Le Snep (Syndicat national de l'édition phonographique) tire une nouvelle fois la sonnette d'alarme : le marché de la musique français a enregistré une nouvelle baisse conséquente sur le premier trimestre de l'année 2007 en dépit d'une certaine progression des ventes sur le secteur de la musique dématérialisée. Sur les six premiers mois de l'année, les ventes de disque n'ont généré que 317,8 millions d'euros sur le marché de gros, soit une baisse de 17% par rapport au premier semestre 2006. La musique numérique enregistre pour sa part une progression de 13,7% sur un an mais ne représente que 23 millions d'euros sur la période envisagée.
Les attentes des maisons de disque que représente le Snep se placent désormais à deux niveaux. Premièrement, elles attendent du gouvernement un geste sur le plan financier, et demandent par exemple une extension du crédit d'impôt qui leur est aujourd'hui accordé de façon à favoriser la mise en place de nouvelles productions. Deuxièmement, elles espèrent beaucoup de la mission de Denis Olivennes, PDG de la Fnac et récent "chargé de mission contre le piratage", les conditions d'application de la loi DADVSI n'étant aujourd'hui pas assez claires pour véritablement juguler le téléchargement illégal sur Internet.
Parmi ces ventes, 41% des revenus proviennent du téléchargement (36% au premier semestre 2006). L'autre moitié est générée par la téléphonie mobile, 55%. Une baisse de 9% due à un marché des sonneries de portables moins performant. Une nouveauté vient toutefois égayer le tableau : les 4% restants sont issus des offres de type abonnement pour de l'écoute de musique sur Internet sans téléchargement (streaming). Après des annonces comme celles de l'accord entre Universal et Neuf Cegetel, peut-être le marché de la musique trouvera-t-il dans cette nouvelle catégorie d'offres son second souffle salutaire...
Les attentes des maisons de disque que représente le Snep se placent désormais à deux niveaux. Premièrement, elles attendent du gouvernement un geste sur le plan financier, et demandent par exemple une extension du crédit d'impôt qui leur est aujourd'hui accordé de façon à favoriser la mise en place de nouvelles productions. Deuxièmement, elles espèrent beaucoup de la mission de Denis Olivennes, PDG de la Fnac et récent "chargé de mission contre le piratage", les conditions d'application de la loi DADVSI n'étant aujourd'hui pas assez claires pour véritablement juguler le téléchargement illégal sur Internet.
Parmi ces ventes, 41% des revenus proviennent du téléchargement (36% au premier semestre 2006). L'autre moitié est générée par la téléphonie mobile, 55%. Une baisse de 9% due à un marché des sonneries de portables moins performant. Une nouveauté vient toutefois égayer le tableau : les 4% restants sont issus des offres de type abonnement pour de l'écoute de musique sur Internet sans téléchargement (streaming). Après des annonces comme celles de l'accord entre Universal et Neuf Cegetel, peut-être le marché de la musique trouvera-t-il dans cette nouvelle catégorie d'offres son second souffle salutaire...
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