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La firme Google annonce qu'elle va sponsoriser des connexions Internet en Wi-Fi dans trois compagnies aériennes. Le but de la manoeuvre est de promouvoir le navigateur Chrome. Cette année, le géant a passé des partenariats avec AirTran, Delta et Virgin pour fournir une connexion aux passagers sur les vols intérieurs américains.L'opération est largement commerciale puisqu'elle va durer de la journée de Thanksgiving (25 novembre) jusqu'au 2 janvier. Une période de fêtes pendant laquelle les américains se déplacent beaucoup. La page d'accueil du service GoGo fait donc pointer vers plusieurs pages de téléchargement du navigateur Chrome.

C'est donc pendant cette période festive que 700 avions seront équipés. Cette opération de visibilité vise aussi à faire augmenter la part de marché de Chrome. Selon la dernière étude de Net applications reprise par ComputerWorld, le navigateur de Google est utilisé par 8,5% des internautes aux Etats-Unis. Un coup de projecteur serait donc bienvenu.
Désireux de voir Facebook ouvrir l'accès à ses données, Google a interdit l'accès aux APIs de Gmail au réseau social pour l'empêcher d'utiliser la liste de contacts de ses utilisateurs pour étoffer leur réseau d'amis. Un problème que Facebook n'aura pas tardé à contourner et ce sans partager ses précieuses données.

Le réseau social de Mark Zuckerberg a en effet installé un système permettant d'importer les contacts Gmail par l'intermédiaire d'un fichier CSV que l'utilisateur aura exporté au préalable depuis sa boite mail. Un procédé qui demande une démarche supplémentaire de la part de l'utilisateur, mais Facebook a visiblement pensé à tout puisque le site a mis en place un bouton qui permet l'exportation en un seul clic.

En somme, Facebook profite de la propre politique de Google vis-à-vis des données de ses utilisateurs - qui facilite l'accès à leur liste de contacts et a retourne contre lui pour mieux contourner les contraintes imposées par la firme de Moutain View.

Google a cependant toutes les cartes en main pour colmater la brèche et empêcher Facebook de se servir du fichier CSV pour faire remonter les contacts sur le réseau social. Une manoeuvre néanmoins délicate selon un ingénieur interrogé par TechCrunch qui estime que "Facebook est devenu vraiment agressiff" en agissant ainsi. La guerre semble donc déclarée entre les deux géants du Net.
Régulièrement soulevée, l'idée de taxer les investissements publicitaires sur Internet n'a toujours pas les faveurs des professionnels du secteur. Dans un communiqué, la branche française de l'IAB (Interactive Advertising Bureau) a dénoncé mardi les conséquences négatives que pourraient selon elle entraîner la future proposition du rapporteur général du budget au Sénat, Philippe Marini. Celui-ci entend en effet déposer dans le cadre de la loi de Finances 2011 un amendement visant à taxer à hauteur de 1% « les achats de publicité en ligne réalisés par les professionnels de droit français ».

Surnommée « taxe Google », la mesure aurait pour effet de compenser le manque à gagner qu'entraîne la domiciliation fiscale de sociétés telles que Google (Irlande), eBay ou Apple (Luxembourg). « Une réaction de défense de l'Etat face à des plate-formes très symboliques de la mondialisation », explique le sénateur, selon qui la taxe pourrait permettre de faire rentrer quelques dizaines de millions d'euros par an dans les finances publiques.

« Si elle était adoptée, cette mesure mettrait gravement en péril l'écosystème innovant mais fragile de l'économie numérique en France », estime pour sa part l'IAB France. L'association fait valoir que les grands groupes n'en subiront pas l'impact, puisqu'ils n'auront aucun mal à déporter leurs achats d'espace vers l'étranger, mais qu'elle aurait pour effet d'oppresser les petits annonceurs. « Même avec un montant symbolique, un tel projet pourrait entraîner la délocalisation d'une partie des acteurs français de l'Internet, leur activité étant, par nature, très mobile », souligne encore l'IAB.
La Commission européenne rend sa copie. Elle avait ouvert le 30 juin dernier une vaste consultation sur le thème de la neutralité du réseau. Résultat : la plupart des 318 contributeurs estiment qu'il est important de « préserver le caractère ouvert de l'Internet ». Morceaux choisis.Neelie Kroes, vice-présidente de la Commission se félicite du rapport : « La consultation publique que nous avons lancée a suscité des réactions très variées. Je me réjouis de poursuivre les discussions au cours du sommet, qui viendra lui aussi alimenter nos travaux sur la neutralité de l'internet ». Précisément, plusieurs thèmes ont été abordés comme la gestion du trafic, la transparence des opérateurs ou encore la qualité de service.

Plusieurs propositions ont été émises par la Commission. Tout d'abord, au sujet du filtrage et des méthodes comme le DPI (Deep Packet Inspection) l'Europe note que « certains s'inquiètent du fait que cet outil pourrait être détourné pour favoriser un service au détriment d'un autre. Les logiciels d'inspection de paquets comportent également des risques pour la protection des données personnelles ». Une prise en compte d'une certaine tendance donc…

Autre sujet à critiques, les pratiques de certains opérateurs en matière d'offres commerciales. Des demandes ont donc été formulées afin que la Commission clarifie la distinction entre les services sans garantie de performance et les services gérés. La question centrale est alors de savoir si les opérateurs pourront à l'avenir proposer du débit garanti en augmentant de quelques euros leurs tarifs.

