Les changements successifs d'hébergeur de Wikileaks sont l'objet de toutes les attentions. Désormais en partie chez OVH pour Wikileaks.org et chez l'hébergeur suédois Bahnhof pour la partie « câbles » (cablegate.wikileaks.org, tous deux indisponibles), le site a beaucoup changé d'auberge.Petit rappel, afin de tenir la charge lors de la diffusion de centaines de documents confidentiels, Wikileaks s'était réfugié dans le Cloud d'Amazon. Pourtant, depuis le jeudi 2 décembre, Julian Assange explique sur Twitter en avoir été chassé. Depuis, la firme était restée discrète.
La réaction vient de parvenir via un communiqué d'Amazon. Elle explique qu'aucune pression du pouvoir politique américain ne la poussée à faire ce choix : « Il y a eu des notes montrant que des demandes du gouvernement nous ont demandé de ne pas collaborer avec Wikileaks plus longtemps. Tout cela est imprécis, inexact ». Amazon ajoute même : « Il y a également eu des articles expliquant que le site était tombé sous le coup d'attaques Ddos. Cela aussi est inexact ».
Autre mésaventure, EveryDNS, le prestataire qui fournissait le Domain name system (DNS) gratuitement a également rompu son contrat avec Wikileaks. Motif invoqué : la répétition d'attaques Ddos lui ferait courir des risques pour ses infrastructures. Du coup, plusieurs adresses IP circulent afin de retrouver trace du site. Il apparaît désormais, à l'adresse Wikileaks.ch et renvoie vers http://213.251.145.96/. Un domaine déposé par le Parti pirate suisse
Concernant Amazon, le motif de rupture invoqué par Amazon pour bouter Wikileaks hors du Cloud est donc une violation des termes du contrat. Par exemple, l'hébergeur explique qu'un client doit garantir qu'il détient bien la propriété du contenu qu'il publie et que cela ne cause aucun dommage à un personne ou administration Une position claire qui permet à Amazon de se retirer une belle épine du pied.
Pour cause, une partie du Congrès américain avait commencé à froncer les sourcils à propos du soutien de certains hébergeurs nationaux à des causes, comme Wikileaks, que certains jugent antipatriotiques. Joe Lieberman, sénateur indépendant après avoir quitté la cause des Démocrates a vivement critiqué la politique de Wikileaks. Il a alors évoqué publiquement les rapports entre Amazon et le site d'informations devant le Congrès US.
Allant plus loin, il a même proposé des standards afin que les hébergeurs américains ne tombent pas dans la coopération avec de tels sites. Il a alors mis sur la table un projet de loi visant à créer un crime fédéral en cas de « publication d'informations concernant une source de l'Intelligence américaine(traduire des services diplomatiques et de renseignement) »
La réaction vient de parvenir via un communiqué d'Amazon. Elle explique qu'aucune pression du pouvoir politique américain ne la poussée à faire ce choix : « Il y a eu des notes montrant que des demandes du gouvernement nous ont demandé de ne pas collaborer avec Wikileaks plus longtemps. Tout cela est imprécis, inexact ». Amazon ajoute même : « Il y a également eu des articles expliquant que le site était tombé sous le coup d'attaques Ddos. Cela aussi est inexact ».
Autre mésaventure, EveryDNS, le prestataire qui fournissait le Domain name system (DNS) gratuitement a également rompu son contrat avec Wikileaks. Motif invoqué : la répétition d'attaques Ddos lui ferait courir des risques pour ses infrastructures. Du coup, plusieurs adresses IP circulent afin de retrouver trace du site. Il apparaît désormais, à l'adresse Wikileaks.ch et renvoie vers http://213.251.145.96/. Un domaine déposé par le Parti pirate suisse
Concernant Amazon, le motif de rupture invoqué par Amazon pour bouter Wikileaks hors du Cloud est donc une violation des termes du contrat. Par exemple, l'hébergeur explique qu'un client doit garantir qu'il détient bien la propriété du contenu qu'il publie et que cela ne cause aucun dommage à un personne ou administration Une position claire qui permet à Amazon de se retirer une belle épine du pied.
Pour cause, une partie du Congrès américain avait commencé à froncer les sourcils à propos du soutien de certains hébergeurs nationaux à des causes, comme Wikileaks, que certains jugent antipatriotiques. Joe Lieberman, sénateur indépendant après avoir quitté la cause des Démocrates a vivement critiqué la politique de Wikileaks. Il a alors évoqué publiquement les rapports entre Amazon et le site d'informations devant le Congrès US.
Allant plus loin, il a même proposé des standards afin que les hébergeurs américains ne tombent pas dans la coopération avec de tels sites. Il a alors mis sur la table un projet de loi visant à créer un crime fédéral en cas de « publication d'informations concernant une source de l'Intelligence américaine(traduire des services diplomatiques et de renseignement) »
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