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Marre des publicités parfois présentes devant les vidéos Youtube ? Bonne nouvelle, le site propose désormais TrueView, un nouveau format de pub vidéo que l'utilisateur peut "zapper" au bout de 5 secondes.

L'intérêt, autant pour l'internaute que pour le service et les annonceurs, ne s'arrête pas là puisque l'utilisateur aura également la possibilité de choisir la publicité à lancer avant sa vidéo. Trois suggestions publicitaires seront faites pour mieux cibler les centres d'intérêt de l'internaute, qui aura également la possibilité d'éviter totalement la pub s'il le souhaite.

Néanmoins, l'apparition du format TrueView ne marque pas la disparition des autres types de publicités sur le site, puisque son utilisation reste à la discrétion des annonceurs. Il faudra donc que ces derniers l'adoptent de manière conséquente pour que son impact sur le site s'en ressente.
Le régulateur américain des Télécoms a commencé à dévoiler des propositions portant sur la gestion d'Internet. Au coeur des questionnements, le sacro-saint principe de la neutralité du réseau a servi de point de départ à la réflexion de la FCC. Parmi les positions évoquées, la Commission a fait le choix de refuser qu'un opérateur puisse opérer un blocage, même légal.Julius Genachowski, le président de la FCC a donné quelques pistes de réflexions afin de réguler toute gestion du trafic. Il estime qu' « aucune autorité centrale, publique ou privée, ne doit avoir le pouvoir de choisir quelles idées ou entreprises sont gagnantes ou perdantes sur internet: c'est le rôle du marché ».

La question sous-jacente est celle de la non-discrimination du réseau. En effet, la FCC s'inquiète que les FAI puissent créer deux poids, deux mesures en proposant des accès à Internet avec débit garanti (ou accès à certaines technos) en échange de hausses tarifaires.

De même, à la lecture du discours prononcé par le président la FCC, repris par le New-York Times (.pdf), la Commission souhaite que les opérateurs fassent preuve de plus de transparence en informant leurs clients sur la manière dont ils bloquent certaines technologies ou contenus.

Suite au débat, les traditionnels opposants à la FCC (à titre d'exemple, l'opérateur Verizon) ont rappelé qu'une partie du Congrès américain était plutôt défavorable aux idées de la Commission. Enfin, si certaines mesures venaient à être adoptées lors d'un vote organisé le 21 décembre prochain, les tribunaux pourraient être également saisis très rapidement afin d'invoquer l'invalidité des propositions avancées. Un long combat s'annonce donc…
Bien que le volume de foyers susceptibles d'être raccordés augmente significativement, le nombre d'abonnement à Internet de type FTTH (Fiber to the home) n'a que modérément progressé sur le troisième trimestre de l'année. Selon l'Autorité de régulation du secteur, l'Arcep, il aurait tout de même atteint le seuil symbolique des 100 000 lignes ouvertes.

Au 30 septembre dernier, l'Autorité dénombrait 420 000 abonnements actifs de type très haut débit en France, l'appellation THD correspondant ici à des lignes proposant au moins 50 Mb/s en téléchargement et 5 Mb/s en envoi. 320 000 d'entre eux reposent sur une liaison de type fibre optique jusqu'au bas de l'immeuble avec terminaison coaxial, essentiellement incarnés par le parc des abonnés THD Numericable et des fournisseurs d'accès qui empruntent son réseau.

Le 100% fibre reste quant à lui bien plus mesuré, puisque l'Arcep fait état d'un total d'environ 100 000 abonnements, avec une augmentation de l'ordre de 10 000 ouvertures de ligne tous les trimestres.

Les conditions pour que le parc des foyers fibrés s'étende semblent toutefois réunies, puisque selon l'Arcep, 967 000 logements seraient aujourd'hui éligibles aux offres FTTH, parmi lesquels 130 000 profiteraient de la mutualisation inter-opérateurs imposée en France. Le nombre d'immeubles effectivement raccordés par au moins un opérateur s'établit en revanche à 44 000.