De même, la Commission s'inquiète du blocage des services téléphoniques comme la VoIP et de la limitation de la bande passante. En règle générale, les critiques portent donc sur le risque de voir émerger une certaine « taxation de l'innovation ».

Les discussions devraient se poursuivre le 11 novembre prochain. Un sommet sur la neutralité d'Internet sera organisé avec à la table des négociations, la Commission et le Parlement européen examineront un rapport sur le même thème. Cette fois, c'est la classe politique qui devrait entrer dans le dur des discussions…
Les tentatives de conciliation n'y ont rien fait : interrogé cette semaine en tant que témoin dans le cadre du récemment ouvert procès TomorrowNow, le bouillonnant Larry Ellison s'est montré particulièrement vindicatif.

Argument massue du patron d'Oracle : le préjudice subi suite au vol d'informations censément commis à l'époque de TomorrowNow, estimé selon lui à 4 milliards de dollars, soit un montant quelque peu supérieur aux 2,3 milliards demandés par l'éditeur dans ses réquisitions.

« Je ne pensais pas qu'ils prendraient tout simplement ce qui constitue notre propriété intellectuelle pour aller le revendre à nos clients », a fait valoir à la barre Larry Ellison, avant d'expliquer que si Oracle avait dû commercialiser les licences relatives aux données volées par TomorrowNow, l'éditeur aurait enregistré quelque 4 milliards de dollars de recettes. 30% des clients de Peoplesoft et 10% des clients de Siebel auraient ainsi été captés de façon illégitime par l'éditeur allemand, estime le patron d'Oracle.

SAP, qui ne conteste pas les faits, se dit prêt à accepter un dédommagement de l'ordre de 40 millions de dollars. Ses avocats exposeront sa défense à partir de la semaine prochaine, le verdict n'étant pas attendu avant la fin du mois de novembre.
le 08/11/2010 à 00:00
Créer des Widgets HTML
Alejandro Gervasio a publié un petit retour d'expérience qu'il tenait à nous faire partager. L'article va vous montrer comment réaliser des widgets HTML avec le langage PHP en utilisant une classe.

Il détaille étape par étape l'ensemble des opérations nécessaire pour structurer une méthode avec PHP. Par ailleurs, Il retourne un objet div pour le client, tout en gardant intacte l'objet originaire intacte.

- http://www.devshed.com/c/a/PHP/PHP-Creating-HTML-Widgets-/?kc=rss
le 08/11/2010 à 00:00
La "taxe Google" à nouveau proposée
Le Sénat se penche encore sur l'idée d'une nouvelle contribution contre ceux qui ne jouent pas le jeu de la fiscalité française. La taxe Google vise les éditeurs ou firmes qui génèrent des revenus en France mais qui ne paient pas l'impôt dans l'Hexagone. Ces sociétés profitent alors d'une fiscalité avantageuse en utilisant certains avantages d'autres Etats, comme le Luxembourg par exemple.Le rapporteur général de la Commission des finances, Philippe Marini (UMP) vient donc de mettre cette idée sur la table des négociations lors de l'étude du projet de loi de Finances pour 2011 (.pdf). Comme l'explique Numerama, le rapporteur justifie sa position comme une réaction de « défense de l'État face à des plates-formes très symboliques de la mondialisation ».

Pourtant, le débat autour de la profitabilité des aides de l'Etat français pour les firmes étrangères mérite d'être posé. L'an dernier, le Sénat se posait déjà la question de savoir comment contrôler ces types de fiscalité.

Plus récemment, dans le cadre de la Carte Musique, l'Etat a décidé de limiter à 5 millions d'euros, la somme que peut recevoir une firme. Une mesure prise afin d'éviter que certains géants comme Apple, Virgin ou Amzon ne profitent d'aides de la France sans payer d'impôts...
le 08/11/2010 à 00:00
Adobe multiplie ses services web
Vendredi dernier, Adobe a annoncé deux nouveaux services web qui viennent compléter sa suite d'applications hébergées. En mars 2007, la société avait dévoilé une version en ligne du célèbre logiciel Photoshop. En mai 2009, ce fut au tour d'Acrobat.com, un site permettant de créer, d'éditer et d'exporter des fichiers PDF. Voici désormais SendNow et CreatePDF.

Adobe SendNow permet aux internautes d'échanger facilement des fichiers hébergés sur les serveurs de la société. Après une période d'essai de 7 jours Adobe propose deux formules de souscription facturées à 9,99 (Basic) et 19,99 dollars par mois (Plus). En plus d'un espace de stockage personnel de 20 Go, l'utilisateur pourra envoyer des fichiers jusqu'à 2 Go. Il sera en mesure de définir la disponibilité des documents dans le temps ainsi que les autorisations d'accès pour les destinataires. Outre la possibilité de recevoir un accusé de réception pour chaque transfert, notons que les serveurs d'Adobe disposent également d'un antivirus.SendNow Plus permet la mise en ligne de plusieurs documents d'une seule traite. De Dropbox, à Box.net, de Zumodrive à MegaUpload, de Gmail à Hotmail, les services de partage de documents ne manquent pas sur Internet. Sur ce marché, SendNow s'attaque donc plutôt aux professionnels.

