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Selon le cabinet Barracuda Networks, spécialisé dans les analyses relatives à la sécurité informatique, si Google reste en tête des moteurs de recherche, c'est aussi celui via lequel les malwares sont le plus distribués. L'étude en question a été effectuée sur une période de 57 jours, porte sur 25 752 requêtes populaires et 5,5 millions de résultats de recherche.

Google, mais aussi, Yahoo!, Bing et le moteur de recherche de Twitter ont ainsi été passés à la loupe. De cette analyse il apparait que Google présenterait deux fois plus de malwares que tous les autres réunis avec un taux de 69% contre 18% pour Yahoo!, 12% pour Bing et 1% pour Twitter. Il faut dire que les sites de Google enregistreraient 88 milliards de requêtes chaque mois contre 24 milliards pour Twitter, 9 milliards pour Yahoo! et 4 milliards pour les sites de Microsoft.

Parmi les types de requêtes retournant le plus de malwares, les experts ont discerné plusieurs catégories de sujets : spyware (35%) , divertissements (15%), portail et moteur de recherche (12%), forums et newsgroups (8%) ou encore hébergements de sites (7%). A contrario, certains sujets autrefois prisés par les hackers deviennent de moins en moins populaires, c'est notamment le cas des requêtes liées à l'actualité, au sport ou aux médias en streaming.

Barracuda a également analysé 25 millions de comptes Twitter afin de pouvoir discerner lesquels sont utilisés à des fins légitimes et les autres susceptibles de pointer vers des sites malveillants pour générer des attaques de type phishing. Pour cette analyse Barracuda s'est fixé sur le chiffre 10. Ainsi un compte est jugé légitime si l'internaute possède au moins 10 abonnés, s'il s'est lui-même abonné à 10 utilisateurs et s'il a publié au moins 10 messages sur son fil de mises à jour. Seuls 28,87% de ces 25 millions de comptes rassembleraient tous ces critères. Twitter semble cependant enregistrer une certaine dynamique puisque ce taux n'était que de 20% en janvier dernier. Aujourd'hui 15.8% des comptes n'auraient pas d'abonnés contre 30% en juin 2009 (-47%). L'étude reste tout de même approximative puisque que bon nombre de sociétés utilisent Twitter à des fins promotionnelles et ne souhaitent pas s'inscrire au fil des autres membres du réseaux.

Retrouvez le rapport dans son intégralité ici (PDF - anglais).
Le Web s'était ému des mésaventures de Jérôme Bourreau-Guggenheim, allant jusqu'à parler de lui comme du premier "martyr Hadopi". Le jeune homme, renvoyé par son employeur pour avoir tenu dans une correspondance privée des propos critiques envers la loi Hadopi, vient d'annoncer que la plainte qu'il avait déposée pour licenciement discriminatoire avait été classée sans suite. Sur un site fraichement lancé, il annonce la création d'une association visant à défendre la libre expression.

L'affaire remonte au mois de mai 2009, date à laquelle Jérôme Bourreau-Guggenheim, alors responsable du pôle innovation web de TF1, adresse un courrier électronique - en son nom propre - à la député UMP Françoise de Panafieu, dans lequel il expose les raisons qui font que, selon lui, la loi Hadopi sera un échec. Transmis au cabinet du ministère de la Culture, le courrier atterrira finalement à la direction de TF1, accompagné d'un commentaire peu amène sur les « employés qui aiment tirer contre leur camp ». Bourreau est renvoyé séance tenante ; il annonce son intention de porter plainte pour discrimination en raison de ses opinions.

D'après lui, l'affaire a finalement été classée sans suite par le Procureur de la République du tribunal de Nanterre le 6 mai dernier, au motif que la discrimination n'a pu être « juridiquement qualifiée ».

« Si une telle décision devait faire autorité dans des cas similaires, aucun employé n'aurait plus la possibilité de s'exprimer sur les enjeux de société en son nom propre, en dehors du cadre de son travail sans l'accord explicite de son employeur. C'est donc la liberté d'expression citoyenne de tous et de chacun qui est insidieusement menacée dans cette affaire », en conclut le jeune homme, qui dit par ailleurs envisager de nouvelles suites pénales à cette affaire.

Dans l'entre-temps, il promet la création d'une association, Affaire d'Opinion, qui « aura pour objet la protection des valeurs démocratiques et la libre expression ».
Depuis sa création, le site de vidéo en streaming Youtube propose à tous ses membres inscrits d'uploader les vidéos qu'ils désirent, à condition qu'elles respectent le droit d'auteur et qu'elles ne dépassent pas la durée fatidique des 10 minutes.

Ce dernier point pourrait bien changer prochainement, si on croit BoingBoing.net : le site aurait des sources proches de Youtube, qui auraient confirmé que la limite de transfert de vidéos passerait prochainement à 15 minutes.

Un changement qui, s'il risque de ne pas vraiment perturber le quotidien des internautes qui se contentent de visionner des films sur le service, pourrait bien éviter aux personnes qui y hébergent des vidéos de découper ces dernières si elles dépassent le seuil de quelques minutes. A titre de comparaison, Dailymotion propose, de son côté, un seuil fixé à 20 minutes.