Au global, le nombre d'abonnements haut et très haut débit via réseaux fixes atteint quant à lui 20,8 millions de lignes, soit une progression de 360 000 abonnements sur le trimestre. 93% d'entre eux, soit 19,5 millions, sont des abonnements ADSL.
le 02/12/2010 à 00:00
Microsoft annonce Silverlight 5
La stratégie de Microsoft pour son Flash killer a peut être changée au fil des mois, puisqu'à la surprise générale Microsoft a embrassé le standard HTML 5, mais Silverlight n'en reste pas moins bien vivant. C'est du moins le message martelé par Microsoft à l'occasion d'un événement spécialement consacré au futur de Silverlight et animé par Scott Guthrie.

L'éditeur de Redmond en profite pour lever le voile sur la version 5 de sa technologie Silverlight. Avec plus de 40 nouvelles fonctionnalités, Silverlight 5 s'enrichirait de 70% des fonctionnalités les plus demandées par la communauté des développeurs utilisant cette technolgoie. La grande majorité des nouveautés vise à faciliter la vie des développeurs notamment avec la gestion des points d'arrêt ou encore la prise en charge des impressions vectorielles en Postscript et la gestion de plusieurs fenêtres d'exécution dans le cas de l'exécution d'une application en dehors du navigateur. Clairement orientée pour l'utilisation sur des ordinateurs et dans l'entreprise, cette version 5 de Silverlight se dote également d'une accélération par la puce graphique des flux vidéos en H.264, d'une prise en charge des systèmes d'exploitation 64 bits ou encore d'une API permettant de développer des interfaces utilisateurs en 3D accélérées par la puce graphique.

On notera que Microsoft ne met pas en avant ses développements sur plate-forme mobile avec Silverlight 5 puisque depuis cet automne l'éditeur a décidé que le HTML 5 serait son standard de prédilection en guise de runtime inter plate-formes. Silverlight n'en reste pas moins l'outil de choix pour développer des applications Windows Phone 7.

Une première version Beta de Silverlight 5 devrait être proposée par Microsoft durant le deuxième trimestre 2011 pour une disponibilité en version finale d'ici à la fin 2011.
En juillet dernier, lors de la présentation de ses résultats financiers, Yahoo! Japan avait annoncé la finalisation d'un accord avec Google afin d'implementer le moteur de recherche sur son portail Internet. Un an plus tôt la maison-mère avait signé un partenariat similaire de dix ans avec Microsoft notamment pour les Etats-Unis et l'Europe.

Suite à cette annonce Microsoft a condamné ce rapprochement en pointant du doigt un monopole sur l'ensemble du marché. Dave Heiner, vice-président au département des affaires légales de la société, rappelait qu'au Japon Google et Yahoo! possèdent respectivement environ 51% et 47% du marché des liens sponsorisés ainsi que 31% et 56% sur celui de la recherche sur Internet. « Si Google est autorisé à suivre sa stratégie, ils auraient quasiment le contrôle complet sur la recherche et les liens sponsorisés au Japon », déclarait le porte-parole de la Microsoft en ajoutant : «  Google à lui seul pourrait décider de ce que les consommateurs japonais trouveront ou ne trouveront pas sur Internet » tout en amassant une quantité d'informations relatives à l'historique de recherche et aux sites Internet les plus visités.

Reste que selon plusieurs sources proches de cette affaire, Yahoo! aurait choisi cette fois de se tourner vers Google car le moteur Bing de Microsoft ne se serait pas avéré assez performant au niveau de la prise en charge de la langue japonaise.

Les arguments de M. Heiner n'ont pas suffit à convaincre l'autorité locale de régulation du commerce qui a donné hier son feu vert à cette nouvelle alliance. Les deux parties resteront tout de même sous surveillance jusqu'à la finalisation de cet accord prévue pour le second trimestre 2012 afin qu'ils ne commettent aucune infraction des lois commerciales en vigueur.
Les internautes français ont majoritairement confiance en Facebook et consorts, mais n'ignorent pas pour autant les dangers potentiels des réseaux sociaux. C'est ce qu'il ressort d'un sondage effectué par l'institut BVA dévoilé aujourd'hui par le quotidien La Tribune.

Un sondage (PDF) réalisé fin novembre auprès d'un échantillon de 1011 internautes français âgés de 15 ans et plus, en pleine médiatisation de l'affaire des deux licenciements liés à Facebook. L'objectif de l'étude visait à déterminer dans quelles mesures les utilisateurs du réseau social se sentent concernés par la question de la sécurité sur le site.

