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Ce soir, Google a tenu une conférence de presse très attendue au sujet de son prochain système d'exploitation baptisé Chrome OS. Annoncé au début du mois de juillet, Chrome OS est basé sur un kernel de Linux auquel viendra se greffer une interface fenêtrée relativement minimaliste. Le système est premièrement destiné aux netbooks.

Sundar Pichai, vice-président du développement des produits chez Google, commence par revenir sur le parcours du navigateur Google Chrome introduit au mois de septembre 2008. Il précise ainsi : « Google Chrome est la fondation de tout ce que nous faisons ici » avant d'ajouter : "40 millions d'utilisateurs utilisent Chrome en tant que navigateur principal sur leurs machines". Grâce à son moteur JavaScript Chrome serait 39 fois plus rapide qu'Internet Explorer. La version pour Mac est toujours en développement et sera bientôt publiée, même chose en ce qui concerne Chrome pour Linux, lequel est d'ailleurs la fondation principale pour Chrome OS. L'OS démarrerait en 7 secondes et la connexion lors de l'identification de l'internaute prendrait 3 secondes.

A l'image du navigateur, Chrome OS est basé sur trois idées : la rapidité, la simplicité et la sécurité. Notons ainsi que l'ensemble des applications au sein de Chrome OS seront des applications web. "Il n' y a pas besoin d'installer quoique ce soit, ce n'est qu'un navigateur modifié », explique M. Pichai. Puisqu'il s'agit de services en ligne toutes les données sont hébergées à distance, la prise en charge du HTML5 permettant pour sa part des opérations de mise en cache. En cas de perte du netbook l'internaute devrait être capable de racheter une autre machine, s'identifier et retrouver instantanément l'ensemble de ses applications favorites lesquelles sont listées au sein d'une page spéciale configurable par l'utilisateur.

Une fois ouverte, l'application sera donc placée au sein d'un onglet dédié mais pourra également être présentée dans un petit panneau en bas à droite de l'écran. En ce sens, Google reprend l'idée du module de chat ou de la liste de tâche implémentés au sein de Gmail. M. Pichai explique que les développeurs ont intégré un système de bureaux virtuels, c'est à dire la possibilité d'avoir plusieurs fenêtres principales et donc plusieurs listes d'onglets ouverts.

Lorsque l'utilisateur branche un appareil photo numérique, le système ouvrira une petite fenêtre listant les images, lesquelles pourront ensuite être placées dans différents onglets. Google avoue par ailleurs que la suite bureautique hébergée de Microsoft est particulièrement performante, pour cette raison, si l'internaute reçoit par email un fichier au format Excel, ce dernier s'ouvrira au sein d'Office Online. En cas de plantage, le système serait capable de lancer de lui-même un processus d'auto-réparation.

Notons cependant que le système d'exploitation n'est compatible qu'avec des netbooks dotés d'une mémoire SSD. Par ailleurs il ne sera pas possible d'installer Chrome OS sur une machine existante, l'utilisateur devra premièrement investir dans un netbook sur lequel Chrome OS se trouve pré-installé. La firme de Mountain View est actuellement en discussion avec différents partenaires pour prendre en charge un plus grand nombre de cartes réseau.

Pour l'industrie, le pari d'un OS made in Google semble gagné d'avance. En effet, quelques jours après l'annonce de Chrome OS, Sundar Pichai, vice-président du développement des produits chez Google, précisait que la firme de Mountain View avait déjà signé plusieurs partenariats de distribution OEM avec différents fabricants. Parmi ces derniers nous retrouvons Acer, Adobe, ASUS, Freescale, Hewlett-Packard, Lenovo, Qualcomm, Texas Instruments et Toshiba. D'ici la fin de l'année prochaine, les premières machines équipées de Chrome OS devraient voir le jour, "juste avant Noël", précise Sundar Pichai.

L'engouement général n'est d'ailleurs pas pour plaire à tout le monde, à commencer par certains autres éditeurs de Linux. C'est ainsi que Mandriva avait réagi directement à l'annonce de Google en rappelant dans un communiqué que la société est un "leader européen des éditeurs de distributions open source. (S)a dernière version Mandriva Linux Spring 2009 va bien au-delà des exigences des utilisateurs actuels de netbooks (...) et s'adapte à tous, particuliers et entreprises. " . Interrogée par nos soins à ce sujet, Anne Nicolas vice-président de l'ingénierie chez Mandriva, expliquait : "Ils savent faire passer leur technologie simplement en communiquant. Ils ont beaucoup de produits très populaires. On se doit d'occuper le terrain et de réagir".

