Dans un billet publié sur le blog Bug Brother, la question du chiffrement et des conséquences de la loi Hadopi sont évoquées. L'utilisation du VPN (Virtual Private Network) ou réseau chiffré est même mise en lumière comme une source de gênes pour les services secrets
« La NSA n'aime pas l'Hadopi » explique le blog. Même si on est en droit de douter que les services secrets américains suivent de près la question du téléchargement illégal français, la généralisation du chiffrement pourrait avoir des conséquences directes sur le pouvoir d'écoute de certaines agences.
Les services de renseignement américains auraient donc « engueulé » leurs homologues français au sujet de l'Hadopi, peut-on lire. Car l'utilisation massive de VPN pourrait contribuer non pas à brouiller l'écoute mais plutôt à accroitre leur somme de travail. Il serait ainsi plus difficile de savoir pour quels motifs une connexion est chiffrée.
Bernard Barbier, directeur technique de la Direction Générale de la Sécurité Extérieure (DGSE) estime pourtant que l'accroissement des VPN n'aura pas de grandes conséquences sur la collecte d'informations : « Heureusement pour nous, si le chiffre a atteint un très bon niveau et que la crypto est de plus en plus normalisée, elle ne l'est pas forcément correctement, et c'est le bazar total pour ce qui est de son implémentation. Si le méchant utilise un tunnel VPN chiffré en 256 bits, on n'arrivera pas à le casser, mais s'il utilise Windows avec plein de failles, on s'y introduit, et on change son VPN en 40 bits ».
Le doute est donc permis entre une bonne et une mauvaise utilisation du VPN. A ce sujet Bernard Barbier persiste en précisant que : « tous les apprentis terroristes utilisent la crypto ». Il ne précise cependant pas si tous les téléchargeurs utilisent un VPN.
Les services de renseignement américains auraient donc « engueulé » leurs homologues français au sujet de l'Hadopi, peut-on lire. Car l'utilisation massive de VPN pourrait contribuer non pas à brouiller l'écoute mais plutôt à accroitre leur somme de travail. Il serait ainsi plus difficile de savoir pour quels motifs une connexion est chiffrée.
Bernard Barbier, directeur technique de la Direction Générale de la Sécurité Extérieure (DGSE) estime pourtant que l'accroissement des VPN n'aura pas de grandes conséquences sur la collecte d'informations : « Heureusement pour nous, si le chiffre a atteint un très bon niveau et que la crypto est de plus en plus normalisée, elle ne l'est pas forcément correctement, et c'est le bazar total pour ce qui est de son implémentation. Si le méchant utilise un tunnel VPN chiffré en 256 bits, on n'arrivera pas à le casser, mais s'il utilise Windows avec plein de failles, on s'y introduit, et on change son VPN en 40 bits ».
Le doute est donc permis entre une bonne et une mauvaise utilisation du VPN. A ce sujet Bernard Barbier persiste en précisant que : « tous les apprentis terroristes utilisent la crypto ». Il ne précise cependant pas si tous les téléchargeurs utilisent un VPN.
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