Alors qu'il s'apprête à accueillir une nouvelle maquette et ligne directrice, le réseau social MySpace se retrouve sous le joug d'un ultimatum lancé par sa maison mère, News Corp. Le groupe de médias du magnat de la presse Rupert Murdoch voit en effet d'un mauvais il le manque de rentabilité du site, racheté au prix fort 580 millions de dollars en 2005.
"Nous voulons voir le chiffre d'affaires aller dans la bonne direction, sur un chemin clairement tracé allant vers la rentabilité" a expliqué aux analystes Chase Carey, le directeur d'exploitation de News Corp. Très largement dépassé en termes de visites et d'inscrits par Facebook, MySpace peine aujourd'hui à attirer les annonceurs, une situation qui entraine une baisse de ses revenus publicitaires. "Les pertes actuelles ne sont ni acceptables, ni viables" a-t-il indiqué, avant d'ajouter que les chiffres du trafic n'allaient pas "dans la bonne direction" et qu'il fallait les "stabiliser".
Pour ce faire, Chase Carey compte grandement sur la nouvelle version du site, destinée à la "génération Y" des moins de 35 ans et orientée plus largement qu'avant sur la culture et le divertissement. Un changement de cap qui conservera les connexions avec les autres réseaux sociaux comme Facebook et MySpace, implémentées ces derniers mois.
Un remaniement qui sonne comme une dernière chance pour MySpace, devenu visiblement encombrant pour News Corp. "Nous jugeons en trimestre, pas en années" a souligné Chase Carey : une petite phrase qui pourrait signifier que le sort du réseau social pourrait être scellé courant 2011.
Pour autant, le groupe News Corp ne se porte pas mal, et a enregistré une hausse de ses bénéfices de 36% durant le premier trimestre de son exercice décalé, représentant 775 millions de dollars. La firme tire son épingle du jeu grâce son "activité mondiale de télévision par câble" a déclaré Rupert Murdoch.
Sur Internet, les choses sont par contre un peu plus compliquées puisque, outre le problème MySpace, les sites d'infos "à péage" du groupe trouvent difficilement leur public : les sites du Times et du Sunday Times ont en effet vu leur audience chuter sévèrement, passant de plus de 3 millions de connexions mensuelles à l'époque du gratuit à 105 000 accès payants en 4 mois. Une situation qui n'inquiète cependant pas Chase Carey qui estime qu'un tel modèle doit "se construire au fil des ans".
"Nous voulons voir le chiffre d'affaires aller dans la bonne direction, sur un chemin clairement tracé allant vers la rentabilité" a expliqué aux analystes Chase Carey, le directeur d'exploitation de News Corp. Très largement dépassé en termes de visites et d'inscrits par Facebook, MySpace peine aujourd'hui à attirer les annonceurs, une situation qui entraine une baisse de ses revenus publicitaires. "Les pertes actuelles ne sont ni acceptables, ni viables" a-t-il indiqué, avant d'ajouter que les chiffres du trafic n'allaient pas "dans la bonne direction" et qu'il fallait les "stabiliser".
Pour ce faire, Chase Carey compte grandement sur la nouvelle version du site, destinée à la "génération Y" des moins de 35 ans et orientée plus largement qu'avant sur la culture et le divertissement. Un changement de cap qui conservera les connexions avec les autres réseaux sociaux comme Facebook et MySpace, implémentées ces derniers mois.
Un remaniement qui sonne comme une dernière chance pour MySpace, devenu visiblement encombrant pour News Corp. "Nous jugeons en trimestre, pas en années" a souligné Chase Carey : une petite phrase qui pourrait signifier que le sort du réseau social pourrait être scellé courant 2011.
Pour autant, le groupe News Corp ne se porte pas mal, et a enregistré une hausse de ses bénéfices de 36% durant le premier trimestre de son exercice décalé, représentant 775 millions de dollars. La firme tire son épingle du jeu grâce son "activité mondiale de télévision par câble" a déclaré Rupert Murdoch.
Sur Internet, les choses sont par contre un peu plus compliquées puisque, outre le problème MySpace, les sites d'infos "à péage" du groupe trouvent difficilement leur public : les sites du Times et du Sunday Times ont en effet vu leur audience chuter sévèrement, passant de plus de 3 millions de connexions mensuelles à l'époque du gratuit à 105 000 accès payants en 4 mois. Une situation qui n'inquiète cependant pas Chase Carey qui estime qu'un tel modèle doit "se construire au fil des ans".
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