Google a également publié le code source de Chrome OS auprès des développeurs sur le site officiel de Chromium.
Après avoir publié une première alpha cet été, puis une bêta le mois dernier, l'équipe de Linux Red Hat a annoncé la disponibilité de la distribution de Linux Fedora 12 en version finale.

Livré avec les environnements de bureau GNOME 2.28 et KDE 4.3, Fedora 12 prend en charge un nombre plus important de webcams et remplace Pidgin par Empathy comme logiciel de messagerie instantanée par défaut. Le gestionnaire de réseau NetworkManager a été amélioré avec une pré-configuration des principaux opérateurs téléphoniques ainsi qu'un scan automatique des réseaux GSM. Mentionnons aussi la compatibilité avec un nombre plus important de modems. Le système inclut Abrt 1.0, un outil de rapport de bugs conçu pour les utilisateurs novices.

En plus d'une compilation des paquets optimisée pour les processeurs Intel Atom, Fedora 12 embarque aussi le format Ogg Theora en version 1.1. Les développeurs annoncent par ailleurs la prise en charge expérimentale de la 3D pour les cartes AMD Radeon HD 2400 et modèles supérieurs avec de meilleures performances en terme de virtualisation et la mise à disposition de la bilbiothèque open source libguestfs.

Pour de plus amples informations sur les nouveautés de Fedora 12, rendez-vous ici, quant au téléchargement, c'est par .
Avec son système d'exploitation Ubuntu, la société Canonical entend bien proposer une solution facile de prise en main mais surtout une alternative à Windows et Mac OS X. Pour ce faire, la firme de Mark Shuttleworth implémente peu à peu diverses fonctionnalités qui inscrivent d'emblée Ubuntu au coeur des nouvelles tendances. Les dernières rumeurs pointent vers un concurrent d'iTunes.

Canonical mise sur l'intégration des services web directement au sein du système. Interrogé par nos soins au mois d'avril, Gerry Carr, le directeur du département marketing, déclarait : "nous sommes actuellement en train de tester une série d'applications web pour les utilisateurs d'Ubuntu, lesquelles communiqueront avec les applications locales.". Quelques semaines plus tard, Canonical annonçait la disponibilité d'Ubuntu One, une solution de sauvegarde sur Internet à mi-chemin entre l'iDisk d'Apple et l'utilitaire multi-plateforme DropBox. Cette offre s'accompagne d'ailleurs d'une solution payante par échéances mensuelles, une nouvelle forme de revenus pour la société.

Toujours dans les dernières tendances, Canonical prépare également sa logithèque baptisée Ubuntu Software Store. Cette dernière devrait, à terme, regrouper l'ensemble des fonctionnalités des différents gestionnaires de paquets, de l'outil de mise à jour à Synaptic en passant par l'assistant d'installation des .deb Gdebi à l'utilitaire de nettoyage Computer Janitor. En plus d'un catalogue de logiciels, l'utilisateur devrait également pouvoir retrouver différentes informations directement synchronisées depuis le répertoire de téléchargement Launchpad.

Le site Internet spécialisé workswithu.com rappelle pour sa part que le PDG de Canonical a suggéré à plusieurs reprises que la firme pourrait s'orienter vers un modèle similaire à l'iTunes Store d'Apple ou Amazon. D'après les projets en cours de réalisation pour la prochaine mouture du système d'exploitation (Lucid Lynx), nous retrouvons d'ailleurs une page dédiée à la mise en oeuvre de ce prochain service baptisé Ubuntu One Music Store. A l'image du logiciel d'Apple, cette boutique serait directement intégrée au sein des logiciels multimédia Rhythmbox et Banshee et accessible via leur navigateur embarqué. Le wiki officiel précise ainsi qu'un simple lien pourrait être placé dans la barre latérale gauche du logiciel afin d'accéder rapidement au catalogue chargé au sein même du lecteur.

