On pouvait se douter que les dernières annonces du gouvernement en faveur d'une hausse de la TVA sur les abonnements Triple-Play allaient déplaire aux opérateurs. C'est désormais confirmé avec la sortie de Jean-Bernard Lévy, président du directoire de Vivendi (SFR) qui trouve que cette augmentation est une « idée déplorable ». Ambiance.
Interrogé par le quotidien économique Les Echos, le président estime « déjà être soumis à une pression fiscale considérable. Par des augmentations d'impôt et des décisions dirigistes sur les prix, les Etats et les régulateurs ont réussi à casser la dynamique des télécoms, et en conséquence de l'économie numérique, en France et en Europe ».
Sur la TVA, en particulier, il précise : « Je rappelle que le numérique est le moteur de la croissance et de la création d'emplois dans de nombreux pays. Je m'élève une nouvelle fois contre toute nouvelle hausse des impôts qui ne ferait qu'accélérer le déclin de nos parts de marché dans le numérique ».
Cette position se rapproche de celle de l'opérateur Free qui lors de la présentation de ses résultats financiers n'avait pas jugé pertinente cette hausse. Maxime Lombardini, le directeur général du groupe estimait alors que « les opérateurs n'auront sans doute d'autre choix que de répercuter cette hausse auprès du consommateur. C'est un peu paradoxal d'accorder des aides avec le grand emprunt et tenter de les reprendre de l'autre main en touchant la TVA. »
Pour rappel, actuellement, 50 % de la facture d'un forfait Triple-Play est taxée au taux de TVA de 19,6 %, le reste est soumis à une TVA de 5,5 %. L'Europe a demandé à la France que cette part moins taxée soit réduite à 30 ou 40 % de la facture...
Interrogé par le quotidien économique Les Echos, le président estime « déjà être soumis à une pression fiscale considérable. Par des augmentations d'impôt et des décisions dirigistes sur les prix, les Etats et les régulateurs ont réussi à casser la dynamique des télécoms, et en conséquence de l'économie numérique, en France et en Europe ».
Sur la TVA, en particulier, il précise : « Je rappelle que le numérique est le moteur de la croissance et de la création d'emplois dans de nombreux pays. Je m'élève une nouvelle fois contre toute nouvelle hausse des impôts qui ne ferait qu'accélérer le déclin de nos parts de marché dans le numérique ».
Cette position se rapproche de celle de l'opérateur Free qui lors de la présentation de ses résultats financiers n'avait pas jugé pertinente cette hausse. Maxime Lombardini, le directeur général du groupe estimait alors que « les opérateurs n'auront sans doute d'autre choix que de répercuter cette hausse auprès du consommateur. C'est un peu paradoxal d'accorder des aides avec le grand emprunt et tenter de les reprendre de l'autre main en touchant la TVA. »
Pour rappel, actuellement, 50 % de la facture d'un forfait Triple-Play est taxée au taux de TVA de 19,6 %, le reste est soumis à une TVA de 5,5 %. L'Europe a demandé à la France que cette part moins taxée soit réduite à 30 ou 40 % de la facture...
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