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L'éditeur de logiciels Red Hat vient d'annoncer l'acquisition de Makara, un spécialiste des technologies de Platform-as-a-Service (PaaS). Le portefeuille de Makara permet notamment aux entreprises de gérer et déployer des applications dans le cloud.

Red Hat souhaite ainsi développer sa propre solution de PaaS, au sein de son portefeuille Cloud Foundations. « Clouds Foundations permet aux clients et aux développeurs d'avoir un accès facile au cloud. Avec l'ajout de Makara, nous visions à simplifier encore plus le déploiement et la gestion d'applications, » explique Paul Cormier, le président Produits et Technologies de Red Hat. « Nous accueillons l'équipe Makara et cherchons à accélérer le déploiement de nos solutions PaaS sur le marché. »

Lancé en juin 2010, Cloud Foundations est construit autour du middleware JBoss Enterprise Middleware. Red Hat espère en faire la solution préférée des fournisseurs de services pour le déploiement et la gestion de leurs applications dans les clouds, qu'ils soient privés ou publics. En intégrant JBoss Enterprise Middleware et la Cloud Application Platform de Makara, Red Hat souhaite rendre transparente et simple la migration d'un type de cloud à l'autre.

Red Hat n'a pas communiqué le montant déboursé pour l'acquisition de Makara.
Le gouvernement chinois vient d'annoncer qu'il comptait inspecter les ordinateurs de ses administrations publiques. L'objectif de la mesure est de repérer ceux qui utilisent des logiciels sans aucune licence officielle. Cette action coup de poing est le point d'orgue d'une campagne « anti-piratage » menée depuis plusieurs années.L'opération devrait durer jusqu'en octobre 2011. Cette annonce coïncide avec l'action menée par le géant Microsoft contre 10 firmes chinoises accusées de vendre des ordinateurs contenants les logiciels non-officiels déjà pré-installés.

Il faut dire que Microsoft a toujours estimé que la Chine est un pays dans lequel ses logiciels pirates sont les plus répandus. « Il s'agit là d'un problème central pour l'industrie du logiciel qui doit être résolu » explique Yu Weidong, le responsable de la propriété intellectuelle chez Microsoft Chine. La Business Software Alliance, estime que 79 % des logiciels utilisés dans le pays n'ont aucune licence officielle…

Ce mouvement initié par l'administration générale chinoise peut donc être interprété comme une réponse à la victoire juridique de Microsoft devant une cour de Shanghai en avril dernier. Un assureur avait enfreint la propriété intellectuelle de Microsoft avec des copies illégales de ses logiciels. De même, au mois d'août 2009, quatre personnes du site Tomato Garden avaient été condamnées pour avoir distribué des versions contrefaites de Windows XP.

Par cet acte, le gouvernement chinois tient donc à rappeler qu'il lutte activement contre la contrefaçon et le piratage de logiciels. Pour preuve, l'Empire du Milieu rappelle qu'entre 2007 et 2009 pas moins de 119 millions de dollars ont été dépensés dans la lutte pour le respect du droit d'auteur.
En début de mois nous vous présentions RockMelt, un nouveau navigateur basé sur le projet open source Chromium et qui présentait la particularité d'être uniquement centré sur l'usage des réseaux communautaires. L'équipe de RockMelt a su faire parler d'elle au moins quelques heures en annonçant que son projet avait reçu le soutien financier de Marc Andreessen, le fondateur de Netscape.

Pourtant l'idée d'un navigateur entièrement basé sur les usages des réseaux sociaux n'est pas nouvelle et date de 2005 avec Flock. Initialement articulé autour du moteur de rendu Gecko de Mozilla, Flock se base désormais sur Chromium depuis le mois de juin et se dévoile aujourd'hui en version 3.5. Alors que Flock 3.0 utilisait Chromium 5, cette mise à jour affiche de meilleures performances en s'appuyant sur Chromium 7. Il s'agit d'ailleurs de la principale nouveauté.

A l'instar de RockMelt Flock présente une gestion des différents flux via un panneau latéral placé à droite. Notons cependant que plusieurs réseaux sont proposés. En plus des traditionnels Facebook et Twitter, nous retrouvons YouTube, Flickr et désormais LinkedIn. L'équipe souligne son expérience face à celle de RocketMelt et rappelle que son navigateur a été installé 9,5 millions de fois.