Reste à connaître la feuille de route exacte de cet Ubuntu One Music Store, et surtout le catalogue qui sera proposé aux utilisateurs. Pour Canonical il pourrait en tout cas s'agir d'une nouvelle forme de revenus bien plus lucrative que le stockage en ligne.
Les plus pressés auront déjà sans doute commencé à rapatrier les fichiers d'installation sur leur machine puisque les images de la dernière version en date d'OpenSUSE sont proposées au téléchargement depuis jeudi soir. La fameuse distribution sponsorisée par Novell arrive dans son édition 11.2 avec, au programme, une interface particulièrement bien léchée et l'intégration des derniers composants et logiciels en date.

Sur le plan technique, on mentionnera par exemple l'utilisation du format de fichiers ext4 par défaut pour toute nouvelle installation, l'ouverture à Btrfs, l'amélioration de l'outil d'installation YaST, la possibilité de chiffre l'intégralité du contenu d'un disque ou l'exécution possible du système depuis une clé USB. openSUSE promet par ailleurs une expérience de mise à jour des paquets facilitée grâce à diverses améliorations apportées à Zypper, l'outil dédié.

A l'installation, on pourra choisir entre KDE 4.3 ou Gnome 2.28, plus léger mais aussi plus travaillé dans cette distribution qui lui réserve certains raffinements. L'équipe indique avoir intégré un nouveau thème, et apporté diverses améliorations visant à préparer la prochaine version majeure de Gnome, la 3.0, prévue pour 2010.

On trouvera via ce lien le formulaire permettant d'accéder au téléchargement des versions DVD ou Live CD d'OPenSUSE 11.2, en 32 ou 64 bits, avec Gnome ou avec KDE, ainsi que l'outil permettant une installation par le biais d'Internet.
La feuille de route pour l'environnement de bureau GNOME, embarqué au sein de nombreuses distributions de Linux, a été mise à jour. Finalement, la publication de la très attendue version 3.0 se voit repoussée au mois de septembre 2010.

Il fut initialement décidé que la version 2.30 serait directement remplacée par la v.3.0. Le travail devait se concentrer sur l'infrastructure même de la plateforme sans trop de modifications visibles pour les utilisateurs. Finalement, la version 3.0 de GNOME devrait offrir une toute nouvelle ergonomie.

Gnome 3.0 adoptera un nouveau gestionnaire de fenêtres baptisé Mutter qui utilise les bibliothèques GTK+ et Clutter. Revue en profondeur, l'interface se caractérisera notamment par une barre latérale dynamique placée à gauche de l'écran et partir de laquelle il sera possible de naviguer ses dossiers et de lancer ses programmes.

Vincent Untz, de l'équipe de développement de GNOME, explique dans un message envoyé sur la liste de diffusion officielle : "GNOME 3.0 sera publié en septembre 2010, en attendant nous sortirons GNOME 2.30 en mars 2010, ce qui perpétuera notre traditionnel cycle de six mois". Il ajoute : "Avant toute chose GNOME est basé sur un niveau de développement de qualité. Pour cette raison la communauté souhaite que GNOME 3.0 soit fonctionnel pour l'ensemble des utilisateurs ; nous estimons ainsi qu'une sortie au mois de septembre est plus appropriée".

Parmi les distributions de Linux grand public embarquant GNOME par défaut nous retrouvons notamment Ubuntu. La prochaine mouture du système de Canonical, Lucid Lynx, prévue pour avril 2010, n'embarquera finalement pas cette mise à jour majeure. Chez Mandriva, Anne Nicolas vice-président de l'ingénierie, expliquait : "d'après les retours de nos utilisateurs on est presque à 50/50. Plus précisément, 57% des utilisateurs préfèrent KDE et 43% utilisent GNOME".
Le système d'exploitation mobile Moblin, spécialement conçu pour les processeurs Intel Atom, est disponible en version 2.1. Cette mouture est compatible avec un plus grand nombre de machines grâce à la prise en charge d'un éventail plus large de résolutions d'écran.

En plus d'un nouveau navigateur Internet plus rapide et capable de prendre en charge différents plugins et extensions, Moblin 2.1 est compatible avec davantage de modems 3G et embarque un nouveau gestionnaire pour les connexions Ethernet, WiFi, WiMAX et 3G. De son côté le Bluetooth a été amélioré et la machine peut se connecter à différents types de périphériques compatibles (casques, claviers, souris) et effectuer des transferts avec un téléphone. Moblin Application Installer, l'assistant d'installation d'applications, a été directement intégré au système. Via ce dernier il sera possible de rechercher les logiciels de son choix via un catalogue. Notons enfin que la configuration des comptes de messagerie instantanée a été facilitée et que Moblin travaille actuellement sur différentes traductions dont le Français.

