En juillet dernier, lors de la présentation de ses résultats financiers, Yahoo! Japan avait annoncé la finalisation d'un accord avec Google afin d'implementer le moteur de recherche sur son portail Internet. Un an plus tôt la maison-mère avait signé un partenariat similaire de dix ans avec Microsoft notamment pour les Etats-Unis et l'Europe.
Suite à cette annonce Microsoft a condamné ce rapprochement en pointant du doigt un monopole sur l'ensemble du marché. Dave Heiner, vice-président au département des affaires légales de la société, rappelait qu'au Japon Google et Yahoo! possèdent respectivement environ 51% et 47% du marché des liens sponsorisés ainsi que 31% et 56% sur celui de la recherche sur Internet. « Si Google est autorisé à suivre sa stratégie, ils auraient quasiment le contrôle complet sur la recherche et les liens sponsorisés au Japon », déclarait le porte-parole de la Microsoft en ajoutant : « Google à lui seul pourrait décider de ce que les consommateurs japonais trouveront ou ne trouveront pas sur Internet » tout en amassant une quantité d'informations relatives à l'historique de recherche et aux sites Internet les plus visités.
Reste que selon plusieurs sources proches de cette affaire, Yahoo! aurait choisi cette fois de se tourner vers Google car le moteur Bing de Microsoft ne se serait pas avéré assez performant au niveau de la prise en charge de la langue japonaise.
Les arguments de M. Heiner n'ont pas suffit à convaincre l'autorité locale de régulation du commerce qui a donné hier son feu vert à cette nouvelle alliance. Les deux parties resteront tout de même sous surveillance jusqu'à la finalisation de cet accord prévue pour le second trimestre 2012 afin qu'ils ne commettent aucune infraction des lois commerciales en vigueur.
Suite à cette annonce Microsoft a condamné ce rapprochement en pointant du doigt un monopole sur l'ensemble du marché. Dave Heiner, vice-président au département des affaires légales de la société, rappelait qu'au Japon Google et Yahoo! possèdent respectivement environ 51% et 47% du marché des liens sponsorisés ainsi que 31% et 56% sur celui de la recherche sur Internet. « Si Google est autorisé à suivre sa stratégie, ils auraient quasiment le contrôle complet sur la recherche et les liens sponsorisés au Japon », déclarait le porte-parole de la Microsoft en ajoutant : « Google à lui seul pourrait décider de ce que les consommateurs japonais trouveront ou ne trouveront pas sur Internet » tout en amassant une quantité d'informations relatives à l'historique de recherche et aux sites Internet les plus visités.
Reste que selon plusieurs sources proches de cette affaire, Yahoo! aurait choisi cette fois de se tourner vers Google car le moteur Bing de Microsoft ne se serait pas avéré assez performant au niveau de la prise en charge de la langue japonaise.
Les arguments de M. Heiner n'ont pas suffit à convaincre l'autorité locale de régulation du commerce qui a donné hier son feu vert à cette nouvelle alliance. Les deux parties resteront tout de même sous surveillance jusqu'à la finalisation de cet accord prévue pour le second trimestre 2012 afin qu'ils ne commettent aucune infraction des lois commerciales en vigueur.
-
Auteur
-
Origine