« Bien qu'il ne s'agisse pas de notre premier service hébergé de création de PDF, Adobe CreatePDF a été complètement revu afin de simplifier le processus de conversion de vos fichiers en documents PDF de haute qualité, et ce, tout en vous offrant davantage (de fonctionnalités) », explique Adobe dans un communiqué officiel. Il est notamment possible de combiner plusieurs pages au sein d'un seul PDF. Aussi, à l'instar de Mac OS X, les utilisateurs de Windows bénéficieront d'une imprimante virtuelle permettant de transformer au format PDF le contenu de n'importe quelle application disposant de la fonctionnalité d'impression. Ces créations seront automatiquement hébergées sur les serveurs de CreatePDF. La version d'évaluation propose d'effectuer 5 conversions après quoi il faudra payer 9,99 dollars par mois ou 99,99 dollars par an si vous souhaitez l'utiliser régulièrement.
Au delà de l'effet Coupe du monde, les Français sont au rendez-vous des jeux agréés d'argent et de hasard en ligne. Trois mois après la libéralisation de ce nouveau marché, l'Arjel - Autorité de régulation des jeux en ligne - révèle que le chiffre d'affaires du secteur se compte en centaines de millions d'euros.

Selon Jean-François Vilotte, président de l'Arjel, le poker en ligne aurait ainsi réuni près de 2,1 milliards d'euros de mises sur les trois derniers mois. « La somme peut paraître énorme mais il faut savoir que pour 1 € déposé sur un compte, chaque joueur en mise en moyenne 20 au cours des différentes parties auxquelles il participe », précise-t-il toutefois dans un entretien accordé au Parisien. Suivant ce calcul, les sommes jouées par les amateurs de cash game se monteraient donc tout de même à au moins 105 millions d'euros sur le trimestre.

Du côté des paris en ligne, le montant cumulé des mises aurait atteint 295 millions d'euros depuis l'ouverture du marché, le 8 juin dernier. Un chiffre « en ligne avec les prévisions » pour Jean-François Vilotte, qui révèle que les adeptes de paris dépensent en moyenne 100 euros par semaine.

Reste à voir quelle part des sommes investies par les joueurs échappe encore aux opérateurs agréés par l'Arjel. Chargée de mettre un terme aux activités des sites qui n'acceptent pas de se mettre en conformité avec les exigences françaises, elle indique avoir déjà adressé 80 mises en demeure à des sites "illégaux". 95% d'entre eux auraient spontanément cessé d'accueillir les joueurs français. Pour les autres, l'Autorité promet de recourir à des procédures de sanction, qui pourront notamment passer par un dispositif de filtrage.
Le service de cartographie Google Maps est de nouveau au coeur d'une polémique, non pas pour sa fonctionnalité Street View mais pour les données géographiques retournées. En effet, le Sydney Morning Herald explique que les troupes militaires du Nicaragua ont envahit accidentellement le territoire du Costa Rica la semaine dernière.

Le commandant Eden Pastora rapporte au quotidien La Nacion que l'intrusion n'était pas intentionnelle et résulte d'une erreur présente au sein de Google Maps. Reste que ce "bug" a tout de même fait déplacer Jose Miguel Insulza, secrétaire général de l'organisation des états américains, qui tente de trouver un terrain d'entente entre les deux nations. Si aucune solution n'est trouvée, la présidente du Costa Rica Laura Chinchilla se dit prête à porter l'affaire devant le conseil de sécurité des Nations Unies.

En revenant sur l'historique de la frontière séparant les deux pays, Charlie Hale, de l'équipe de Google Maps, confirme cette erreur et ajoute que les cartes seront bientôt mises à jour. Un traité signé entre les deux contrées en 1858 décrit la frontière actuelle, laquelle fut à nouveau confirmée en 1888 par le président des Etats-Unis Grover Cleveland. Ce dernier demanda tout de même un plan plus détaillé en 1897 afin d'éviter toute confusion. Gauche : données erronées sur Google Maps | Droite : données correctes sur Bing Maps

Finalement cette affaire n'a fait qu'envenimer les tensions entre le Nicaragua et le Costa Rica. Le premier demande en effet à Google de ne pas écouter les demandes du gouvernement costaricain souhaitant voir une modification des cartes. En affirmant qu'il n'y a aucune erreur, Samuel Santos, le ministre des affaires étrangères nicaraguayen déclare à Jeffrey Hardy, porte-parole de Google : « Je demande officiellement que (le marquage de la frontière) ne soit pas modifié ». De son côté, le Costa Rica a envoyé 150 hommes sur les lieux afin d'assurer la sécurité de ses citoyens.

Au mois de février, Google avait également été accusé de n'avoir pas mis sa base de données à jour pour la frontière séparant le Cambodge de la Thaïlande.
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