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En Angleterre aussi, on aimerait bien mettre fin au téléchargement illégal sur Internet, et l'on réfléchit à la mise au point d'un dispositif similaire à ce que prévoient, en France, les deux volets de la loi Hadopi. Pendant que le Parlement britannique planche sur la question, le fournisseur d'accès Virgin Media va conduire quelques tests sur son réseau, afin de mesurer le volume de données illégales échangées par le biais des réseaux P2P.

Le FAI a en effet annoncé jeudi dernier qu'il ferait appel à une technologie de monitoring du réseau baptisée Cview. Editée par la firme Detica, elle repose sur le principe de l'inspection de paquets, et permet de détecter si les données qui circulent font appel à un protocole d'échange de fichiers : BitTorrent, Gnutella ou eDonkey (eMule). Si la réponse est oui, le paquet est détourné, et analysé, pour voir s'il correspond à un contenu qui serait échangé illégalement.

"Comprendre comment le comportement du consommateur change est un pré-requis important pour la future offre musicale de Virgin Media ainsi que, si elles devaient être avalisées, pour les propositions de loi émises par le gouvernement, qui nécessiteront également que l'on mesure le niveau de téléchargement illégal sur les réseaux des FAI", explique dans un communiqué Jon James, directeur exécutif en charge du haut débit chez Virgin Media.

Pour procéder à cette étude, Virgin Media entend bien se passer du consentement de ses abonnés. L'opérateur s'engage toutefois à ce que les données récoltées soient rendues anonymes avant traitement, dans la mesure où elles ne doivent servir que des fins statistiques. L'initiative devrait toutefois faire grincer des dents, notamment au niveau européen où l'on a déjà rappelé au Royaume Uni que selon les règles communautaires, les états membre devaient s'assurer de la confidentialité des communications électroniques de leurs citoyens.
Au mois d'août 2007, la société Axiotron s'est fait connaître en proposant un service permettant la transformation de son MacBook en Modbook, c'est-à-dire une tablette tactile tournant sous le système d'exploitation Mac OS X. Pour 699 dollars la firme retire ainsi le clavier et remplace l'écran par une dalle Wacom navigable à l'aide d'un stylet.

Les Modbook furent initialement promus sous le nom de TabletMac, un terme alors déposé par la société déclarant proposer "le seul et l'unique TabletMac". Le magazine MacRumors rapporte que les droits sur l'utilisation de ce mot ont été transférés à Apple dans le courant de l'année. Si cette annonce ne manquera pas de raviver les rumeurs spéculant sur la sortie prochaine d'une tablette multipoint estampillée Apple, l'on imagine également que les avocats d'Apple ont perçu des problèmes de confusion avec sa marque Mac.

Reste à savoir si le terme en question serait un jour utilisé par la firme de Cupertino...
LVMH marque un nouveau point dans sa croisade contre eBay. Le groupe spécialisé dans le luxe vient de faire condamner le spécialiste de la vente aux enchères à une nouvelle amende de 1,7 million d'euros, au motif que ce dernier n'avait pas pris les mesures nécessaires au blocage des produits LVMH sur sa plateforme. Ce jugement fait suite à une première condamnation, formulée le 30 juin 2008, lors de laquelle le Tribunal de commerce de Paris avait décidé qu'eBay devait respecter le principe de "distribution sélective" voulu par LVMH.

En 2008, LVMH avait fait condamner eBay à 38,6 millions d'euros d'amende. L'affaire comportait alors deux volets : la vente de produits contrefaits, et la distribution de certains produits, authentiques cette fois, mais vendus sans l'accord du groupe. Sur ce second point, la Cour avait enjoint à la plteforme de vente aux enchères de prendre toutes les mesures nécessaires pour que disparaissent les annonces relatives aux parfums et cosmétiques des marques Christian Dior, Kenzo, Givenchy et Guerlain, sous astreinte de 50.000 euros de pénalités par jour de retard.

Constatant que les produits concernés apparaissaient toujours sur le site d'eBay France, LVMH a obtenu lundi une nouvelle condamnation d'eBay, qui liquidera les astreintes pour 1,7 million d'euros. « Cette décision constitue une étape importante dans la lutte contre les pratiques illicites. La distribution sélective permet d'assurer aux consommateurs la sécurité et la qualité des produits et des services. Elle génère de nombreux emplois et contribue au rayonnement des marques européennes de luxe », se félicite LVMH dans un communiqué.

Du côté d'eBay, on ne partage pas cet enthousiasme. "Ce verdict porte préjudice aux consommateurs en les empêchant d'acheter ou de vendre en ligne des produits authentiques. Cette injonction est un cas abusif de "distribution sélective"", commente Alexander von Schirmeister, directeur général d'eBay France, qui annonce son intention de faire appel de cette décision et souligne qu'il n'y a qu'en France que le groupe LVMH a réussi à obtenir un tel verdict. Boutique Vuitton sur les Champs Elysées, Paris
Google prépare bel et bien une nouvelle interface pour son moteur de recherche. La rumeur enfle depuis la publication de captures d'écrans, mais une petite manipulation permet désormais d'en attester, et à tout un chacun d'en profiter.