Rappelons que Moblin, dévoilé en juillet 2007, est basé sur la distribution de Linux Fedora.

Téléchargez Moblin 2.1 ici.
En parallèle du lancement des différentes éditions de son Mandriva Linux 2010, l'éditeur Mandriva nous a confirmé mardi soir qu'il s'apprêtait à commercialiser auprès des particuliers son dernier né, un système d'exploitation minimaliste baptisé InstantOn, qui permet de démarrer une machine en moins de dix secondes en chargeant une interface simplifiée mais néanmoins équipée de tous les logiciels nécessaires au surf sur le Web, du navigateur au client de messagerie instantanée.

L'objectif ? Permettre aux particuliers d'installer, aux côtés de leur système d'exploitation principal, cette rapide porte d'entrée vers le Web. Principalement destiné aux ordinateurs portables, bien que susceptible d'être installé sur une machine fixe, cet InstantOn doit donc être opérationnel en quelques secondes. "Jusqu'à dix secondes sur une machine un peu ancienne, mais plus vraisemblablement six ou sept, voire moins si votre portable utilise un SSD", affirme l'un des ingénieurs de Mandriva en parallèle de la présentation.

Une fois chargé, le système offre une interface épurée, ou seules quelques grosses icônes permettent d'accéder aux applications chargées en mémoire : Firefox pour le Web, Thunderbird pour les mails, Pidgin pour la messagerie instantanée et, si l'option est retenue, OpenOffice.org pour la bureautique, au risque de ralentir quelque peu le chargement. Basé sur le socle de Mandriva 2010, cet InstantOn n'est évidemment pas sans rappeler d'autres systèmes du même type, également construits à partir de Linux, intégrés à leurs portables ou à leurs cartes mères par des fabricants tels qu'Asus, MSI, HP et d'autres.

Il reste toutefois de nombreux ordinateurs qui n'offrent pas cette option. C'est donc au propriétaire de ces derniers que souhaite s'adresser Mandriva. En fonction de la configuration logicielle retenue, le système occuperait de 300 Mo à 1 Go d'espace sur le disque dur, et s'accommoderait de toutes les configurations qu'est capable de gérer la distribution Mandriva One, assurant notamment la prise en charge de la plupart des clés 3G du marché. En un clic, il sera possible de basculer sur le système d'exploitation principal, sans redémarrer la machine.

Une fois le système installé, il ne sera pas possible de le modifier, prévient l'éditeur, qui souhaite par ailleurs proposer cet InstantOn aux fabricants n'intégrant pas encore leur propre solution. Les OEM pourront quant à eux personnaliser le système à loisir pour par exemple l'habiller à leurs couleurs. Visible dans la courte vidéo de démonstration ci-dessous, InstantOn devrait être proposé à la vente dans le courant du mois de novembre, directement depuis le site de Mandriva. Le prix final n'a pas encore été arrêté, mais il devrait tourner aux alentours de 10 euros.
Mandriva n'aura pas raté l'automne, période à laquelle fleurissent généralement les nouvelles distributions Linux. L'éditeur a en effet mis en ligne dans la nuit les différentes variantes de son nouveau produit phare, Mandriva Linux 2010. Toujours déclinée en plusieurs éditions, allant du 100% open source à l'édition PowerPack destinée aux professionnels, la distribution poste de travail de Mandriva s'ouvre pour cette version 2010 à diverses nouveautés, allant des derniers environnements de bureau en date à Moblin, en passant par un dispositif prometteur, surnommé « bureau intelligent ».

Si par défaut, Mandriva Linux adopte KDE, ici en version 4.3.2, il est également possible d'opter pour Gnome (2.2.28), voire LXDE pour les machines les plus anciennes. A l'installation, la 2010 se charge d'ailleurs d'analyser la configuration de votre machine pour vous proposer par défaut le choix adapté au niveau de performances dont vous disposez. « Aujourd'hui, environ 45% des machines équipées de Mandriva sont sous Gnome, contre 55% pour KDE. Plus ça va, et plus nous pensons qu'il faut conserver cette diversité », explique Anne Nicolas-Velu, VP Engineering de Mandriva.