Il ne reste plus qu'à surveiller les éventuelles annonces de Google à ce sujet.
le 29/07/2010 à 22:04
Démarrer avec les WebSockets
La nouvelle génération des navigateurs comme Firefox, Google Chrome, Safari, propose l'affichage d'une page en utilisant le protocole des WebSockets qui sera entièrement supporté avec le HTML 5.

Le WebSocket est une technique de communication à double sens qui permet, entre autres, de faire du PUSH à partir d'un serveur.

Le site Nettuts+ montre comment le mettre en place avec un serveur Xampp (Apache, PHP, MySQL), et surtout comment bien démarrer avec PHP.

- Start Using HTML5 WebSockets Today
Maintes fois critiqué pour sa politique en matière de vie privée de l'internaute, le géant communautaire Facebook tenterait-il de redorer son image ? A en croire plusieurs utilisateurs, la firme de Mark Zuckerberg serait actuellement en train de tester la désactivation totale et directe du compte utilisateur.

A l'heure actuelle l'internaute souhaitant quitter le réseau devra creuser les options du service puis ne pas tenter de se reconnecter pendant les deux semaines suivantes. Par ailleurs, il faudra choisir de ne pas recevoir les notifications du site automatiquement envoyées par email telles que les demandes d'ajout en ami ou les invitations aux événements ; une option que Facebook aurait très bien pu activer par défaut. Enfin Facebook ne manquera pas de vous rappeler l'échéance de cette période de désactivation. Finalement, tout est mis en oeuvre pour que l'utilisateur cède à la pression des invitations et vienne réactiver son compte.

Après avoir tardé à proposer la création de groupes de contacts pour une meilleure gestion de la vie privée de ses membres, Facebook pourrait finalement implementer un dispositif permettant de passer outre cette période de deux semaines en proposant d'effacer immédiatement toutes les données de votre compte, à savoir les mises à jour, les photos ou encore les vidéos partagées.

Un porte-parole de Facebook explique ainsi : "nous sommes constamment en train de tester de nouvelles idées, et cela inclut l'implementation de plusieurs fonctionnalités. L'un de nos récents tests s'attache aux différentes manières de clôturer un compte". Il aura tout de même fallu 6 ans pour que l'idée en question traverse l'esprit des ingénieurs de Facebook.
Mozilla a publié cette nuit la seconde Bêta de Firefox 4.0, progressant doucement (mais sûrement ?) vers la version finale, prévue pour le mois de novembre.

Cette nouvelle version préliminaire apporte tout particulièrement aux utilisateurs de Mac OS la nouvelle ergonomie, avec laquelle la barre d'onglets se retrouve pour rappel au dessus de la barre d'adresse, et avec laquelle la barre de menu disparait par défaut, libérant ainsi un précieux espace en hauteur. Si Mozilla a bel et bien démontré le bon sens d'une telle organisation, que les réfractaires se rassurent, ils pourront continuer d'adapter l'interface à leurs préférences. Linux ne bénéficie quant à lui toujours pas de cette interface.

La fonction "App Tab" introduite aujourd'hui est en revanche immédiatement disponible sur toutes les plateformes. Elle ajoute l'option "Make into App Tab" au menu contextuel d'un onglet, l'épinglant sous une forme compacte à gauche des onglets déjà ouverts. Elle n'est ni plus ni moins qu'un équivalent de l'option "Épingler l'onglet" du navigateur Web Google Chrome.

Le navigateur prend désormais en charge les transitions CSS et bénéficie enfin d'optimisations diverses, en particulier au rang du temps de réponse, du défilement et du moteur JavaScript.

Firefox 4.0 Beta 2 est disponible dès à présent depuis le site internet de Mozilla. Cette nouvelle version marque enfin l'introduction de la langue française, alors que la première n'était proposée qu'en langue anglaise.
Adobe vient d'annoncer le lancement imminent d'une offre publique d'achat (OPA) visant à acquérir le capital de l'éditeur suisse Day Software, spécialisé dans la conception de logiciels de gestion et d'infrastructure de contenu Web (Web Content Management, ou WCM). L'offre se fera en cash, à un montant de 139 francs suisses (CHF) par action, ce qui valorisera les actifs de Day Software à environ 255 millions CHF, soit environ 185 millions d'euros.

Entre autres produits, Day Software édite notamment CQ5, une suite de gestion de contenus Web permettant d'éditer et d'animer un site Internet enrichi à partir d'une bibliothèque de contenus et de modules donnés, au travers d'une interface visuelle fonctionnant par glisser déposer. L'ensemble est muni d'outils d'analyse, de recherche, d'optimisation référencement et s'adosse sur une plateforme hébergée, ainsi que sur différents outils collaboratifs.

