Dans un communiqué, l'Autorité de la concurrence estime que « Google est en position dominante sur le marché de la publicité liée aux moteurs de recherche ». Entre les lignes, elle explique que la firme ne respecterait pas totalement le droit français puisque « le droit de la concurrence peut mettre des bornes aux agissements de Google ». Nul besoin d'une régulation globale du secteur
Suite à la demande formulée par le ministère de l'Economie, des Finances et de l'Emploi, l'autorité rend donc son avis. Elle affirme que certains acteurs s'estiment victimes de comportements déloyaux voire illicites de la part du moteur de recherche. Google est donc sommé de s'expliquer sur des « pratiques de fermeture du marché, des agissements arbitraires et opaques
»
De même, l'Autorité de la Concurrence considère que Google est en position dominante sur le marché de la publicité liée aux moteurs de recherche vu « qu'il n'existe pas d'offre alternative équivalente aux yeux des annonceurs ». Elle met alors en avant de nombreux éléments pour démontrer que Google détient bien une position dominante : part de marché, niveau de prix, nature des relations avec les clients, niveau de marge
Il est donc rappelé que cette position dominante n'est pas condamnable mais qu'un tel exercice abusif pourrait être sanctionné L'Autorité explique d'ailleurs que « ces investigations méritent d'être poursuivies ». Elle évoque alors, comme exemple de la marche à suivre, le cas Navx dans lequel l'organisme avait ordonné à Google de mettre en oeuvre une série de mesures conservatoires.
Pour rappel, fin novembre dernier, la Commission européenne avait annoncé l'ouverture d'une enquête sur les pratiques de Google dans la recherche en ligne après des dépôts de plaintes des éditeurs concurrents. L'Europe va donc devoir déterminer si Google a favorisé ses propres services sur les résultats naturels ainsi que sur la mise en avant payante via son programme Adwords.
De même, l'Autorité de la Concurrence considère que Google est en position dominante sur le marché de la publicité liée aux moteurs de recherche vu « qu'il n'existe pas d'offre alternative équivalente aux yeux des annonceurs ». Elle met alors en avant de nombreux éléments pour démontrer que Google détient bien une position dominante : part de marché, niveau de prix, nature des relations avec les clients, niveau de marge
Il est donc rappelé que cette position dominante n'est pas condamnable mais qu'un tel exercice abusif pourrait être sanctionné L'Autorité explique d'ailleurs que « ces investigations méritent d'être poursuivies ». Elle évoque alors, comme exemple de la marche à suivre, le cas Navx dans lequel l'organisme avait ordonné à Google de mettre en oeuvre une série de mesures conservatoires.
Pour rappel, fin novembre dernier, la Commission européenne avait annoncé l'ouverture d'une enquête sur les pratiques de Google dans la recherche en ligne après des dépôts de plaintes des éditeurs concurrents. L'Europe va donc devoir déterminer si Google a favorisé ses propres services sur les résultats naturels ainsi que sur la mise en avant payante via son programme Adwords.
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