Deux ans après avoir lancé Yahoo! 360, plateforme de blogs que l'on peut aujourd'hui qualifier de semi-échec, Yahoo! tente de revenir dans la course aux réseaux sociaux avec Mash, un nouveau service dont la version bêta n'est pour l'instant accessible que sur invitation. Clairement positionné comme le futur concurrent des ténors du secteur que sont aujourd'hui Facebook ou MySpace, Mash sera-t-il un énième clone de ses aînés ou saura-t-il s'en démarquer ?
Comme dans tout réseau social, l'utilisation de Mash passe par la création d'un profil : nom, âge, sexe, pseudonyme, passions et questions diverses permettent de donner un vague aperçu de sa personnalité, ou de celle que l'on souhaite incarner. L'insertion d'une photo est par ailleurs vivement conseillée. Le principe de Mash consiste ensuite, comme sur MySpace, Bebo ou Facebook, à inviter ses contacts à rejoindre le service de façon à créer une communauté. A ce titre, Mash propose un import des contacts en provenance de Yahoo Mail, Gmail ou Windows Live Hotmail, de façon à déterminer si certaines de ses relations disposent déjà d'un profil. Petit hic : l'import depuis Gmail nous a retourné une erreur mais tels sont les aléas d'un service en version bêta.
La page d'un profil se compose de différents blocs pouvant être agencés via glisser déposer. L'utilisateur pourra ainsi afficher les derniers billets de son blog au moyen de son flux RSS ou faire apparaitre les dernières photos publiées sur son compte Flickr. D'autres modules, allant d'un Arkanoid en Flash à un horoscope en passant par un bloc affichant les derniers visiteurs passés sur la page permettent d'enrichir cette dernière. Il est également possible d'initier une discussion puisque les internautes de passage peuvent laisser des commentaires. Couleurs et bandeaux sont modifiables à volonté pour enrichir le design par défaut, excessivement sobre.
Jusqu'ici, Mash ne présente aucune différence flagrante avec ses concurrents, mais Yahoo! innove avec la possibilité offerte aux visiteurs d'une page d'éditer les contenus de cette dernière selon différents niveaux d'autorisation définis par le maître des lieux, celui-ci devant manuellement valider les modifications opérées. On trouve également le "Mash Pet", sorte d'avatar virtuel qui change d'expression en fonction de ce que vous ou les internautes de passage lui prodigueraient comme marque d'affection.
Bien que Yahoo! assure que les développeurs pourront mettre au point leurs propres modules dédiés à Mash, comme le fait Facebook, le service souffre aujourd'hui de quelques criantes lacunes. Par exemple, il est impossible d'envoyer des messages privés à un utilisateur, ou de se créer un profil tourné vers le monde professionnel. Pour finir, on remarquera que le moteur de recherche interne ne balaie pas exclusivement les profils Mash puisqu'il renvoie tout simplement la page de résultats de Yahoo.
Aujourd'hui dépourvu des qualités qui le feraient préférer à un Facebook ou un MySpace, Mash dispose toutefois d'une marge de progression importante, puisque Yahoo n'en est qu'aux prémisses de la première version accessible au public. Le portail américain devrait par ailleurs miser sur la proximité entre Mash et ses autres services pour fédérer les internautes.
Comme dans tout réseau social, l'utilisation de Mash passe par la création d'un profil : nom, âge, sexe, pseudonyme, passions et questions diverses permettent de donner un vague aperçu de sa personnalité, ou de celle que l'on souhaite incarner. L'insertion d'une photo est par ailleurs vivement conseillée. Le principe de Mash consiste ensuite, comme sur MySpace, Bebo ou Facebook, à inviter ses contacts à rejoindre le service de façon à créer une communauté. A ce titre, Mash propose un import des contacts en provenance de Yahoo Mail, Gmail ou Windows Live Hotmail, de façon à déterminer si certaines de ses relations disposent déjà d'un profil. Petit hic : l'import depuis Gmail nous a retourné une erreur mais tels sont les aléas d'un service en version bêta.
La page d'un profil se compose de différents blocs pouvant être agencés via glisser déposer. L'utilisateur pourra ainsi afficher les derniers billets de son blog au moyen de son flux RSS ou faire apparaitre les dernières photos publiées sur son compte Flickr. D'autres modules, allant d'un Arkanoid en Flash à un horoscope en passant par un bloc affichant les derniers visiteurs passés sur la page permettent d'enrichir cette dernière. Il est également possible d'initier une discussion puisque les internautes de passage peuvent laisser des commentaires. Couleurs et bandeaux sont modifiables à volonté pour enrichir le design par défaut, excessivement sobre.
Jusqu'ici, Mash ne présente aucune différence flagrante avec ses concurrents, mais Yahoo! innove avec la possibilité offerte aux visiteurs d'une page d'éditer les contenus de cette dernière selon différents niveaux d'autorisation définis par le maître des lieux, celui-ci devant manuellement valider les modifications opérées. On trouve également le "Mash Pet", sorte d'avatar virtuel qui change d'expression en fonction de ce que vous ou les internautes de passage lui prodigueraient comme marque d'affection.
Bien que Yahoo! assure que les développeurs pourront mettre au point leurs propres modules dédiés à Mash, comme le fait Facebook, le service souffre aujourd'hui de quelques criantes lacunes. Par exemple, il est impossible d'envoyer des messages privés à un utilisateur, ou de se créer un profil tourné vers le monde professionnel. Pour finir, on remarquera que le moteur de recherche interne ne balaie pas exclusivement les profils Mash puisqu'il renvoie tout simplement la page de résultats de Yahoo.
Aujourd'hui dépourvu des qualités qui le feraient préférer à un Facebook ou un MySpace, Mash dispose toutefois d'une marge de progression importante, puisque Yahoo n'en est qu'aux prémisses de la première version accessible au public. Le portail américain devrait par ailleurs miser sur la proximité entre Mash et ses autres services pour fédérer les internautes.
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