La récente conférence de presse donnée par l'Hadopi a été l'occasion d'aborder la question des futurs logiciels labélisés. Ces programmes serviront à l'autorité à apprécier plus facilement le cas d'un internaute surpris en train de télécharger illégalement des contenus protégés par le droit d'auteur. Pour autant, rien ne dit à l'heure actuelle quand ils seront publiés.Question a donc été posée à l'auteur du premier texte sur les « spécifications fonctionnelles » (.pdf, feuille de route de conditions techniques) de ces logiciels, Michel Riguidel. Le chercheur à l'ENST, en déplacement aux Assises de la sécurité à Monaco, confirme qu'« à l'heure actuelle aucun logiciel ne peut être labélisé Hadopi vu que la consultation doit se terminer le 30 octobre. » A la question de savoir quand ces logiciels seront labélisés, M. Riguidel répond dans un style laconique : « ils arriveront en mars ou juin 2011, pas avant ». En attendant, les internautes devront donc montrer patte blanche autrement.
Pour autant, la question subsiste sur le contenu de ces logiciels. Même si aucune spécification n'existe encore, le professeur explique « je ne vais pas vous dire qu'ils seront contraires aux premières spécifications que j'ai énoncé dans mon projet ». Logique.
Le scientifique confirme donc les propos d'Eric Walter, le secrétaire général de l'Hadopi qui avait affirmé qu'aucun logiciel ne pouvait à l'heure actuelle garantir respecter les conditions requises.
Malgré cela, la question de la labellisation semble gêner certains éditeurs. Pourtant, d'autres évoquent cette question. C'est notamment le cas d'Olféo qui explique par la voie de son président, Alexandre Souillié que : « l'Hadopi n'est pas un sujet sexy pour les éditeurs. Nous avons émis des remarques au sujet de ces spécifications fonctionnelles, désormais nous attendons les réponses. Les logiciels retenus devront filtrer le P2P mais également les Url. De même, un peu à la manière d'un contrôle parental, ils pourront être homologués par l'AFNOR ».
D'ici cette labellisation, les internautes devront donc mettre tout en oeuvre pour sécuriser eux-mêmes leur accès au réseau local.
Pour autant, la question subsiste sur le contenu de ces logiciels. Même si aucune spécification n'existe encore, le professeur explique « je ne vais pas vous dire qu'ils seront contraires aux premières spécifications que j'ai énoncé dans mon projet ». Logique.
Le scientifique confirme donc les propos d'Eric Walter, le secrétaire général de l'Hadopi qui avait affirmé qu'aucun logiciel ne pouvait à l'heure actuelle garantir respecter les conditions requises.
Malgré cela, la question de la labellisation semble gêner certains éditeurs. Pourtant, d'autres évoquent cette question. C'est notamment le cas d'Olféo qui explique par la voie de son président, Alexandre Souillié que : « l'Hadopi n'est pas un sujet sexy pour les éditeurs. Nous avons émis des remarques au sujet de ces spécifications fonctionnelles, désormais nous attendons les réponses. Les logiciels retenus devront filtrer le P2P mais également les Url. De même, un peu à la manière d'un contrôle parental, ils pourront être homologués par l'AFNOR ».
D'ici cette labellisation, les internautes devront donc mettre tout en oeuvre pour sécuriser eux-mêmes leur accès au réseau local.
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