Après cinq ans d'existence, le français Dailymotion s'invite enfin dans la cour des services à destination des professionnels avec le lancement de « Dailymotion Cloud », une offre d'hébergement et de diffusion de contenus vidéo simplifiée grâce à laquelle il entrera en concurrence avec les spécialistes du B2B que sont Kewego ou Brightcove.
L'offre, payante, permet à toute entreprise ou particulier d'accéder à l'infrastructure technique de Dailymotion pour y stocker de façon sécurisée ses contenus vidéo puis les diffuser sur son propre site Web. Les outils mis à disposition sont logiquement bien plus puissants que ce que propose la partie gratuite et grand public du site : statistiques en temps réel, conversion multi-formats prioritaires, export automatique ou conservation du fichier source font par exemple partie des services proposés.Les vidéos, qui profitent d'encodeurs dédiés, sont très rapidement déclinées dans les différents formats exploités par le site, de la HD aux versions mobiles, quel que soit le format d'origine. La diffusion est ensuite contrôlable à l'envi, qu'il s'agisse de fenêtres de mises à disposition, de limitations géographiques ou même d'association avec un programme de location de type VOD.
Une fois transférés « dans le nuage », les contenus peuvent être affichés par le biais d'un lecteur vidéo personnalisable mis à disposition en marque blanche. Le client sera alors facturé en fonction du temps cumulé de consultation de ses vidéos, sur une base de 0,10 euros pour une heure de lecture. Au tarif standard (prix dégressifs en cas de forts volumes), il faudra donc compter près de 1700 euros pour diffuser 100 000 fois une vidéo de dix minutes.
« Pas d'engagement de durée, pas de minimum forfaitaire, on ne paie que le nombre d'heures de vidéo réellement consommées », résume Martin Rogard, directeur France de Dailymotion. Cette simplicité se retrouve aussi au niveau du règlement, avec la possibilité de créditer son compte d'un nombre d'heures données via virement Paypal. Ajoutée aux avantages du modèle software as a service, elle permet de démarrer la diffusion de ses vidéos en quelques minutes seulement.
Contrairement aux solutions B2B concurrentes, cette offre Cloud ne va toutefois pas jusqu'à intégrer solutions de mesure d'audience, affichage de bannières publicitaires de type pre-roll ou fonctionnalités de partage sur les réseaux sociaux.
S'il admet que certains de ces outils pourraient faire leur apparition lors de futures mises à jour, Dailymotion semble toutefois ne pas en faire une priorité. « On ne cherche pas à enfermer le client », sourit Martin Rogard, « la seule brique indispensable, c'est le stockage et la diffusion ». Sous-entendu : pour le reste, libre à chacun d'utiliser les services de son choix puisque des accès sont ouverts, en fonction de ses besoins, d'autant qu'on évite ainsi de devoir payer pour des fonctionnalités dont on n'a pas forcément besoin.
Simplicité et flexibilité, Dailymotion espère ainsi être en mesure de séduire les petites entreprises ou organisations comme les grands comptes qui ne se satisferaient pas du manque de contrôle qu'offre la partie gratuite de son service. La société, qui vient d'affirmer avoir atteint l'équilibre financier, refuse de communiquer des objectifs chiffrés, mais laisse entendre que les nouvelles lignes commerciales ouvertes dans la lignée de ce Dailymotion Cloud devraient dès 2011 peser 10 à 15% de son chiffre d'affaires annuel. Une offre d'essai gratuite est proposée sur le site DMCloud.net.
L'offre, payante, permet à toute entreprise ou particulier d'accéder à l'infrastructure technique de Dailymotion pour y stocker de façon sécurisée ses contenus vidéo puis les diffuser sur son propre site Web. Les outils mis à disposition sont logiquement bien plus puissants que ce que propose la partie gratuite et grand public du site : statistiques en temps réel, conversion multi-formats prioritaires, export automatique ou conservation du fichier source font par exemple partie des services proposés.Les vidéos, qui profitent d'encodeurs dédiés, sont très rapidement déclinées dans les différents formats exploités par le site, de la HD aux versions mobiles, quel que soit le format d'origine. La diffusion est ensuite contrôlable à l'envi, qu'il s'agisse de fenêtres de mises à disposition, de limitations géographiques ou même d'association avec un programme de location de type VOD.
Une fois transférés « dans le nuage », les contenus peuvent être affichés par le biais d'un lecteur vidéo personnalisable mis à disposition en marque blanche. Le client sera alors facturé en fonction du temps cumulé de consultation de ses vidéos, sur une base de 0,10 euros pour une heure de lecture. Au tarif standard (prix dégressifs en cas de forts volumes), il faudra donc compter près de 1700 euros pour diffuser 100 000 fois une vidéo de dix minutes.
« Pas d'engagement de durée, pas de minimum forfaitaire, on ne paie que le nombre d'heures de vidéo réellement consommées », résume Martin Rogard, directeur France de Dailymotion. Cette simplicité se retrouve aussi au niveau du règlement, avec la possibilité de créditer son compte d'un nombre d'heures données via virement Paypal. Ajoutée aux avantages du modèle software as a service, elle permet de démarrer la diffusion de ses vidéos en quelques minutes seulement.
Contrairement aux solutions B2B concurrentes, cette offre Cloud ne va toutefois pas jusqu'à intégrer solutions de mesure d'audience, affichage de bannières publicitaires de type pre-roll ou fonctionnalités de partage sur les réseaux sociaux.
S'il admet que certains de ces outils pourraient faire leur apparition lors de futures mises à jour, Dailymotion semble toutefois ne pas en faire une priorité. « On ne cherche pas à enfermer le client », sourit Martin Rogard, « la seule brique indispensable, c'est le stockage et la diffusion ». Sous-entendu : pour le reste, libre à chacun d'utiliser les services de son choix puisque des accès sont ouverts, en fonction de ses besoins, d'autant qu'on évite ainsi de devoir payer pour des fonctionnalités dont on n'a pas forcément besoin.
Simplicité et flexibilité, Dailymotion espère ainsi être en mesure de séduire les petites entreprises ou organisations comme les grands comptes qui ne se satisferaient pas du manque de contrôle qu'offre la partie gratuite de son service. La société, qui vient d'affirmer avoir atteint l'équilibre financier, refuse de communiquer des objectifs chiffrés, mais laisse entendre que les nouvelles lignes commerciales ouvertes dans la lignée de ce Dailymotion Cloud devraient dès 2011 peser 10 à 15% de son chiffre d'affaires annuel. Une offre d'essai gratuite est proposée sur le site DMCloud.net.
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