Après avoir progressivement déployé quelques nouveautés mineures, dont certaines sont encore réservées aux compatriotes américains, comme le champ de recherche revisité, le géant de l'internet prépare cette fois un changement plus prononcé, toutefois loin d'être révolutionnaire.

En se contentant d'un logo plus moderne et de boutons colorés inspirés de l'esthétique de Google Wave, la page d'accueil la plus visitée du monde ne risque effectivement pas de dépayser les internautes. La page de résultats bénéficie en revanche d'une nouvelle barre latérale qui permet de filtrer les résultats en fonction de leur provenance ou de leur type (images, vidéos, lieux, etc.).

Pour tester dès aujourd'hui la nouvelle interface de Google, il suffit de suivre ces quelques étapes :Se rendre sur la version américaine de Google,
Effacer le contenu de la barre d'adresse, y copier le code ci-dessous puis valider en appuyant sur Entrée,javascript:void(document.cookie="PREF=ID=20b6e4c2f44943bb:U=4bf292d46faad806:TM=1249677602:LM=1257919388:S=odm0Ys-53ZueXfZG;path=/; domain=.google.com");
Recharger la page en utilisant l'icône de la barre d'outil ou en utilisant un raccourci clavier,
Cliquer à nouveau sur le lien "Google.com in English".
Et voilà !
Bénéficiaires indirects des usages liés à la musique, légaux comme illégaux, les fournisseurs d'accès à Internet devraient, pour la Sacem, contribuer financièrement à la rémunération des acteurs du secteur. Bernard Miyet, président du directoire de la Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique, est revenu lundi matin sur cette idée, indispensable selon lui à la préservation des revenus des artistes durant le laps de temps nécessaire à la mise en oeuvre de la loi Hadopi. A la mission Zelnik, mandatée par le gouvernement pour réfléchir au développement de l'offre légale en matière de musique, la Sacem propose donc qu'un pourcentage du chiffre d'affaires des FAI soit prélevé puis reversé aux sociétés d'auteur, d'éditeurs et de producteurs.

De 200 millions d'euros en 2003, les sommes perçues par la Sacem sont passées à 158 millions d'euros en 2008, et devraient continuer à baisser jusqu'à atteindre un palier compris entre 120 et 135 millions en 2012. Les sommes reversées aux auteurs et éditeurs sont donc moins importantes que par le passé, et la création musicale française en pâtit. Partant de constat, Bernard Miyet pose la question suivante : « Comment trouve-t-on des ressources complémentaires à brève échéance pour rémunérer les auteurs le temps que Hadopi fonctionne ? ».

C'est là qu'interviendraient opérateurs et FAI, via « une contribution modeste, évolutive dans le temps ». Comme avec la copie privée, qualifiée de redevance, on n'emploie pas le terme "taxe", trop négativement connoté. Une "contribution collective" donc, chargée de compenser une partie des 750 millions d'euros de chiffre d'affaires qu'estime avoir perdu la musique française, notamment en raison des échanges illégaux que permettent justement les lignes des FAI. "Une compensation de droit privé, pour un préjudice subi sur des échanges non autorisés", insiste la Sacem.

« Les FAI n'ont pour l'instant jamais été incités à participer à une prestation compensatoire. Ils se retranchent derrière leur statut juridique », commente Bernard Miyet, selon qui cette contribution devrait être la plus indolore possible pour le consommateur, de façon à ne pas être perçue comme un permis de télécharger ou une simili licence globale. Du côté des FAI, on devrait donc accepter la ponction d'une partie des recettes générées par les accès à Internet, avec la garantie que le montant de cette contribution faiblira au fur et à mesure que les perceptions issues des services légaux augmenteront.

Dans le même temps, la Sacem entend bien signer avec les éditeurs et hébergeurs de sites comme elle l'a fait avec Dailymotion, qui lui verse depuis la fin 2008 les droits correspondants aux contenus qu'elle représente dès lors qu'ils sont utilisés au sein d'une vidéo diffusée sur son portail. Problème : avec certains grands acteurs, tels que YouTube, les discussions achoppent. En attendant qu'elles aboutissent et que la loi Hadopi dope les chiffes de l'offre légale, la Sacem propose donc de se tourner vers les FAI.

Déjà échaudés par la perspective des coûts associés à la lutte contre le téléchargement illégal, qu'ils veulent que le gouvernement prenne en charge, les opérateurs concernés risquent de ne pas voir cette suggestion d'un bon oeil. "Pour l'instant, il n'y a pas de plan B", prévient Bernard Miyet. Il appartiendra à la mission Zelnik d'en juger.
le 29/11/2009 à 22:57
Bonnes pratiques MySQL
Les opérations effectuées avec une base de données (MySQL par exemple) sont des points importants lors de la réalisation d'un site web. Ceux sont des relations privilégiées entre un langage et une base de données, et donc souvent un risque d'étranglement.

