur point de vue politique, et ce, en violation avec les lois chinoises. Cette affaire à dimension politique remet en cause les lois et les actions du gouvernement chinois. Elle n'a pas sa place devant les tribunaux américains". Par ailleurs, Yahoo a déclaré soutenir la libre expression et travailler avec d'autres sociétés pour répondre aux problématiques liées aux droits humains.
Yahoo n'est pas seul à devoir justifier ses choix en Chine. L'an dernier, Yahoo, Google, Microsoft, Cisco et d'autres sociétés américaines ont reconnu avoir transmis aux autorités chinoises des informations concernant les utilisateurs de leurs services en ligne. Yahoo! et ses principaux concurrents estiment qu'il est préférable pour les Chinois de disposer d'un accès biaisé, contrôlé, à l'information plutôt que rien du tout.
En avril dernier, l'organisation a porté plainte en Californie contre le portail au nom des journalistes Shi Tao et Wang Xiaoning. Ces derniers ont été condamnés en Chine à une peine de 10 ans de prison pour s'être prononcés sur Internet en faveur d'une réforme démocratique du pays. De son côté, Yahoo estime que cette action en justice n'a pas lieu d'être. Pour tenter d'annuler la procédure, la société Internet a remis à la justice californienne un document de 51 pages dans lequel est indiqué :
"C'est un procès initié par des citoyens chinois emprisonnés pour avoir utilisé Internet en Chine afin d'exprimer leur point de vue politique, et ce, en violation avec les lois chinoises. Cette affaire à dimension politique remet en cause les lois et les actions du gouvernement chinois. Elle n'a pas sa place devant les tribunaux américains". Par ailleurs, Yahoo a déclaré soutenir la libre expression et travailler avec d'autres sociétés pour répondre aux problématiques liées aux droits humains.
Yahoo n'est pas seul à devoir justifier ses choix en Chine. L'an dernier, Yahoo, Google, Microsoft, Cisco et d'autres sociétés américaines ont reconnu avoir transmis aux autorités chinoises des informations concernant les utilisateurs de leurs services en ligne. Yahoo! et ses principaux concurrents estiment qu'il est préférable pour les Chinois de disposer d'un accès biaisé, contrôlé, à l'information plutôt que rien du tout.
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