Adobe explique cette acquisition par la volonté d'enrichir sa propre ligne d'outils de création et de gestion de contenus destinés aux professionnels, déjà composée de LiveCycle, Adobe Connect ou, bien sûr, Flash Platform. Avec l'ajout de Day à notre catalogue entreprise, nous serons en mesure d'améliorer la valeur de notre offre et de délivrer notre vision du Web en tant que noeud central pour les interactions avec le client, se félicite Rob Tarkoff, en charge de la division Digital Enterprise Solutions chez Adobe.
Le moteur de recherche Wolfram Alpha, spécialisé dans la recherche sémantique, annonce l'arrivée de widgets. Présentés sous la forme de mini applications, ces derniers peuvent être ajoutés à votre site Internet ou weblog. Pour Wolfram Alpha il s'agit donc d'élargir son audience et se faire une réputation auprès des spécialistes en tout genre

En retournant directement des informations calculées à partir des algorithmes du moteur, les widgets proposés permettront d'ajouter des informations périphériques aux sites Internet spécialisés. C'est ainsi qu'un site traitant des informations sanitaires pourra présenter un petit utilitaire permettant d'obtenir les risques liés aux attaques cardiaques en fonction du taux de lipoprotéines et de l'âge d'une personne par exemple. Un site spécialisé dans le sport pourrait de son côté afficher un widget présentant les médailles olympiques obtenues par chaque pays....

Pour l'heure seule une dizaine de widgets sont proposés mais l'équipe met à disposition un éditeur hébergé afin de filtrer davantage les résultats retournés sur un site web en définissant les variables et le type d'interprétations devant être effectuées. On imagine alors un widget pour comparer les données financières de deux sociétés ou encore les informations nutritionnelles associées à une recette de cuisine... bref les possibilités sont illimitées.

Reste à savoir si avec tous ces efforts Wolfram Alpha saura se faire une place sur le marché des moteurs de recherche. Voici un exemple ci-dessous ; rendez-vous ici pour de plus amples informations.
A la place des voitures Google, il faudra bientôt s'attendre à voir défiler les crabes Microsoft dans les rues de nos villes. Car pour son nouveau projet baptisé Street Slide, la firme de Redmond propose de naviguer de façon fluide sur une carte en utilisant un panorama en 2D. En clair, une série d'images côte-à-côte représentent une rue, vous êtes face à une façade, et vous voilà prêt à aller à droite ou à gauche. Présenté au SIGGRAPH 2010, sa démonstration de Street Slide apporte à première vue un service fluide pour naviguer dans une rue rapidement.

Car si la vidéo de présentation ressemble en tout point à Street View dans les premières secondes - possibilité de visualiser la rue à presque 360°, zoom, translation, etc - Microsoft aborde rapidement l'idée phare du projet : Street Slide serait une sorte de panorama. Et comme une vidéo vaut mieux que de longs discours :

Contrairement à Google Street View on est ici dans la 2D, et non dans de la 3D anaglyphe. On peut passer de la vue de la rue à la vue en panorama de manière fluide, ce qui peut permettre de s'y retrouver facilement après plusieurs tours sur soi-même dans Street View. « Alors que l'utilisateurs fait défiler le décor, le diaporama en multi-perspective est construit et rendu dynamiquement pour simuler soit une vue en perspective soit une vue hyper-perspective. Cela donne un rendu fort de la parallaxe, amenant d'autant plus d'immersion. Nous appelons cette façon de naviguer sur les côtés en regardant une façade Street Slide. Au final, il nous reste à intégrer des annotations et une mini-carte dans l'interface utilisateurs pour donner des informations géographiques ainsi que d'autres données pour la navigation. »

L'équipe derrière Street Slide travaille actuellement à une version de démonstration pour iPhone, mais n'a pas donné de détails sur son calendrier.
Depuis quelques semaines, certaines informations faisaient état de failles dans des comptes de la messagerie instantanée MSN Messenger. Cette fois, le site Zataz rapporte que des spams circuleraient contenant des mots de passe de comptes. Un hacker aurait « oublié » de les effacer de sa liste d'envoi.

Le pourriel concerné n'a pourtant rien de spécial et pourrait être vite oublié s'il ne contenait pas des identifiants de connexion pour MSN. Ces mots de passe seraient même valides puisqu'en prenant au hasard une cinquantaine de comptes, tous étaient valides, rapporte le site.

En détail, un hacker aurait donc réussi à récupérer ces comptes en passant par un serveur situé au Pays-bas. Reste alors à savoir par quelle méthode a-t-il pu les obtenir. La situation ressemble pourtant étrangement à la découverte en 2008 du réseau « botnet Shadow » qui comptait environ 100.000 postes infectés par un programme malveillant. La police des Pays-Bas avait alors interpellé un jeune homme de 19 ans, auteur d'un trojan qui s'était infiltré sur Windows Live Messenger.

Les victimes recevaient alors un message semblant provenir d'un de leurs contacts avec un lien vers une page web. Cette dernière incitait alors à télécharger un fichier. Une fois installé sur l'ordinateur, « Shadow » collectait vos adresses pour diffuser le malware vers d'autres victimes bien candides. Une méthode traditionnelle mais qui fait encore des victimes.
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