Téléchargez Flock 3.5
Cinq quotidiens nationaux (Les Echos, L'Equipe, Le Figaro, Libération, Le Parisien) et trois magazines (L'Express, Le Nouvel Observateur, Le Point) viennent de se regrouper. Ils appartiennent désormais au GIE E-Presse et viennent de passer un accord avec Orange en vue d'intégrer le moteur de recherche de l'opérateur sur leurs sites.Concrètement, ce groupement va mutualiser ses partenaires en matière d'intégration, d'hébergement et de systèmes de paiement. L'objectif est alors d'élaborer un « kiosque numérique » d'ici le début 2011. Un tel service, baptisé Read and Go, existe déjà chez l'opérateur historique.

Dans un communiqué, Orange explique que son moteur de recherche sera intégré aux sites des partenaires presse. Il sera chargé de « référencer l'ensemble des contenus des sites disponibles. Les sujets d'actualité se trouveront ainsi multi-référencés ». Enfin, un système de renvoi d'audience devrait aussi être mis en place depuis les portails Orange vers les sites membres du GIE.

Enfin la mesure vise également à contrer l'influence des « référenceurs » d'informations ou les portails d'actualité comme Google ou Yahoo…
Le marché français du cashback vient de subir une transformation importante, puisque le rachat de Cashtore.fr par eBuyClub.com vient d'être confirmé par un communiqué de presse. L'audience réunie pourrait atteindre les 3 millions de visiteurs uniques par mois, pour 3 millions d'acheteurs recensés.

La nouvelle entité sera donc numéro 1 sur le marché français du cashback, cette pratique qui consiste à offrir des réductions aux internautes en passant par un site dédié pour imprimer des coupons ou récupérer des codes de promotions.

EBuyClub se dit évidemment « heureux d'avoir fait l'acquisition de Cashstore qui repose sur des fondamentaux techniques, marketing et humains solides. Le groupe Plebicom va ainsi pouvoir bénéficier du dynamisme de ses équipes et devenir un acteur fédérateur du e-commerce en France, » selon le PDG du groupe éditeur d'eBuyClub, Gilles Nectoux. Ce qui laisse penser que Cashstore sera pleinement intégré au groupe, mais n'en révèle pas beaucoup plus sur la stratégie de marque que compte mettre en oeuvre Plebicom.

Créé en 2000, eBuyClub était déjà devant Cashstore, venu quatre ans plus tard sur le marché au sein du groupe Malinea. Il concentre ses activités autour de services de réductions pour 1 200 marchands, et développe ces services en marque blanche.
Après l'intégration de Facebook Connect dans la version finale de Skype 5.0, le réseau social et l'éditeur du logiciel de téléphonie par Internet seraient sur le point de prolonger un peu plus leur partenariat en intégrant un chat vidéo directement sur Facebook.

Des spéculations lancées ce week-end par Tal Ater, un développeur d'applications qui, en se penchant sur le code de Facebook, a découvert des lignes en rapport avec un chat vidéo et des allusions à Skype (Skype_ID, Skype_Token). Selon le développeur, le réseau social pourrait même être, à l'heure actuelle, en train de tester la fonctionnalité chez un petit nombre d'utilisateurs.

La rumeur concernant l'intégration d'un chat vidéo sur le site de Mark Zuckerberg ne date pas d'hier : le site Mashable rappelle que des morceaux de codes similaires avaient laissé penser à une intégration d'une telle fonction sur Facebook en mai 2009. A l'époque, le réseau social avait admis avoir "fait des essais de chat vidéo" mais "ne pas envisager de lancement après des utilisateurs". Depuis cette annonce, de l'eau a néanmoins coulé sous les ponts et Google Talk a fait son arrivée, offrant à Facebook un nouvel ennemi potentiel à abattre et un nouveau territoire à conquérir.

