Withings lève 3 millions pour développer ses objets communicants

le 02/09/2010 à 21:53
Withings lève 3 millions pour développer ses objets communicants
Demain, tous connectés ? La société française Withings, qui commercialise depuis le mois de septembre dernier un pèse-personne connecté à Internet en WiFi, vient de lever 3 millions d'euros auprès du fonds Ventech, grâce auxquels elle compte bien assurer son développement et accélérer la mise au point de nouveaux objets communicants. Elle annonce dans le même temps l'arrivée prochaine de deux nouveaux produits sur le marché, tournés autour des univers du bien-être et de la famille.

Si l'objet - une balance connectée à Internet, doublée d'une application iPhone et d'un serveur distant qui agrège les données émanant des pesées successives de l'utilisateur - peut paraitre anecdotique, Withings défend l'idée d'un véritable « Internet des objets », avec lequel le réseau dépasse la sphère informatique pour rejoindre des produits de la vie de tous les jours. Une démarche qui n'est pas sans rappeler celle qu'avait suivie avant son dépôt de bilan la société Violet, à l'origine du fameux lapin Nabaztag, même si dans le cas de Withings on cherche plus à enrichir un objet déjà existant qu'à créer un concept de toute pièce.

« Dès le début, on s'est donné comme objectif de revisiter des objets que les gens avaient déjà l'habitude d'utiliser », commente Eric Careel, président de Withings. « A part quelques rares geeks, les clients attendent aujourd'hui que la technologie leur simplifie la vie. La connexion d'un objet n'a de sens que si elle permet de simplifier son usage ».

Simplifier l'utilisation, enrichir les services rendus, telle serait donc la clé pour percer dans le domaine des objets communicants. La balance de Withings illustre cette vision, avec d'un côté l'accès à une interface en ligne permettant de suivre les courbes d'évolution de son poids et des différents indices associés et, de l'autre, la mise en place de partenariats avec des acteurs de l'univers du coaching sportif ou de l'alimentation. La société refuse toutefois de donner le moindre chiffre de ventes, se contenant d'indiquer que celles-ci se répartissent à parts égales entre l'Europe et les Etats-Unis, et prennent petit à petit dans le reste du monde.

Aux 2 millions d'euros initialement injectés par les fondateurs s'ajoutent donc 3 millions d'euros supplémentaires qui serviront à accélérer la sortie de nouveaux produits et développer la communication de la marque. Reste à trouver les usages susceptibles de profiter du caractère connecté. « Le bien-être est un marché plein d'avenir », promet Eric Careel.

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