La loi Hadopi n'a pas toujours le mérite d'être totalement claire. Un peu à la manière d'Han Solo dans le ventre d'un ver géant, certains internautes peuvent estimer que le raisonnement suivi par l'autorité n'est pas « totalement stable ». Un site a donc été lancé pour apporter quelques conseils juridiques.
A l'origine de sos-hadopi.fr, qui sera lancé prochainement, trois hommes « échaudés » par la loi représentent les maîtres d'oeuvres du projet. Tout d'abord, Renaud Veeckman. Ce dernier annonçait récemment avoir déposé la marque Hadopi auprès de l'INPI (Institut National de la Propriété Intellectuelle) plus de six mois avant le ministère de la Culture. Face au manque de réponse du gouvernement, il avait alors lancé la plateforme Apiadopi.
Le second collaborateur au projet est, lui aussi, connu pour avoir fait les frais d'une critique trop acerbe de la loi. Jérôme Bourreau-Guggenheim était un employé de TF1. Il avait envoyé un e-mail où il donnait son avis sur la loi Hadopi à la députée de son arrondissement, Françoise de Panafieu (UMP). Il y évoquait ses réserves sur l'intérêt d'une telle loi, alors en discussion à l'Assemblée nationale. Cet e-mail avait alors été transmis au ministère de Culture qui s'était fendu d'un « Vous avez de drôles de contestataires chez vous... » à la direction de TF1.
Enfin Christophe Berhault est le p-dg de Yoosmedia et spécialiste des sites 2.0.
Ces trois là vont donc lancer leur site afin de guider les internautes. Sos-hadopi.fr promet donc de s'introduire dans les failles de la loi. Les créateurs estiment qu'il s'agit là d'une « réponse légale aux dérives de la Hadopi. Elle permet aux internautes de prouver leur innocence sans avoir recours à l'installation de ce logiciel espion ». Le lancement officiel est prévu le 13 septembre prochain.
A l'origine de sos-hadopi.fr, qui sera lancé prochainement, trois hommes « échaudés » par la loi représentent les maîtres d'oeuvres du projet. Tout d'abord, Renaud Veeckman. Ce dernier annonçait récemment avoir déposé la marque Hadopi auprès de l'INPI (Institut National de la Propriété Intellectuelle) plus de six mois avant le ministère de la Culture. Face au manque de réponse du gouvernement, il avait alors lancé la plateforme Apiadopi.
Le second collaborateur au projet est, lui aussi, connu pour avoir fait les frais d'une critique trop acerbe de la loi. Jérôme Bourreau-Guggenheim était un employé de TF1. Il avait envoyé un e-mail où il donnait son avis sur la loi Hadopi à la députée de son arrondissement, Françoise de Panafieu (UMP). Il y évoquait ses réserves sur l'intérêt d'une telle loi, alors en discussion à l'Assemblée nationale. Cet e-mail avait alors été transmis au ministère de Culture qui s'était fendu d'un « Vous avez de drôles de contestataires chez vous... » à la direction de TF1.
Enfin Christophe Berhault est le p-dg de Yoosmedia et spécialiste des sites 2.0.
Ces trois là vont donc lancer leur site afin de guider les internautes. Sos-hadopi.fr promet donc de s'introduire dans les failles de la loi. Les créateurs estiment qu'il s'agit là d'une « réponse légale aux dérives de la Hadopi. Elle permet aux internautes de prouver leur innocence sans avoir recours à l'installation de ce logiciel espion ». Le lancement officiel est prévu le 13 septembre prochain.
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