Suite à une enquête menée par le New-York Times, la firme se trouve embarrassée de la manière par laquelle les autorités russes tentent de museler l'opposition politique. Pire, des journaux locaux estiment que Microsoft a même collaboré avec le pouvoir afin d'identifier certains postes d'opposants.
Un article du quotidien américain dévoile les déboires du mouvement écologiste Baikal Environmental Wave. Ce groupement a été perquisitionné quelques jours avant une manifestation contre le pouvoir. Le motif de cette perquisition était alors la vérification de la validité de la licence des logiciels Microsoft installés sur leurs machines.
La police vérifiait donc qu'aucun produit piraté n'était installé, à quelques jours d'une manifestation d'opposition. De même, les postes ont été rendus six mois après leur confiscation. Selon certaines sources, ils contiendraient alors des malwares et n'auraient plus les vignettes attestant de l'authenticité d'une licence MS. Ensuite, les services de police auraient pu retrouver les personnes liées au mouvement grâce aux informations collectées sur les ordinateurs. Très classe.
Si Microsoft s'est officiellement inquiété de ce type de pratique, l'enquête montre que lors de l'arrestation, la firme n'a pas aidé l'association et s'est conformée à la législation russe, sans opposer aucune résistance, ni livrer de réserves quant à la manuvre. Pire, selon le ministère de l'Intérieur russe, ces saisies auraient eu lieu sur la demande d'un avocat de Microsoft.
Un article du quotidien américain dévoile les déboires du mouvement écologiste Baikal Environmental Wave. Ce groupement a été perquisitionné quelques jours avant une manifestation contre le pouvoir. Le motif de cette perquisition était alors la vérification de la validité de la licence des logiciels Microsoft installés sur leurs machines.
La police vérifiait donc qu'aucun produit piraté n'était installé, à quelques jours d'une manifestation d'opposition. De même, les postes ont été rendus six mois après leur confiscation. Selon certaines sources, ils contiendraient alors des malwares et n'auraient plus les vignettes attestant de l'authenticité d'une licence MS. Ensuite, les services de police auraient pu retrouver les personnes liées au mouvement grâce aux informations collectées sur les ordinateurs. Très classe.
Si Microsoft s'est officiellement inquiété de ce type de pratique, l'enquête montre que lors de l'arrestation, la firme n'a pas aidé l'association et s'est conformée à la législation russe, sans opposer aucune résistance, ni livrer de réserves quant à la manuvre. Pire, selon le ministère de l'Intérieur russe, ces saisies auraient eu lieu sur la demande d'un avocat de Microsoft.
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