En plus de lutter activement contre les éditeurs de logiciels peer-to-peer, les ayants droits américains se tournent désormais vers Google. En effet, il a été révélé que le géant de la recherche avait été contacté le mois dernier par la RIAA, chargée de représenter les intérêts des artistes musicaux outre-Atlantique et l'IFPI, la fédération internationale de l'industrie phonographique. Ces organisations souhaiteraient disposer de moyens permettant de repérer plus facilement les contenus illégaux.
Dans une lettre datée du 20 septembre, James Pond, un responsable de Google, aurait répondu à cette requête en précisant que la société était tout à fait d'accord pour aider les ayants droits à condition qu'ils paient les frais d'accès aux interfaces de programmation du moteur de recherche. Pour accéder à ces API, Google propose trois options. La première concerne les annonceurs du système publicitaire AdWords. La seconde est réservée aux développeurs qui ne nécessitent qu'un nombre restreint de requêtes. Enfin la dernière option proposée par le géant de la recherche s'intitule Site Search. Cette dernière serait : « la seule qui s'offre à l'IFPI et la RIAA pour accéder à nos interfaces de programmation », selon les propos de James Pond rapportés par Cnet US. Pour ce service, Google facture 5 dollars pour chaque millier de requêtes effectuées. Google précise qu'il ne réclamera aucun dollar supplémentaire pour les retraits des médias jugés illicites.
Cette réponse relance une nouvelle fois le débat autour de la part de responsabilité du moteur de recherche. En effet, pour certains la position laxiste de Google vis-à-vis du piratage serait purement hypocrite et contribuerait à l'enrichissement de la société. Outre la facturation des droits d'accès aux technologies de Google, certains sites utilisent précisément le contenu illégal pour densifier leur trafic et par conséquent leurs revenus publicitaires générés par... Google Adsense. Dans une certaine mesure, la société Google elle-même s'enrichirait donc du piratage grâce aux annonceurs.
Sur le marché de la musique, la position de Google reste très ambivalente. D'une part l'attitude de la société risquerait de mettre à mal les contrats autour d'un éventuel service baptisé Google Music. D'un autre côté, un nouvel acteur majeur permettrait aux maisons de disques de contrer la pression exercée par le leader Apple sur la baisse des tarifs. En France, sur ce secteur, Apple détiendrait 70% de parts de marché.
Dans une lettre datée du 20 septembre, James Pond, un responsable de Google, aurait répondu à cette requête en précisant que la société était tout à fait d'accord pour aider les ayants droits à condition qu'ils paient les frais d'accès aux interfaces de programmation du moteur de recherche. Pour accéder à ces API, Google propose trois options. La première concerne les annonceurs du système publicitaire AdWords. La seconde est réservée aux développeurs qui ne nécessitent qu'un nombre restreint de requêtes. Enfin la dernière option proposée par le géant de la recherche s'intitule Site Search. Cette dernière serait : « la seule qui s'offre à l'IFPI et la RIAA pour accéder à nos interfaces de programmation », selon les propos de James Pond rapportés par Cnet US. Pour ce service, Google facture 5 dollars pour chaque millier de requêtes effectuées. Google précise qu'il ne réclamera aucun dollar supplémentaire pour les retraits des médias jugés illicites.
Cette réponse relance une nouvelle fois le débat autour de la part de responsabilité du moteur de recherche. En effet, pour certains la position laxiste de Google vis-à-vis du piratage serait purement hypocrite et contribuerait à l'enrichissement de la société. Outre la facturation des droits d'accès aux technologies de Google, certains sites utilisent précisément le contenu illégal pour densifier leur trafic et par conséquent leurs revenus publicitaires générés par... Google Adsense. Dans une certaine mesure, la société Google elle-même s'enrichirait donc du piratage grâce aux annonceurs.
Sur le marché de la musique, la position de Google reste très ambivalente. D'une part l'attitude de la société risquerait de mettre à mal les contrats autour d'un éventuel service baptisé Google Music. D'un autre côté, un nouvel acteur majeur permettrait aux maisons de disques de contrer la pression exercée par le leader Apple sur la baisse des tarifs. En France, sur ce secteur, Apple détiendrait 70% de parts de marché.
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