Ainsi, 67% des personnes interrogées considèrent que s'inscrire sur un réseau social est sans danger, à condition de "faire attention à ce que l'on y met et aux personnes qui y ont accès". Des convictions qui varient cependant fortement selon les tranches d'âge : 89% des 15-24 ans font confiance aux sites comme Facebook, un pourcentage qui chute à 80 chez les 25-34 ans, 72 chez les 35-49 ans, 59 chez les 50-64 ans et enfin 40% seulement chez les 65 ans et plus. On remarque également que plus les personnes interrogées surfent fréquemment sur le Net, plus elles sont favorables au fait d'avoir un compte sur un réseau social, ce qui ne veut pas dire que ceux qui n'utilisent jamais ou presque Internet n'ont pas d'avis puisque 46% sont pour et 43% contre les réseaux sociaux, et seulement 11% s'abstiennent. Preuve qu'aujourd'hui, ce type de sites fait suffisamment parler de lui pour que tout le monde se fasse sa propre opinion à son sujet.

La psychose concernant le danger potentiel que représente un compte sur un réseau social ne semble donc pas avoir gagné la grande majorité des internautes français. Ce que le sondage ne communique pas, c'est le pourcentage d'utilisateurs qui, bien que conscients du danger ne sécurisent pas (ou mal) leurs comptes : et à l'heure où Facebook peut devenir un motif de licenciement, mieux vaut faire "profil bas".
La part de marché du moteur national chinois Baidu vient à nouveau d'accroitre. Elle est passée depuis le début de l'année de 64 % à 73 % des recherches enregistrées sur Internet en Chine. Du coup, c'est Google qui, malgré une légère hausse de ses parts, connaît un déclin.Le cabinet Analysys International a fait un point d'étape du secteur des moteurs de recherche en ligne dans l'Empire du Milieu. Sur un marché composé de 420 millions d'internautes, Baidu occupe donc logiquement la première place. De son côté, la part de Google a décliné pour « passer de 31 % au premier trimestre à seulement 21 % au troisième » analyse le cabinet.

Si cette réussite nationale est certaine pour Baidu, elle n'est pas non plus significative au niveau international. Même si la firme a lancé une version japonaise et passé des accords avec le vendeur en ligne Rakuten, le marché japonais reste, lui, dominé par Yahoo et Google.

Le régulateur des Télécoms du Japon (Japan Fair Trade Commission) vient en effet d'autoriser un accord entre les deux géants Google et Yahoo. Le premier deviendra donc le moteur de recherche pour le portail du second. La commission a considéré que ce partenariat n'enfreignait pas la concurrence dans le pays, même si ces deux là vont désormais concentrer 88 % des recherches au Japon…
Le gouvernement chinois vient d'annoncer qu'il comptait inspecter les ordinateurs de ses administrations publiques. L'objectif de la mesure est de repérer ceux qui utilisent des logiciels sans aucune licence officielle. Cette action coup de poing est le point d'orgue d'une campagne « anti-piratage » menée depuis plusieurs années.L'opération devrait durer jusqu'en octobre 2011. Cette annonce coïncide avec l'action menée par le géant Microsoft contre 10 firmes chinoises accusées de vendre des ordinateurs contenants les logiciels non-officiels déjà pré-installés.

Il faut dire que Microsoft a toujours estimé que la Chine est un pays dans lequel ses logiciels pirates sont les plus répandus. « Il s'agit là d'un problème central pour l'industrie du logiciel qui doit être résolu » explique Yu Weidong, le responsable de la propriété intellectuelle chez Microsoft Chine. La Business Software Alliance, estime que 79 % des logiciels utilisés dans le pays n'ont aucune licence officielle…

Ce mouvement initié par l'administration générale chinoise peut donc être interprété comme une réponse à la victoire juridique de Microsoft devant une cour de Shanghai en avril dernier. Un assureur avait enfreint la propriété intellectuelle de Microsoft avec des copies illégales de ses logiciels. De même, au mois d'août 2009, quatre personnes du site Tomato Garden avaient été condamnées pour avoir distribué des versions contrefaites de Windows XP.

