En 2006, Microsoft a déployé son système Windows Genuine Advantage (WGA), un dispositif de sécurité permettant de réduire le marché parallèle des versions piratées de Windows XP. WGA fut déployé comme une mise à jour prioritaire, une initiative qui ne fut pas au goût de tout le monde. En effet, certains plaignants ont formé un recours collectif contre l'éditeur. Ces derniers estimaient que les ingénieurs avaient tenté de dissimuler WGA sans expliquer qu'il s'agissait là d'un outil anti-piratage pourvu de fonctionnalités supplémentaires.
Ce recours collectif a été rejeté par le juge Richard Jones de la cour supérieure de Washington ce qui signifie que l'action n'ira pas plus loin. Par la même occasion, cette décision épargne à Microsoft le reversement de plusieurs millions de dollars de dommages et intérêts initialement demandés par les plaignants. Ces derniers expliquaient que WGA renvoyait quotidiennement des informations personnelles vers les serveurs de Microsoft. « Microsoft a masqué son logiciel WGA aux utilisateurs et en a dissimulé sa vraie nature et ses fonctionnalités », déclaraient les dépositaires de la plainte en accusant la firme de Steve Ballmer de porter atteinte à la protection du consommateur. Ils ajoutaient : « le système de vérification WGA collecte et transmet une énorme quantité d'informations sensibles vers Microsoft », notamment l'adresse IP de l'utilisateur.
Microsoft affirmait pour sa part que ces informations étaient envoyées simplement parce que le logiciel était alors en phase bêta avant de préciser que les versions les plus récentes renvoient des données environ tous les trois mois. L'affaire est donc close, Kevin Kutz, directeur des affaires publiques chez Microsoft, déclare : « nous sommes heureux que les choses se terminent ainsi ».
Ce recours collectif a été rejeté par le juge Richard Jones de la cour supérieure de Washington ce qui signifie que l'action n'ira pas plus loin. Par la même occasion, cette décision épargne à Microsoft le reversement de plusieurs millions de dollars de dommages et intérêts initialement demandés par les plaignants. Ces derniers expliquaient que WGA renvoyait quotidiennement des informations personnelles vers les serveurs de Microsoft. « Microsoft a masqué son logiciel WGA aux utilisateurs et en a dissimulé sa vraie nature et ses fonctionnalités », déclaraient les dépositaires de la plainte en accusant la firme de Steve Ballmer de porter atteinte à la protection du consommateur. Ils ajoutaient : « le système de vérification WGA collecte et transmet une énorme quantité d'informations sensibles vers Microsoft », notamment l'adresse IP de l'utilisateur.
Microsoft affirmait pour sa part que ces informations étaient envoyées simplement parce que le logiciel était alors en phase bêta avant de préciser que les versions les plus récentes renvoient des données environ tous les trois mois. L'affaire est donc close, Kevin Kutz, directeur des affaires publiques chez Microsoft, déclare : « nous sommes heureux que les choses se terminent ainsi ».
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