Un brin d'humanité dans la recherche en ligne ? Microsoft a annoncé mercredi soir le déploiement prochain de deux nouvelles fonctionnalités "sociales" sur son moteur de recherche Bing. Lorsque l'internaute est connecté à son compte Facebook, Bing saura tirer parti des informations publiques émanant de son réseau pour enrichir ses résultats ou en affiner le tri.
Deux cas de figure sont pour l'instant envisagés. Le premier relève de la recommandation, et s'appuiera sur la fonctionnalité "J'aime" de Facebook. Exemple concret : lorsque l'utilisateur cherche une idée de restaurant, de film ou de livre sur Bing, les résultats qui ont fait l'objet d'une sélection par les membres de son réseau la feront apparaître.
L'intérêt, selon Microsoft, réside dans le fait qu'il n'est plus facile d'opérer une sélection parmi des choix multiples lorsqu'on peut s'appuyer sur les goûts déjà manifestés par ses contacts. Ainsi, plutôt que de choisir au hasard l'un des innombrables "restaurants chinois" situés dans Paris, je visualiserai rapidement l'adresse qui a déjà séduit certains de mes amis.
Le second volet touche à la recherche de personne qui, selon l'éditeur, représenterait 4% des opérations effectuées par le biais des moteurs. Ici, l'idée est de faire remonter en tête des résultats les profils Facebook qui correspondent à ma requête et présentent une affinité avec mon réseau. Admettons que j'effectue sur Bing une recherche sur les termes "Alexandre Laurent", une combinaison prénom + nom qui malheureusement pour l'auteur de ces lignes n'a rien de très originale. Parmi les différents profils Facebook répondant à cette identité, on me proposera en premier celui avec lequel plusieurs de mes contacts sont connectés, en partant du principe qu'il y a plus de chances que je cherche à localiser un ami d'ami qu'un parfait inconnu. Je pourrais alors le contacter directement depuis la page de résultats de Bing ou l'ajouter à mon réseau.
Le sujet défrayant régulièrement la chronique, Microsoft prend bien soin d'expliquer que l'utilisateur garde le contrôle sur ces deux nouvelles options et qu'il peut parfaitement refuser de les activer. De la même façon, l'éditeur assure que Bing n'exploitera que les informations auxquelles un caractère public a été conféré sur Facebook.
« Bien que les bénéfices d'une expérience de recherche plus personnalisée soit activés par défaut si vous êtes connectés à votre compte Facebook, il existe une fonction de contrôle disponible au sommet de la page Bing ainsi qu'une notification affichée lors des cinq premières recherches qui permettront au consommateur d'en apprendre plus au sujet de ces options et la désactiver en quelques clics », indique ainsi Microsoft.
Bing rejoint donc le "social graph", cette toile qu'ambitionne de tisser le réseau fondé par Mark Zuckerberg entre tous les contenus du Web par le biais de fonctions telles que le fameux "J'aime", implémenté aujourd'hui sur plus de 350 000 sites Web.
Le moteur y gagne une dimension sociale qui semble parfaitement dans l'air du temps : la plupart des études dédiées au marketing en ligne tendent à indiquer que les avis exprimés par leur réseaux sociaux en ligne influencent de plus en plus profondément les processus de décision, d'achat ou de choix. En août dernier, Médiamétrie indiquait par exemple que 54,4% des inscrits sur les sites communautaires avaient pris l'habitude de lire des avis d'internautes avant d'effectuer un achat, contre 19,1% sur l'ensemble de la population des internautes.
Deux cas de figure sont pour l'instant envisagés. Le premier relève de la recommandation, et s'appuiera sur la fonctionnalité "J'aime" de Facebook. Exemple concret : lorsque l'utilisateur cherche une idée de restaurant, de film ou de livre sur Bing, les résultats qui ont fait l'objet d'une sélection par les membres de son réseau la feront apparaître.
L'intérêt, selon Microsoft, réside dans le fait qu'il n'est plus facile d'opérer une sélection parmi des choix multiples lorsqu'on peut s'appuyer sur les goûts déjà manifestés par ses contacts. Ainsi, plutôt que de choisir au hasard l'un des innombrables "restaurants chinois" situés dans Paris, je visualiserai rapidement l'adresse qui a déjà séduit certains de mes amis.
Le second volet touche à la recherche de personne qui, selon l'éditeur, représenterait 4% des opérations effectuées par le biais des moteurs. Ici, l'idée est de faire remonter en tête des résultats les profils Facebook qui correspondent à ma requête et présentent une affinité avec mon réseau. Admettons que j'effectue sur Bing une recherche sur les termes "Alexandre Laurent", une combinaison prénom + nom qui malheureusement pour l'auteur de ces lignes n'a rien de très originale. Parmi les différents profils Facebook répondant à cette identité, on me proposera en premier celui avec lequel plusieurs de mes contacts sont connectés, en partant du principe qu'il y a plus de chances que je cherche à localiser un ami d'ami qu'un parfait inconnu. Je pourrais alors le contacter directement depuis la page de résultats de Bing ou l'ajouter à mon réseau.
Le sujet défrayant régulièrement la chronique, Microsoft prend bien soin d'expliquer que l'utilisateur garde le contrôle sur ces deux nouvelles options et qu'il peut parfaitement refuser de les activer. De la même façon, l'éditeur assure que Bing n'exploitera que les informations auxquelles un caractère public a été conféré sur Facebook.
« Bien que les bénéfices d'une expérience de recherche plus personnalisée soit activés par défaut si vous êtes connectés à votre compte Facebook, il existe une fonction de contrôle disponible au sommet de la page Bing ainsi qu'une notification affichée lors des cinq premières recherches qui permettront au consommateur d'en apprendre plus au sujet de ces options et la désactiver en quelques clics », indique ainsi Microsoft.
Bing rejoint donc le "social graph", cette toile qu'ambitionne de tisser le réseau fondé par Mark Zuckerberg entre tous les contenus du Web par le biais de fonctions telles que le fameux "J'aime", implémenté aujourd'hui sur plus de 350 000 sites Web.
Le moteur y gagne une dimension sociale qui semble parfaitement dans l'air du temps : la plupart des études dédiées au marketing en ligne tendent à indiquer que les avis exprimés par leur réseaux sociaux en ligne influencent de plus en plus profondément les processus de décision, d'achat ou de choix. En août dernier, Médiamétrie indiquait par exemple que 54,4% des inscrits sur les sites communautaires avaient pris l'habitude de lire des avis d'internautes avant d'effectuer un achat, contre 19,1% sur l'ensemble de la population des internautes.
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