Pour améliorer les performances, Le DBA (Administrateur de base de données) est une des personnes les plus sollicitées. Cependant il ne faut pas que compter sur lui pour améliorer les performances, il faut aussi s'orienter vers les développeurs qui eux aussi ont une part importante à jouer.

Le site Nettuts montre 20 méthodes pour aider les développeurs PHP à optimiser l'utilisation des fonctions MySQ.

- Top 20 MySQL Best Practices
le 29/11/2009 à 22:57
Framework PHP 2010
Les Frameworks sont très répandus sur internet quelque soit le langage . Concernant le langage PHP, les frameworks Symfony et Zend se partagent le haut de l'affiche.

Depuis quelques semaines, différentes annonces ont été effectuées concernant les prochaines versions qui devraient voir le jour en 2010. Le site Truffo propose dans un article un regroupement de ces différentes annonces, montrant à tout le monde ce qui sera prévu dans la version 2 de chaque framework.

Les points abordés dans l'article sont :
- PHP 5.3 : une nouvelle version majeure
- Des évolutions majeures à venir

- Framework PHP 2.0 : que réserve 2010 pour le Zend Framework et Symfony
le 28/11/2009 à 22:56
Igbinary, la grande série
Dans la meilleure façon de traiter les données séquentielles, Ilia Alshanetsky nous retourne les premiers retours concernant l'utilisation de cette extension.

Cette extension est une routine de sérialisation beaucoup plus optimale en utilisant des binaires, plutôt que d'un format texte clair.

Ilia a utilisé des fichiers de différentes tailles pour réaliser ses tests et proposer un résultat interressant.

- Igbinary, The great serializer
Les membres de l'ICANN, l'organisation chargée de réguler les extensions des noms de domaine, ont récemment publié un rapport dans lequel sont listés différents arguments visant à interdire les redirections DNS. Cette pratique consiste pour le fournisseur d'accès à Internet, à mettre en place ce qu'on appelle des résolveurs DNS menteurs. Lorsque l'internaute se rend par erreur sur un site Internet qui n'existe pas, il reçoit normalement un erreur de type NXDOMAIN (No Such Domain) avec un message retourné par le navigateur. En revanche si le fournisseur d'accès à Internet a mis en place des DNS menteurs, chaque requête se résolvant par une erreur NXDOMAIN retourne vers une page unique mise en place par le FAI.

Courante aux Etats-Unis, cette pratique permet généralement aux FAI de glisser quelques publicités afin d'établir facilement une nouvelle source de revenus. Accusé, fin août, d'avoir mis en place des DNS menteurs, SFR s'était alors justifié en expliquant que cette pratique avait essentiellement pour objet de « faciliter la vie des client ».

L'ICANN explique ainsi que ces pratiques devraient être interdites. En effet, cela entrainerait plusieurs complications pour l'infrastructure du réseau. Dans un tel cas, l'internaute envoyant un email vers une adresse dont le domaine est erroné ne sera pas pas immédiatement alerté d'une erreur. Par ailleurs les sites de redirection seraient particulièrement prisés par les hackers souhaitant attirer les internautes vers une page web frauduleuse. Notons aussi que cette pratique bloque les éventuelles configurations mises à disposition par le navigateur. Enfin le simple fait de rediriger l'utilisateur depuis une URL inexistante permet au FAI de tirer parti d'un nom de domaine libre sans pour autant l'avoir préalablement enregistré ou être d'accusé de cyber-squatting.

Retrouvez l'intégralité de ce rapport en anglais ici (PDF).
Fin août, le site des3 Suisses avait défrayé la chronique en proposant à la vente un téléviseur LCD Samsung à 179 euros, soit une réduction d'environ 90% par rapport à son prix initial. L'information avait rapidement circulé sur Internet, et plusieurs centaines de consommateurs ont tenté de commander cette pièce rare, sans succès puisque les commandes n'ont pas été honorées. 400 d'entre eux viennent de se décider à attaquer les 3 Suisses en justice. Ils exigent de recevoir leur téléviseur à prix cassé.

« Nous attaquons car il n'y avait pas d'erreur manifeste de la part des 3 Suisses puisque le prix d'origine indiqué était le bon, tout va se jouer autour de la promotion de 90% affichée par les trois Suisses sur ce prix, qui nous paraît plausible à cette époque de l'année », explique à LCI.fr maître Arnaud Zuck, l'avocat des plaignants.

Obtiendront-ils gain de cause ? Toute la complexité réside dans le fait de savoir si le tarif avancé par les 3 Suisses, est bien une erreur d'affichage sur le prix. En théorie, le commerçant est tenu d'honorer la vente, sauf si cette erreur est "manifeste" et ne peut laisser place au doute. « Il est d'usage, en présence d'un produit indiqué à deux prix différents, de faire payer le prix le plus favorable au consommateur (sauf erreur manifeste, par exemple un téléviseur à 10 euros) », explique la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF).

C'est la position que devrait adopter le site des 3 Suisses. La décision du juge de proximité, sollicité pour ces 400 dossiers qui seront traités individuellement, faute de dispositif d'action collective en France, devrait être connue d'ici le printemps.
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