Le réseau social n'a, pour le moment, pas répondu à cette nouvelle rumeur.
L'ESA salue le décollage réussi de la fusée Ariane 5. Le satellite Hylas-1 a bien été placé sur son orbite de transfert par le lanceur qui a décollé du Port spatial de l'Europe en Guyane.Comme nous l'expliquions, Hylas-1 doit faire « la démonstration de technologies avancées dans le domaine du haut débit et offrira des services innovants à large bande avec une couverture européenne ». L'ESA a donc expliqué qu'elle comptait, au cours des 24 prochains mois, mener deux initiatives similaires en partenariat avec les opérateurs de satellites Inmarsat et Hispasat en vue de développer le haut débit.

Dans la foulée, l'Agence spatiale européenne a également annoncé a rappelé que les ministres chargés de l'espace des Etats membres de l'Europe souhaitaient rappeler l'importance des programmes Galileo et GMES (Surveillance mondiale pour l'environnement et la sécurité).

Pour rappel, le projet Galileo est une étape stratégique pour l'indépendance numérique de l'Europe puisqu'il vise à remplacer le GPS à l'intérieur du territoire communautaire. L'initiative demeure donc une des priorités de l'Europe dans le spatial.

Les ministres chargés des projets spatiaux ont aussi reconnu « la nécessité d'oeuvrer à la mise en place d'une capacité de surveillance de l'espace ». Pour cela, ils ont convenu qu'il était nécessaire de parler d'une seule voix.
Parmi les fichiers révélés par le site Wikileaks, certains concernent la polémique datant du début de l'année au sujet d'une intrusion informatique chinoise chez Google. Selon la diplomatie américaine, les autorités chinoises seraient bien à l'origine du piratage informatique de la firme.Petit rappel, le site Wikileaks a mis en ligne hier soir une partie des 251 287 « câbles » diplomatiques envoyés par les ambassades américaines au département d'État entre 1966 et février 2010. Dès lors, cinq journaux (New York Times, The Guardian, Der Spiegel, Le Monde et El Pais) ont dévoilé une partie de ces informations.

Sur « l'affaire Google » des comptes de messagerie électronique Gmail de certains dissidents chinois avaient été visités provoquant la colère de la firme et des autorités américaines. ces dernières invoquaient alors une censure du régime de Pékin.

En détail, l'ambassade des Etats-Unis à Pékin cite « une source chinoise ». Elle explique que la Chine aurait bien soutenu, commandité le piratage de Google. On apprend également à la lecture du New-York Times que l'Empire du Milieu organiserait régulièrement des intrusions dans les réseaux informatiques américains. Des accusations qui n'ont rien de nouveau…
Lancée en octobre aux Etats-Unis, la plateforme de télévision connectée Google TV peine visiblement à trouver son public : un constat effectué par le site TechCrunch, après l'annonce de la part de Sony d'une baisse de prix conséquente de son lecteur de blu-ray intégrant la plateforme.

Google TV n'est disponible à ce jour qu'aux USA par le biais de deux produits, le Logitech Revue testé dans nos colonnes et le Sony NSZ-GT1, un boîtier TV intégrant un lecteur de Blu-ray. Ce dernier, commercialisé 399 dollars à son lancement en octobre, vient de voir son prix chuter de 25% pour passer à 299 dollars un mois après sa sortie : une baisse de prix qui sonne presque comme un aveu vis-à-vis du manque de succès rencontré par l'appareil, qui se retrouve ainsi au même tarif que le Revue. Aucun chiffre concernant les ventes n'a néanmoins filtré.

Il faut dire que Google TV essuie les plâtres de la télévision connectée depuis son lancement, en se retrouvant entre autre confronté à la frilosité des diffuseurs américains (NBC, CBS ou encore ABC) qui ont décidé d'interdire l'affichage de leurs flux sur les boîtiers dotés de Google TV. En France, la résistance s'organise également, avec la récente signature d'une charte par la totalité des chaînes de la TNT, visant à garantir l'intégrité des programmes diffusés et des services qui gravitent autour, qui ne pourront être remplacés par ceux d'une plateforme comme Google TV.

Reste aujourd'hui à savoir si la plateforme saura convaincre les consommateurs d'autres horizons : Google TV est, entre autre, attendue en Europe en 2011.
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