En complément, Mandriva 2010 s'ouvre cette année aux paquets issus du projet Moblin (codéveloppé par Intel), qui vise à dispenser une interface utilisateur légère et adaptée aux écrans de petite dimension tels que ceux des netbooks. Du côté matériel cette fois, l'éditeur se félicite d'être parmi les premiers à avoir intégré les pilotes nécessaires au fonctionnement de la plateforme Poulsbo, de plus en plus souvent associée aux processeurs Atom d'Intel. Mandriva 2010 avec KDE

Également disponible en option : l'environnement Sugar, issu du programme OLPC et destiné à des enfants en phase de découverte de l'univers informatique. On notera par ailleurs l'apparition systématique d'un compte "invité", idéal pour laisser un ami surfer quelques minutes depuis son ordinateur, sans compromettre ni sa propre session, ni sa vie privée puisque les données générées sont stockées dans un dossier TMP et nettoyées à chaque fermeture. Sur le plan technique, Mandriva 2010 inaugure Plymouth, pour un démarrage plus animé qu'avec Splashy, ainsi qu'un nouvel outil de partitionnement, plus visuel. On notera également l'intégration du media center Moovida, ainsi que de nouveaux outils dédiés à la virtualisation (VirtualBox 3 notamment).

Parmi d'autres nouveautés, Mandriva met un accent tout particulier sur une nouvelle fonctionnalité, le "bureau intelligent" ou smart desktop. Issu du projet de recherche Nepomuk, il part du principe que trop souvent en informatique, les fichiers et informations sont rangés en fonction de l'application qui les stocke ou les a générés, alors que l'utilisateur a finalement besoin d'un classement centré sur ses tâches et projets. A l'aide des logiciels associés à ce smart desktop, on pourra donc rattacher ses mails, documents et dossiers à une tâche en cours. Par la suite, un moteur d'analyse sémantique, relativement simple pour l'instant, se chargera de suggérer pour chaque nouveau contenu reçu ou produit l'association à un projet. Un gestionnaire, Task Desktop, regroupe ces différentes données et permet de les administrer.

Mandriva 2010 est déclinée en différentes éditions : Mandriva Free, la version 100% open source, Mandriva One, destinée au grand public et munie de certains pilotes et logiciels propriétaires (outils Adobe par exemple) et Mandriva Powerpack, la version payante, facturée 49 euros, qui vient accompagnée d'un logiciel lecteur de DVD et comprend trois mois de support technique ou d'assistance.
le 04/11/2009 à 21:30
Le bureau KDE passe en 4.3.3
A chaque mois sa nouvelle version de KDE, ou presque ? L'équipe en charge du développement de ce bureau Linux (mais pas seulement) vient d'annoncer la sortie de la mouture 4.3.3 du logiciel, immédiatement disponible au téléchargement. Cette nouvelle version vient essentiellement corriger quelques dysfonctionnements, et améliorer les traductions par rapport à ce qui avait été fait dans KDE 4.3.2. Dans la mesure où il s'agit d'une mise à jour de maintenance, l'équipe KDE assure que l'installation et l'utilisation seront une véritable partie de plaisir pour tous. On pourra consulter la liste des problèmes corrigés via ce lien (en anglais).
Sur son blog personnel, le développeur français Olivier Faurax explique que le logiciel de voix sur IP Skype serait en passe de devenir open source. Alors qu'il cherchait un gestionnaire de paquets Red Hat (RPM) pour Skype, M. Faurax reçu de la part de l'équipe de développement cette réponse : "nous sommes bien conscients qu'il n'existe pas de version pour Mandriva pour le moment. Nous sommes heureux de vous informer que Skype rejoindra la communauté open source ».

Ces propos furent confirmés à nouveau en ajoutant que la publication du code devrait se faire très prochainement. Aucune date n'a cependant été explicitement mentionnée. Cette initiative devrait permettre aux développeurs des différentes communautés Linux de mettre au point des versions spécifiques et optimisées pour chacune des distributions de Linux.

L'on peut cependant s'interroger sur les composants qui seront publiés auprès de la communauté. En effet, les deux fondateurs du logiciel, Janus Friis et Niklas Zennström, sont actuellement en procès contre le cabinet d'investissement Index Ventures. Après avoir racheté Skype en septembre 2005, Ebay souhaite en effet finaliser la revente du logiciel pour 2,75 milliards de dollars. M. Friis et M. Zennström expliquent de leurs côtés qu'ils possédent les droits sur la technologie Joltid au coeur de l'application et permettant d'effectuer des appels téléphoniques.
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