Par cet acte, le gouvernement chinois tient donc à rappeler qu'il lutte activement contre la contrefaçon et le piratage de logiciels. Pour preuve, l'Empire du Milieu rappelle qu'entre 2007 et 2009 pas moins de 119 millions de dollars ont été dépensés dans la lutte pour le respect du droit d'auteur.
L'ancien de The Pirate Bay a tenu un chat avec d'autres spécialistes du web autour d'un nouveau projet. Baptisé P2P DNS, il vise à passer outre les contrôles de ceux qui gèrent les noms de domaines de manière centralisée comme l'Icann. Une manière de redonner la clé du Net aux internautes ?Selon ses statuts, l'Icann est une organisation à but non-lucratif dont la mission est « d'allouer l'espace des adresses de protocole Internet (IP), d'attribuer les identificateurs de protocole et de gérer le système de nom de domaine ». Une organisation trop « centralisée » à en croire Peter Sunde et les tenants d'une nouvelle organisation du DNS.

Concrètement, le DNS (Domain Name System) est utilisé pour faire communiquer une adresse IP et un nom de domaine. La proposition soutenue par Peter Sunde vise à changer la donne en mettant en place un nouveau serveur DNS racine alternatif. Pour ce qui est de la sécurité, la transmission devrait nécessiter une signature. Enfin, ce système DNS distribué devrait avoir pour socle la technologie P2P…

Un site a été crée pour l'occasion afin de recueillir les idées de chacun et de provoquer la discussion. Il explique : « le fond du projet est que nous voulons voir un Internet non-censuré. Avoir un système centralisé qui contrôle le flux d'informations n'est pas acceptable ». Le projet P2P DNS propose donc une forme de décentralisation des réseaux. Ces propositions sont également visibles sur un chat IRC (#dns-p2p sur EfNet).
Initialement prévue pour cet été, la librairie numérique de Google baptisée Google Editions pourrait finalement être lancée aux USA d'ici à fin décembre. Une information dévoilée par le Wall Street Journal, qui rapporte des propos tenus par Scott Dougall, le directeur de la gestion des produits de la firme de Moutain View.

"En raison de la complexité de ce projet, nous ne voulions pas sortir quelque chose qui n'avait pas été approfondi" a expliqué ce dernier pour justifier le retard pris par ce nouveau service. Il faut dire que l'ambition dudit projet est conséquente, puisque Google compte bouleverser la tendance en proposant un service accessible depuis n'importe quel terminal connecté à Internet, en passant par Google ou d'autres vendeurs partenaires permettant de lier les e-book a achetés au compte Google de l'utilisateur. Ce dernier pourra ensuite accéder à ses livres électroniques depuis un navigateur Web sur un ordinateur, un téléphone ou une tablette : en ne se liant pas à un dispositif spécifique, Google Editions ouvre le champ de ses perspectives, ce qui peut s'avérer être un intéressant avantage.

Un modèle bien différent de celui proposé par la concurrence, comme Amazon et son Kindle, au fonctionnement propriétaire. Le site d'e-commerce de Jeff Bezos aurait, selon le WLS, la main sur 65% du marché actuel, et se placerait donc ainsi comme le principal concurrent de Google Editions.

Même si l'arrivée d'un nouveau service axé autour du livre numérique chez Google semble se préciser fortement, de nombreux mystères subsistent à l'heure actuelle concernant son fonctionnement, les partenariats effectués et son modèle économique. Selon l'association des libraires américains, plus de 200 libraires indépendants pourrait collaborer avec Google Editions à son lancement, mais rien n'est confirmé à l'heure actuelle. Les petits acteurs du marché semblent néanmoins enthousiastes vis-à-vis de l'arrivée de la plateforme : "Google va transformer chaque page Internet qui parle d'un livre en un endroit où vous pouvez acheter ce livre" commente ainsi un libraire indépendant de Naperville, dans l'Illinois.

Scott Dougall a également indiqué que le service devrait arriver à l'étranger durant "le premier trimestre de l'année prochaine", sans néanmoins préciser quels pays seraient concernés. A l'heure où un grand nombre de librairies en ligne sortent leurs propres liseuses numériques, Google pourrait bien, une fois encore, changer la donne dans un domaine où la concurrence est déjà rude.
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